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Chants thèmes "Hommes"ou"Prénoms"
HOMMES
Anne Sylvestre- ♪ Petit Bonhomme ♪
Annie Villeneuve- Un Homme
Bernard DIMEY -Pépère
Bernard HAILLANT-L'homme qui pleure-
Daniel Balavoine- 'Le Chanteur"
Claude Nougaro- Don Juan- *Homme*
Claudio Capéo- Un homme debout-
Colette Renard- *Mon homme est un guignol*-
Christophe- Le petit gars"C"
Diane Tell- ♪ Si J'étais Un Homme ♪
Eric Frasiak- "M. Boulot"
Francis Cabrel- L'homme Qui Marche -Des hommes pareils- Le petit gars "C"
Frédérik Mey -Petit d'homme
Georges Brassens- Sale petit bonhomme- Gastibelza- La Petite Fille Et Le Père Noel- Le Pêcheur- "Le modeste."- Les quatre bacheliers- L'ÉPAVE- **Philistins*- Le vin- « Stances à un cambrioleur »- *Les croquants "- *Don Juan*
Gérard Manset- Vivent les hommes-
Georges Moustaki- "Le jeune facteur"-
Giani Esposito- Les Clowns-
GiedRé- Soyez PD
Guy Béart- "Le monsieur et le jeune homme" - *Pierrot la tendresse*
Henri Tachan- Les z'hommes- Les "flics"- *Les PD**
Hugues Aufray- Debout Les Gars-
Irvin Blais- L'Bum(mon p'tit gars)
Isabelle Boulay- Le garçon triste
Jacques Brel- L'homme Dans La Cité- Les timides- *Le Troubadour*
Jean Dréjac- L'homme à la moto
Julos Beaucarne- Je suis l'homme-
Keen'v- "Comme les autres"-
Léo Ferré- Est-ce ainsi que les hommes vivent ?- Poète ... vos papiers!- "Les étrangers'- *Le piano du pauvre*
Lynda Lemay- Le plus fort, c'est mon père - LE BONHOMME CARNEVALE
Marie-Josée Neuville- Le Monsieur du métro-
Michel Corringe-
Michel Bühler- Je Rêvais D'hommes Frères
Michel Delpech- " Le Chasseur "
Michel Sardou- Monsieur Ménard
Nicolas Peyrac - -Et mon père
Pierre Tisserand- *L’homme fossile*
Suzane- «P'tit Gars» "S"
William Sheller- Un Homme Heureux
Prénoms
Alain Bashung- Gaby Oh Gaby
Alain Souchon - «La Vie Théodore»
Charles Aznavour - Je Reviens Fanny
Charles Trenet- Marie-Thérèse.
Claude Nougaro- Cécile Ma Fille- Armstrong-
Claude Lévéillée- "Frédéric"'
Georges Brassens- La femme d'Hector- Pauvre Martin- les amours d'antan-
Pénélope ...- Colombine - Germaine Tourangelle - Jeanne-
Fernande -Le Vieux Léon- ...Les sabots d'hélène -
Brave Margot- -Tonton Nestor- Marinette - Si le bon Dieu l’avait voulu- *Mélanie *
Graeme Allwright- Henrik
Henri Tachan- Tarzan- Laurel et Hardy- Feline-
Francis Cabrel- Petite Marie - 'Rosie**- "Saïd Et Mohamed"
Francis Lemarque- Julie la Rousse
Francois Beranger- Natacha - Rachel
Frédérik Mey -(Reinhard Mey) -Charlotte"Allemand-français"- ♪ Christine ♪ -
Georges Moustaki -Mon vieux Joseph
Gérard Lenorman- Michèle-
Gerard Berliner - Louise..
Gilles Vigneault- Madame Adrienne
Gilbert Bécaud- Quand Jules est au violon- Nathalie.
Guy Béart- Laura - Caroline, Caroline- Télé Attila- *Les prénoms jolis-
Hugues Aufray -Céline-
Jacques Higelin- Ballade pour Izia
Jacques Brel- Les prénoms de Paris-« Madeleine »- Jef- Jojo-La Chanson- De
Jacky - Marieke - *La Fanette.- *Rosa*
Jacques Bertin- Mario
Johnny Hallyday- O Carole
Julos Beaucarne- Marie
Laurent Voulzy- Amélie Colbert-
louis ville- Embrasse moi louis ville-
Mc Solaar- ''Caroline*
Michel Bühler- Simone ou Gaston
Michel Delpech- 'Que Marianne était jolie*
Michel Jonasz- LUCILLE
Nino Ferrer- Chanson pour Nathalie- *Le Téléfon*
Pierre Bachelet - Emmanuelle- Prénoms d'emprunt
Pierre Perret- Lily- Apprenez le métro de Paris- **Estelle*- La Corinne- « Blanche »- « Olga »- *Mimi la douce*- **Rébecca*
Patachou- La Bague à Jules
pierre vassiliu- Armand-
Renaud-" Morgane De Toi "
Richard Gotainer- Nadine a Oilpé
Serge Gainsbourg- Elisa
Thomas Fersen.- Hyacinthe
Tino Rossi- Mattéo Le Jeune Corse
Yves Duteil- Lucille Et Les Libellules -Un lilas pour Eulalie-
Cathy Barriere
Ils vont aimer Télé Attila
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Par francesco le 27 Avril 2024 à 09:17
Guy Beart
C'est un brigandÀ l'âme tendrePour vous étendreIl met des gantsMauvais garçonMais gentilhommeIl vous assommeDans l'affectionIncognitoIl vous adresseQuelque tendresseSignée PierrotChantez, chantezMessieurs, MesdamesVous rendrez l'âmeDans la gaietéSi vous êtes laidQu'on vous négligePierrot corrigeVotre portraitLes tout-petitsIl les allongeLes grands par contreSont raccourcisMême les grosIl les compresseAvec tendresseSignée PierrotChantez, chantezMessieurs, MesdamesVous rendrez l'âmeDans la beautéQuand on est mortC'est pour la vieJe vous en prieRestez encoreNe partez pasCe s'rait trop bêteSur un coup de têteSur un faux pasSi les médecinsVous désespèrentLaissez donc faireUn assassinC'est ici-basLe spécialistePour les touristesDe l'au-delàLes refroidisSouvent vous navrentLui, ses cadavresSont réussisLes macchabéesQui vous en veulentVous font la gueuleEt c'est bien faitTous les gentilsIl les dorlotePuis numéroteLeurs abattisMais les affreuxIl les ignoreQu'ils vivent encoreTant pis pour euxLe troubadourDu grand voyageA de l'ouvragePour ses vieux joursIl est patronD'une boutiqueOù l'on s'expliqueSur du cartonLes petits garsCassent des pipesEt s'y étripentPour du nougatLes casse-couLes homicidesQue Pierrot guideLeur premier coupLa société,Malgré tout, veilleElle surveilleSes intérêtsElle a couvertLe brave apacheDe mille tachesDe maux diversEt saisissantSon outillageMet au chômageLe vieux brigandÇa sert à quoiDe vivre honnête ?On vous arrêteEt c'est la loiÀ quoi ça sertD'aimer les hommes ?On en consommeEn tant de guerresÀ quoi ça sertD'aimer les femmes ?Elles s'enflammentEt c'est l'enferÀ quoi ça sertD'aimer les bêtes ?On en achèteChez le boucherÀ quoi ça sertD'aimer la vie ?Elle est jolieMais coûte cherBonsoir MessieursBonsoir MesdamesOn vous réclameFermez les yeuxPrenez ces fleursArtificiellesCar ce sont ellesQui touchent au cœurUn dernier motÀ votre adresseRegrets, tendressesEt à bientôtChantez, chantezQue tout le mondeFerme la rondeDe l'autre côté
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Par francesco le 10 Avril 2024 à 21:55
Georges Brassens
Les chansons de salle de garde ont toujours été de mon goûtEt je suis bien malheureux, car de nos jours on n'en crée plus beaucoupPour ajouter au patrimoine folklorique des carabins, folklorique des carabinsJ'en ai fait une, putain de moine, plaise à Dieu qu'elle plaise aux copainsPlaise à Dieu qu'elle plaise aux copainsAncienne enfant d'Marie-salope Mélanie, la bonne au curéDedans ses trompes de Fallope, s'introduit des cierges sacrésDes cierges de cire d'abeille plus onéreux, mais bien meilleursPlus onéreux, mais bien meilleursDame, la qualité se paye à Saint-Sulpice, comme ailleursÀ Saint-Sulpice, comme ailleursQuand son bon maître lui dit "Est-ce trop vous demander MélanieDe n'user, par délicatesse, que de cierges non encore bénits"Du tac au tac, elle réplique "Moi, je préfère qu'ils le soientMoi, je préfère qu'ils le soientCar je suis bonne catholique elle a raison", ça va de soiElle a raison, ça va de soiElle vous emprunte un cierge à Pâques vous le rend à la TrinitéNon, non, non, ne me dîtes pas que c'est normal de tant le garderAux obsèques d'un con célèbre, sur la bière, ayant aperçuSur la bière, ayant aperçuUn merveilleux cierge funèbre, elle partit à cheval dessusElle partit à cheval dessusSon mari, pris dans la tempête la Paimpolaise était en trainDe vouer, c'était pas si bête, un cierge au patron des marinsCe pieux flambeau qui vacille Mélanie se l'est octroyéMélanie se l'est octroyéAlors le saint, cet imbécile, laissa le marin se noyerLaissa le marin se noyerLes bons fidèles qui désirent garder pour eux, sur le cheminDes processions, leur bout de cire doivent le tenir à quatre mainsCar quand elle s'en mêle, sainte vierge, elle cause un désastre, un malheurElle cause un désastre, un malheurLa Saint-Barthélemy des cierges, c'est le jour de la ChandeleurC'est le jour de la ChandeleurSouvent quand elle les abandonne, les cierges sont périmésLa sainte famille nous le pardonne plus moyen de les rallumerComme elle remue, comme elle se cabre, comme elle fait des soubresautsComme elle fait des soubresautsEn retournant au candélabre, ils sont souvent en petits morceauxIls sont souvent en petits morceauxEt comme elle n'est pas de glace, parfois quand elle les restitueEt qu'on veut les remettre en place, ils sont complètement fondusEt comme en outre elle n'est pas franche, il arrive 9 fois sur 10Il arrive 9 fois sur 10Sur un chandelier à 7 branches, elle n'en rapporte que 6Elle n'en rapporte que sixMélanie à l'heure dernière a peu de chances d'être élueAux culs bénits de cette manière aucune espèce de salutAussi, chrétiens, mes très chers frères, c'est notre devoir, il est tempsC'est notre devoir, il est tempsDe nous employer à soustraire cette âme aux griffes de SatanCette âme aux griffes de SatanEt je propose qu'on achète un cierge abondamment béniQu'on fera brûler en cachette, en cachette de MélanieEn cachette car cette salope serait fichue d'se l'enfoncerSerait fichue d'se l'enfoncerDedans ses trompes de Fallope, et tout serait à recommencerEt tout serait à recommencer
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Par francesco le 8 Avril 2024 à 09:34
Georges Brassens
Gloire à qui freine à mort, de peur d'ecrabouillerLe hérisson perdu, le crapaud fourvoyéEt gloire à Don Juan, d'avoir un jour souriÀ celle à qui les autres n'attachaient aucun prixCette fille est trop vilaine, il me la fautau flic qui barrait le passage aux autosPour laisser traverser les chats de LéautaudEt gloire à Don Juan d'avoir pris rendez-vousAvec la délaissée, que l'amour désavoueCette fille est trop vilaine, il me la fautGloire au premier venu qui passe et qui se taitQuand la canaille crie "Haro sur le baudet"Et gloire à Don Juan pour ses galants discoursÀ celle à qui les autres faisaient jamais la courCette fille est trop vilaine, il me la fautEt gloire à ce curé sauvant son ennemiLors du massacre de la Saint-BarthélémyEt gloire à Don Juan qui couvrit de baisersLa fille que les autres refusaient d'embrasserCette fille est trop vilaine, il me la fautEt gloire à ce soldat qui jeta son fusilPlutôt que d'achever l'otage à sa merciEt gloire à Don Juan d'avoir osé trousserCelle dont le jupon restait toujours baisséCette fille est trop vilaine, il me la fautGloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaudDégela dans sa main le pénis du manchotEt gloire à Don Juan qui fit reluire un soirCe cul déshérité ne sachant que s'asseoirCette fille est trop vilaine, il me la fautGloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saintSe borne à ne pas trop emmerder ses voisinsEt gloire à Don Juan qui rendit femme celleQui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelleCette fille est trop vilaine, il me la faut
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Par francesco le 6 Avril 2024 à 16:39
Jacques Brel
Je suis un vieux troubadourQui a conté beaucoup d'histoiresHistoires gaies, histoires d'amourEt sans jamais beaucoup y croireJ'ai chanté comme un grand livreDont chaque page était un rireJ'ai chanté la joie de vivreEn attendant celle de mourirJ'ai chanté mes belles idéesMais lorsque je dus les direCe qui en chant était légerEn paroles vous fit rireJ'ai chanté l'idéal aux enfantsPour leur donner un peu d'espoirEn me disant qu'en le chantantJe pourrais bien un jour y croireJ'ai chanté un chant d'amitiéQui était fait de mon coeurNous le criâmes souvent en choeurMais j'étais seul à le chanterJ'aurais voulu lever le mondeRien que pour lui, par bontéJ'aurais voulu lever le mondeMais c'est le monde qui m'a couchéJe suis un vieux troubadourQui chante encore pour chanterDes histoires, histoires d'amourPour faire croire qu'il est gaiUn troubadour désenchantéQui par une habitude vaineChante encore l'amitiéPour ne pas chanter la haine
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Par francesco le 6 Mars 2024 à 10:05
Georges Brassens
Les croquants vont en ville à cheval sur leur sous ,
Acheter des pucelles aux saintes bonnes gens ,
Les croquants leur mettent à prix d'argent
La main dessus , la main dessous ... ,
Mais la chair de Lisa , la chair fraîche de Lison
(Que les culs cousus d'or se fassent une raison !)
C'est pour la bouche du premier venu
Qui a les yeux tendres et les mains nues.
Les croquants , ça les attriste , ça les étonne , les étonne ,
Qu'une fille , une fille belle comme ça, s'abandonne , s'abandonne ,
Au premier ostrogoth venu : les croquants , ça tombe des nues.Les filles de bonnes mœurs , les filles de bonne vie ,
Qui ont vendu leur fleurette à la foire à l'encan ,
Vont se vautrer dans la couche des croquants ,
Quand les croquants en ont envie ... ,
Mais la chair de Lisa , la chair fraîche de Lison ,
(Que les culs cousus d'or se fassent une raison !)
N'a jamais accordé ses faveurs ,
A contre-sous , à contrecœur ...
Les croquants , ça les attriste , ça les étonne, les étonne ,
Qu'une fille , une fille belle comme ça , s'abandonne , s'abandonne ,
Au premier ostrogoth venu : les croquants , ça tombe des nues.
Les filles de bonne vie ont le cœur consistant ,
Et la fleur qu'on y trouve est garantie longtemps ,
Comme les fleurs en papiers des chapeaux ,
Les fleurs en pierre des tombeaux ...
Mais le cœur de Lisa , le grand cœur de Lison ,
Aime faire peau neuve avec chaque saison :
Jamais deux fois la même couleur ,
Jamais deux fois la même fleur ...
Les croquants , ça les attriste , ça les étonne , les étonne ,
Qu'une fille , une fille belle comme ça , s'abandonne , s'abandonne,
Au premier ostrogoth venu : les croquants , ça tombe des nues.
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Par francesco le 26 Février 2024 à 09:35
Francis Cabrel
Elle changeait les draps de l'hôtel
Les traces de doigts sur les poubelles
Petite hirondelle, au milieu des corbeaux
Elle chantait "Desperado"
Moi, j'avais du retard sur le sommeil
Je m'étais fait doubler par le soleil
Elle de l'autre côté du couloir
Elle faisait chanter les miroirs
J'ai passé une heure de sa vie
Une heure sous le soleil d'Algérie
Sous la course des planètes
Y'a des moments qu'on regrette
Derrière ses paupières mi-closes
Je voyais plus de gris que de rose
Quand je suis parti, j'ai bien compris
Que je perdais quelque chose
Ses enfants qui font rien à l'école
Et qui ont les poches pleines de tubes de colle
De toute façon personne ne t'aide
Quand tu t'appelles Saïd ou Mohamed
C'est le ciel en tôle ondulée pour toujours
C'est la fenêtre sur la troisième cour
C'est le cri des voisines plein les oreilles
Et les heures de mauvais sommeil
Mais s'il y a quelqu'un autour qui comprend
Le mauvais français le musulman
Sous la course des planètes
Ça serait bien qu'il s'inquiète
Avant que ses paupières n'explosent
Qu'elle prenne ce gris en overdose
Quand je suis parti j'ai bien compris
Qu'on y pouvait quelque chose...
Toi t'envoies dix francs
Pour les enfants du Gange
Parce que t'as vu les photos qui dérangent
T'envoies dix francs
Pour les enfants d'ailleurs
Parce que t'as vu les photos qui font peur
Et elle que tu croises en bas de chez toi
Elle que tu croises en bas de chez toi...
Depuis je suis retourné à Marseille
Ses amis n'ont pas de nouvelles
Y'a trop d'hirondelles
Ou trop de corbeaux
Elle a du changer de ghetto
Moi, je crois plutôt qu'elle
Change les draps d'un autre hôtel
D'autres traces de doigts
Sur d'autres poubelles
De l'autre côté d'un autre couloir
Elle doit faire chanter les miroirs
Chanter les miroirs
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Par francesco le 29 Janvier 2024 à 18:10
Pierre Tisserand
V’là trois millions d’années que j’ dormais dans la tourbe
Quand un méchant coup d’ pioche me trancha net le col
Et me fit effectuer une gracieuse courbe
À la fin de laquelle je plongeai dans l’ formol
D’abord on a voulu m’ consolider la face
On se mit à m’ brosser mâchoire et temporal
Suivit un shampooing au bichromate de potasse
Puis on noua un’ faveur autour d’ mon pariétalDu jour au lendemain je devins une vedette
Journaux, télévision, y en avait que pour moi
Tant et si bien du reste que les autres squelettes
Se jugeant délaissés me battaient un peu froid
Enfin les scientifiques suivant coutumes et us
Voulant me baptiser de par un nom latin
M’ont appelé Pithécanthropus Erectus
Erectus ça m’ va bien moi qu’étais chaud lapinEt ces messieurs savants à bottines et pince-nez
Sur le vu d’un p’tit os ou d’une prémolaire
Comprirent que j’ possédais de sacrées facultés
Qui me différenciaient des autres mammifères
Ils ont dit que j’étais un virtuose du gourdin
Qui assommait bisons, aurochs et bonne fortune
Que j’étais drôlement doué pour les petits dessins
De Vénus callipyge aux tétons comme la luneOn a dit que j’ vivais jadis dans une grotte
On a dit tellement d’ choses, tellement de trucs curieux
Qu’ j’étais couvert de poils et qu’ j’avais pas de culotte
Alors que j’habitais un pavillon d’ banlieue
Je m’appelais Tisserand et j’étais fonctionnaire
Tous les dimanches matins, je jouais au tiercé
Je portais des cols durs et des bandages herniaires
C’était avant la guerre, avant qu’ tout ait sautéC’était il y a maintenant bien trois millions d’années
Vous n’avez rien à craindre y a plus de retombées
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Par francesco le 7 Octobre 2023 à 21:36
Georges Brassens
Prince des monte-en-l’air et de la cambriole
Toi qui eus le bon goût de choisir ma maison
Cependant que je colportais mes gaudrioles
En ton honneur j’ai composé cette chanson
Sache que j’apprécie à sa valeur le geste
Qui te fit bien fermer la porte en repartant
De peur que des rôdeurs n’emportassent le reste
Des voleurs comme il faut c’est rare de ce temps
Tu ne m’as dérobé que le stricte nécessaire
Délaissant dédaigneux l’exécrable portrait
Que l’on m’avait offert à mon anniversaire
Quel bon critique d’art mon salaud tu ferais
Autre signe indiquant toute absence de tare
Respectueux du brave travailleur tu n’as
Pas cru décent de me priver de ma guitare
Solidarité sainte de l’artisanat
Pour toutes ces raisons vois-tu, je te pardonne
Sans arrière-pensée après mûr examen
Ce que tu m’as volé, mon vieux, je te le donne
Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains
D’ailleurs moi qui te parle, avec mes chansonnettes
Si je n’avais pas dû rencontrer le succès
J’aurais tout comme toi, pu virer malhonnête
Je serais devenu ton complice, qui sait
En vendant ton butin, prends garde au marchandage
Ne vas pas tout lâcher en solde au receleurs
Tiens leur la dragée haute en évoquant l’adage
Qui dit que ces gens-là sont pis que les voleurs
Fort de ce que je n’ai pas sonné les gendarmes
Ne te crois pas du tout tenu de revenir
Ta moindre récidive abolirait le charme
Laisse-moi je t’en prie, sur un bon souvenir
Monte-en-l’air, mon ami, que mon bien te profite
Que Mercure te préserve de la prison
Et pas trop de remords, d’ailleurs nous sommes quittes
Apres tout ne te dois-je pas une chanson
Post-Scriptum, si le vol est l’art que tu préfères
Ta seule vocation, ton unique talent
Prends donc pignon sur rue, mets-toi dans les affaires
Et tu auras les flics même comme chalands
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Par francesco le 7 Septembre 2023 à 23:54
Jacques Brel
C'est le plus vieux tango du monde
Celui que les têtes blondes
Ânonnent comme une ronde
En apprenant leur latin
C'est le tango du collège
Qui prend les rêves au piège
Et dont il est sacrilège
De ne pas sortir malin
C'est le tango des bons pères
Qui surveillent l'oeil sévère
Les Jules et les Prosper
Qui seront la France de demain
Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis
C'est le tango des forts en thème
Boutonneux jusqu'à l'extrême
Et qui recouvrent de laine
Leur coeur qui est déjà froid
C'est le tango des forts en rien
Qui déclinent de chagrin
Et qui seront pharmaciens
Parce que papa ne l'était pas
C'est le temps où j'étais dernier
Car ce tango rosa rosae
J'inclinais à lui préférer
Déjà ma cousine Rosa
Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis
C'est le tango des promenades
Deux par seul sous les arcades
Cernés de corbeaux et d'alcades
Qui nous protégeaient des pourquoi
C'est le tango de la pluie sur la cour
Le miroir d'une flaque sans amour
Qui m'a fait comprendre un beau jour
Que je ne serai pas Vasco de Gama
Mais c'est le tango du temps béni
Où pour un baiser trop petit
Dans la clairière d'un jeudi
A rosi cousine Rosa
Rosa rosa rosam
Rosae rosae rosa
Rosae rosae rosas
Rosarum rosis rosis
C'est le tango du temps des zéros
J'en avais tant des minces des gros
Que j'en faisais des tunnels pour Charlot
Des auréoles pour Saint François
C'est le tango des récompenses
Qui allaient à ceux qui ont de la chance
D'apprendre dès leur enfance
Tout ce qui ne leur servira pas
Mais c'est le tango que l'on regrette
Une fois que le temps s'achète
Et que l'on s'aperçoit tout bête
Qu'il y a des épines aux Rosa
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