• Ch. th."Guerres" ou "CON"

    Con 

    Damien Saez- Jeune et Con

    Eric Frasiak- Espèce de cons**Un gros con*- aaaaa

     François Béranger* L'État de merde*

    Francis Lalanne - La plus belle fois qu'on m'a dit je t'aime

    Georges Brassens- Le Roi des cons-« Le blason » -Ceux qui ne pensent pas comme nous  -Le temps ne fait rien à l'affaireMarinette *« Le pluriel »*La Rose, la Bouteille et laPoignée de main*

     Henri Tachan- La castagne *Serpents à sornettes*

     Jacques Brel- Les Bourgeois

    Pierre Perret- Le Con"les confinis'La mère des cons

     Renaud- Les dimanches à la conHexagone

    Serge Gainsbourg- Requiem Pour Un Con-

    Michel Buhler - Les Poissons Sont Des Cons  

     Vanessa Paradis-  La Chanson Des Vieux Cons

     

     

    Guerres

     

     Alain Bashung- "Mes prisons"

    Anna Marly-  Le chant des partisans-- 

     Aristide Bruant- Les loupiots

    Charles Aznavour- L'Amour et la Guerre...

    Charlélie Couture- Les enfants se battent

    Claude Léveillée- *Enfin revivre...

    Colette Magny- Répression 

    Bertrand Belin-  *Marguerite*

    Boris Vian - Le déserteur 

    Florent Pagny- Le Soldat

    François Béranger - 'Une ville' - Combien ça coûte ?  - « Ma fleur » - Paris-lumière** * L'État de merde*

    Frédérik Mey- A bas les armes

    Georges Brassens-Mourir pour des idées -LES DEUX ONCLES -LA GUERRE DE 14-18-La Tondue-

    *Honte a qui peut chanter*-  * La mauvaise herbe *Le vieux Normand 

    Gilles Servat- La Blanche Hermine

    "GRAND CORPS MALADE »-"résistance républicaine" 

    Graeme Allwright- *Le jour de clarté*

    Guy Béart- La guerre va chanter - Paix à la guerre« Le grand chambardement  -   La fenêtre- La bombe à neu-neu"Couleurs vous êtes des larmes" 

    Henri Tachan- La Censure -La Chasse -Le Parti Des P'tits Lapins - /Dans les grands magasins*

    Jacques Brel- "Les fenêtres"« Le diable (Ça va) »

    Jean-Roger Caussimon- Bordel à cul, charrette à bras 

    Jean Ferrat- La paix sur terreNuit et brouillard« Dans la jungle ou dans le zoo »-       *"Mon Chant est un Ruisseau" 

    Léo Ferré- "Je chante pour passer le temps" ALLENDE -Il n'y a plus rien

    Leny Escudero- *La Planète Des Fous*

    Les Rita Mitsouko- *Le petit train*

    Marc Ogeret- L'Internationale... 

    Michel Fugain - Le chiffon rouge  

    Michel Sardou- La marche en avant 

    Ninho- Caramelo 

    Nougaro Claude- Il y avait une ville♪ Harlem ♪ - Paris mai (Flomela)

    Pierre Perret- Mélangez-vousLa Bête est revenue  -Humour Liberté

    Renaud- *Boucan d'enfer*

    Richard cocciante- Un coup de soleil..

    Serge Gainsbourg- Le Poinçonneur des Lilas 

     Yannick Noah- *Aux arbres citoyens* 

    Yves Duteil- «La Légende Des Arbres»

     

  •                                 Paroles et musique: François Béranger, 1998

    Avant d'acheter ma carte Vermeil
    Pour faire des voyages au soleil
    Ou rentrer dans ma tour d'ivoire
    Pour enfin jouir de mes avoirs,
    Avant que ma tête soit ramollie,
    Avant que mon corps ait trop vieilli,
    Avant que les vers me ponctionnent,
    Je voudrais qu'on éclaire ma route,
    Que l'on m'explique
    Une fois pour toutes
    Comment l'État ça fonct–i–onne,
    Ce gros machin mystérieux
    Qui fait que les gens sont pas heureux.
    Je dis, avant que ma voix ne se perde:
    L'État, l'État, c'est... L'État de merde.

    Dire que l'État est scatologique,
    C'est pas vraiment très sympathique
    Pour la vraie fiente, le vrai crottin
    Qui engraisse si bien nos jardins.
    Comparer l'État à des tas
    De bouse, de purin, de lisier,
    C'est négatif comme postulat.
    On est quand même les héritiers
    De la Grande Révolution
    Que le monde entier nous envie
    Mais la pauvre vieille, pervertie,
    Épuisée par la concussion,
    N'a plus vraiment grand chose à perdre.
    L'État, l'État, c'est... L'État de merde.

    L'État après tout c'est virtuel.
    C'est comme le Bon Dieu et ses saints.
    Ça n'a pas d'existence réelle.
    Ça sort de nos esprits malsains
    Mais ça commande à la Justice,
    Ça fait la loi et la police,
    Ça joue avec le nucléaire,
    Ça décide si on fait la guerre
    Avec l'argent des citoyens.
    Avouez que c'est quand même pas rien.
    Faut croire qu'on a l'esprit patraque
    Pour supporter de telles arnaques.
    Masochistes, on aime bien marcher
    Dans l'État, dans l'État de merde.

    Ça fait soixante ans que je respire
    Et plus ça va, plus ça empire.
    Hier pour former ma jeunesse,
    J'ai eu ma petite guerre coloniale
    Et puis quarante de promesses,
    Raisons d'État, discours moral,
    Xénophobie et exclusion,
    Gouvernés par des maquignons.
    On se demande qui les a mis là...
    Pardi c'est vous, c'est nous, c'est moi!
    Demain l'Europe du Capital,
    La flexibilité mondiale.
    Désespéré, je m'asphyxie
    Dans l'État, dans l'État de merde.


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  •                                 Yves Duteil

    Un jour, le roi des arbres réunit ses sujets
    Dans son palais de marbre, au cœur de la forêt.
    Le chêne à Brocéliande, le cèdre du Liban
    Et le vieux pin des Landes conçurent un vaste plan.
    Le vent porta l'affaire à travers les forêts.
    Les arbres de la Terre ont déclaré la paix.
    Vivre était leur désir, porter chacun leurs fruits
    C'était "vaincre ou mûrir", leur devise et leur cri.

    Leurs fleurs, en grand mystère, imperceptiblement
    S'ouvraient vers la lumière en prenant tout leur temps
    Et du cœur des charpentes, des coques des bateaux
    Aux linteaux des soupentes et aux traverses du métro
    Du papier dans les livres et du corps des crayons
    Le bois semblait revivre et devenait chanson.
    Libres de leurs amarres, les mâts qui naviguaient
    Répondaient aux guitares et les arbres chantaient.

    Jamais de mémoire d'homme, on n'entendit ce chant
    Mais dans le cœur des ormes, il résonnait comme un printemps.
    Cyprès de Palestine et l'arbre de Judée
    Ont mêlé leurs racines autour de l'olivier.
    Les arbres de la Terre se sont tendu les mains
    Par-delà les frontières au-dessus des humains.
    Et la rose des vents, échangeant les pollens
    A mis du pommier blanc sur les fleurs de l'ébène.

    Et la rose des vents, échangeant les pollens
    A mis du pommier blanc sur les fleurs de l'ébène.
    Cette légende ancienne, on l'entend dans les bois
    Le vent dans les vieux chênes la chante encore parfois.
    Celui de Brocéliande et le cèdre au Liban
    Mais le vieux pin des Landes a brûlé entre-temps.
    Les saules ont tant versé de larmes de rosée
    Tant porté dans leurs feuilles les deuils du temps passé.

    Si nous n'entendions plus ce que le vent nous crie
    Les hommes auraient perdu la source de leur vie
    Et le parfum des fleurs, la pulpe de leurs fruits
    Déverseraient en vain au fond des cœurs meurtris
    Des torrents de douceur et des flots d'harmonie.


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  •                          Yannick Noah

    Le ciment dans les plaines coule jusqu'aux montagnes
    Cement in the plains flows to the mountains
    Poison dans les fontaines, dans nos campagnes
    Poison in the fountains, in the countryside
    De cyclones en rafales, notre histoire prend l'eau
    From hurricane to storm, our history sinks
    Reste notre idéal, "faire les beaux"
    But our ideal remains: To be beautiful

    verse

    S'acheter de l'air en barre, remplir la balance
    Buy air in bars, fill the scales
    Quelques pétrodollars, contre l'existence
    A few oil dollars for existence
    De l'Équateur aux pôles, ce poids sur nos épaules
    From equator to pole, this weight on our shoulders
    De squatteurs éphémères, maintenant, c'est plus drôle
    Of ephemeral dwellers... Now the fun's over

    chorus

    Puisqu'il faut changer les choses
    Since we have to change things
    Aux arbres citoyens
    Citizens trees!
    Il est grand temps qu'on propose
    It's about time we proposed
    Un monde pour demain
    A world for tomorrow!

    verse

    Aux arbres citoyens, quelques baffes à prendre
    To trees citizens, a few slaps in the face
    La veille est pour demain, des baffes à rendre
    The day before is for tomorrow, a few slaps to return
    Faire tenir debout une armée de roseaux
    Make an army of reeds stand upright
    Plus personne à genoux, fais passer le mot
    No more kneeling, spread the word

    bridge

    C'est vrai la Terre est ronde, mais qui viendra nous dire
    It's true the earth is round, but who's going to tell us
    Qu'elle l'est pour tout le monde et les autres à venir
    That it's round for everyone and everyone to come

    chorus

    Puisqu'il faut changer les choses
    Since we have to change things
    Aux arbres citoyens
    Citizens trees!
    Il est grand temps qu'on propose
    It's about time we proposed
    Un monde pour demain
    A world for tomorrow!

    chorus

    Puisqu'il faut changer les choses
    Since we have to change things
    Aux arbres citoyens
    Citizens trees!
    Il est grand temps qu'on s'oppose
    It is high time we oppose
    Un monde pour demain
    A world for tomorrow!

    bridge

    Plus le temps de savoir à qui la faute
    More time to know who the fault
    De compter sur la chance ou les autres
    To rely on luck or others
    Maintenant, on se bat
    Now we are fighting
    Avec toi, moi, j'y crois
    With you, I believe in it

    chorus

    Puisqu'il faut changer les choses
    Since we have to change things
    Aux arbres citoyens
    Citizens trees!
    Il est grand temps qu'on propose
    It's about time we proposed
    Un monde pour demain
    A world for tomorrow!

    outro

    Avec toi, moi, j'y crois
    With you, I believe in it
    Writer(s): Christophe Battaglia, Cyril Tarquiny

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  •                                                         Leny Escudero

     
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  •                  Georges Brassens

    " Cher monsieur, m’ont-ils dit, vous en êtes un autre ",
    Lorsque je refusai de monter dans leur train.
    Oui, sans doute, mais moi, j’fais pas le bon apôtre,
    Moi, je n’ai besoin de personn’ pour en être un.

    Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
    Est plus de quatre on est une bande de cons.
    Bande à part, sacrebleu! c’est ma règle et j’y tiens.
    Dans les noms des partants on n’verra pas le mien.

    Dieu! que de processions, de monomes, de groupes,
    Que de rassemblements, de cortèges divers, -
    Que de ligu’s, que de cliqu’s, que de meut’s, que de troupes!
    Pour un tel inventaire il faudrait un Prévert.

    Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
    Est plus de quatre on est une bande de cons.
    Bande à part, sacrebleu! c’est ma règle et j’y tiens.
    Parmi les cris des loups on n’entend pas le mien.

    Oui, la cause était noble, était bonne, était belle!
    Nous étions amoureux, nous l’avons épousée.
    Nous souhaitions être heureux tous ensemble avec elle,
    Nous étions trop nombreux, nous l’avons défrisée.

    Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
    Est plus de quatre on est une bande de cons.
    Bande à part, sacrebleu! c’est ma règle et j’y tiens.
    Parmi les noms d’élus on n’verra pas le mien.

    Je suis celui qui passe à côté des fanfares
    Et qui chante en sourdine un petit air frondeur.
    Je dis, à ces messieurs que mes notes effarent :
    " Tout aussi musicien que vous, tas de bruiteurs! "

    Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
    Est plus de quatre on est une bande de cons.
    Bande à part, sacrebleu! c’est ma règle et j’y tiens.
    Dans les rangs des pupitr’s on n’verra pas le mien.

    Pour embrasser la dam’, s’il faut se mettre à douze,
    J’aime mieux m’amuser tout seul, cré nom de nom!
    Je suis celui qui reste à l’écart des partouzes.
    L’obélisque est-il monolithe, oui ou non?

    Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
    Est plus de quatre on est une bande de cons.
    Bande à part, sacrebleu! c’est ma règle et j’y tiens.
    Au faisceau des phallus on n’verra pas le mien.

    Pas jaloux pour un sou des morts des hécatombes,
    J’espère être assez grand pour m’en aller tout seul.
    Je ne veux pas qu’on m’aide à descendre à la tombe,
    Je partage n’importe quoi, pas mon linceul.

    Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
    Est plus de quatre on est une bande de cons.
    Bande à part, sacrebleu! c’est ma règle et j’y tiens.
    Au faisceau des tibias on n’verra pas les miens.


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