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Par francesco le 10 Février 2018 à 18:30
Jeanne
Paroles et Musique: Georges Brassens 1962
Chez Jeanne, la Jeanne
Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu
On pourrait l'appeler l'auberge de Bon Dieu
S'il n'en existait déjà une
La dernière où l'on peut entrer
Sans frapper, sans montrer patte blancheChez Jeanne, la Jeanne
On est n'importe qui, on vient n'importe quand
Et, comme par miracle, par enchantement
On fait partie de la famille
Dans son cœur, en s'poussant un peu
Reste encore une petite placeLa Jeanne, la Jeanne
Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie
Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie
Par la façon qu'elle le donne
Son pain ressemble à du gâteau
Et son eau à du vin comme deux gouttes d'eauLa Jeanne, la Jeanne
On la paie quand on peut des prix mirobolants
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs
Un semblant d'accord de guitare
L'adresse d'un chat échaudé
Ou d'un chien tout crotté comm' pourboireLa Jeanne, la Jeanne
Dans ses ros's et ses choux n'a pas trouvé d'enfant
Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents
Et qu'on accroche à son corsage
Et qu'on arrose avec son lait
D'autres qu'elle en seraient tout's chagrinesMais Jeanne, la Jeanne
Ne s'en soucie pas plus que de colin-tampon
Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon
Quand elle est mère universelle
Quand tous les enfants de la terre
De la mer et du ciel sont à elle
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Par francesco le 10 Février 2018 à 18:08
Paroles: Paul Fort. Musique: Georges Brassens
Cette gerbe est pour vous Manon des jours heureux
Pour vous cette autre, eh! oui, Jeanne des soirs troublants
Plus souple vers l'azur et déchiré des Sylphes
Voilà tout un bouquet de roses pour Thérèse
Où donc est-il son fin petit nez qui renifle?
Au paradis? eh! non, cendre au Père-Lachaise
Plus haut, cet arbre d'eau qui rechute pleureur
En saule d'Orphélie, est pour vous, Amélie
Et pour vous ma douceur, ma douleur, ma folie!
Germaine Tourangelle, ô vous la plus jolie
Le fluide arc-en-ciel s'égrenant sur mon cœur
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Par francesco le 10 Février 2018 à 17:32
Colombine
Paroles: Paul Verlaine. Musique: Georges Brassens
Léandre le sot,
Pierrot qui d'un saut
De puce
Franchit le buisson,
Cassandre sous son
Capuce,Arlequin aussi,
Cet aigrefin si
Fantasque,
Aux costumes fous,
Les yeux luisant sous
Son masque,Do, mi, sol, mi, fa,
Tout ce monde va,
Rit, chante
Et danse devant
Une frêle enfant
MéchanteDont les yeux pervers
Comme les yeux verts
Des chattes
Gardent ses appas
Et disent:
"A bas Les pattes!"L'implacable enfant,
Preste et relevant
Ses jupes,
La rose au chapeau,
Conduit son troupeau
De dupes!
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Par francesco le 4 Février 2018 à 21:22
Nadine a Oilpé - Richard Gotainer
À oilpé Nadine, si t'es toujours à oilpé, hé
Comment je fais moi, Nadine à oilpé, pour te déshabiller?
À oilpé Nadine, si t'es toujours à oilpé, hé
Comment je fais moi, Nadine à oilpé, pour te déshabiller?
Jolie Nadine et moi, dis-moi, comment j'm'amuse avec le zip
Si de toi-même tu saques les nippes?
Jolie Nadine, dis où, où, où il est le mystère,
Le kiffe, sans fermeture éclair? À oilpé, où elle est la
magie?
Nadine jolie
À oilpé Nadine, si t'es toujours à oilpé, hé
Comment je fais moi, Nadine à oilpé, pour te déshabiller?
Jolie Nadine, toute nue, toute nue, je te veux nue sous tes
atours
Nue avec rubans tout autour
Jolie Nadine, frou-frous, enfile les bas, chérie
Frou-frous, mets les jolis habits.
Cache, cache, cache le fruit, cache le frifri, Nadine jolie.
Le taffetas, le nylon, la mousseline, night in white satin
Qu'est-ce que t'es belle dans la zibeline, oooooh Nadine
À oilpé Nadine, si t'es toujours à oilpé, hé
Comment je fais moi, Nadine à oilpé, pour te déshabiller?
Jolie Nadine, cool, cool, remets la culotte une minute
Même si y a le feu au calbute
Jolie Nadine, va, va, va chercher les bottines
Aboule, amène la crinoline
Cache, cache, cache le fruit, cache le frifri, Nadine jolie.
À poil c'est "has been", c'est obsolète, c'est obsolète
Laissez passer les femmes à voile
À poil c'est "has been", c'est obsolète, c'est obsolète
Halte à la femme à poil!
À oilpé Nadine, si t'es toujours à oilpé, hé
Comment je fais moi, Nadine à oilpé, pour te déshabiller?
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Par francesco le 3 Février 2018 à 22:09
Gilles Vigneault
Madame Adrienne
Madame Adrienne c’est une infirmière
Qu’un chagrin d’amour exila très tôt
Ses enfants sont ceux qu’le malheur génère
Et qu’on abandonn’ dans les hôpitaux…C’qui fait qu’au moment de prendr’ sa retraite
Madame Adrienne avait sept enfants
Trois petits garçons et quatre fillettes
Qui vivaient chez elle et disaient… Maman !
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas…
Elle avait vingt ans la belle Adrienne
Quand son amoureux devint son amant.
Leur bonheur durait depuis six semaines
Quand elle eut compris… qu’elle était maman !
L’honneur., . en ce temps voulait qu’on s’exile!
Garder le secret et faire semblant
Qu’on avait trouvé du travail en ville
Et qu’on reviendrait… pour le jour de l’an!
Elle ne fait peur…
Âgé de trois jours, baptisé Étienne…
L’enfant de l’amour était adopté.
On persuada la belle Adrienne
Qu’ainsi son secret serait bien gardé.
Le sort est cruel pour la fille-mère,
Mais avec le temps, les témoins s’en vont…
Elle est devenue la belle infirmière
Et n’a retenu… qu’à peine un prénom!
Elle ne fait peur à personne…
Il faut vous dire ici
Que Madame Adrienne
Pour ses quatre-vingts ans
Tenait toujours maison
Et faisait son marché.
Et… faisait des neuvaines
Rêvant de retrouver
Un beau jour… son garçon!
Or, un matin d’hiver,
L’ainée des quatre filles
Qui vivait avec elle et la suivait partout
La trouva affaiblie et se plaignant beaucoup…
Malgré les : « Je vais bien » et
« Ce n’est pas la peine! »
Armande a décidé : J’appelle un médecin.
Vint donc un homme âgé,
Au bord de la retraite
Qui remplaçait parfois un confrère occupé.
Il s’informe, il ausculte,
Examine et questionne
Et prescrit du repos.
La patiente à son tour
Se reprend à parler de sa vie d’infirmière.
Puis d’un chagrin d’amour
Et de l’enfant perdu
Puis de la barbarie au masque de vertu
Qui bannissait l’enfant
Le privant de sa mère
Au nom d’une morale
Insensible à l’amour!
Je reviendrai vous voir!
Il revient tous les jours.
C’est qu’il a soixante ans
Et qu’il s’appelle Étienne.
Il sait que sa maman s’appelait Adrienne
Et qu’il fut adopté…
Il sait bien où et quand…
Elle dit souvent, Madame Adrienne
Que les grands bonheurs ont le pas très lent.
Elle aura cent ans dans les trois semaines
Et sur son passé s’est repris vingt ans… !
Les enfants perdus qu’étaient sa famille
Ont tous des enfants… qu’elle gâte un peu…
Elle a les joues ros’s et les yeux qui brillent
Et plein de projets pour chacun d’entre eux…
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parleront pas…
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Par francesco le 21 Janvier 2018 à 16:18
Pierre Bachelet - Emmanuelle parole
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
Tu es encore
Presque une enfant
Tu n'as connu
Qu'un seul amant
Mais à vingt ans
Pour rester sage
L'amour est un
Trop long voyage
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
L'amour à cœur
Tu l'as rêvé
L'amour à corps
Tu l'as trouvé
Tu es en somme
Devant les hommes
Comme un soupir
Sur leur désir
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
Tu es si belle
Cherche le cœur
Trouve les pleurs
Cherche toujours
Cherche plus loin
Viendra l'amour
Sur ton chemin
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
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Par francesco le 9 Janvier 2018 à 18:05
Gérard Manset
Si notre ciel est toujours gris
Et si notre ventre est rempli
De pourriture
Ce n'est pas tant la nourriture
Qu'il en soit ainsi par l'exemple
Et tous les dieux de nos temples
Sous leur crâne en poussière
On dirait qu'ils sont fiers
De leurs idées
Sur leurs chevaux rayés
Les canons enrayés
De la beauté
Vivent les hommes
N'oubliez pas non plus
Qu'on ne reconnait plus
Ses amis
Les rides entrecroisées
Le visage froissé
De brebis
Vivent les hommes
Ils ont petits, grandis, démesurés
N'essayez de les mesurer
Ils ont des horizons plus hauts que des maisons
De dix étages et bien plus hauts que les nuages
Ils ont des horizons plus hauts que des maisons
De dix étages et bien plus hauts que les nuages
Le chagrin les domine
Comme un vieux puits de mine
Abandonné
Les profonds souterrains
Qui leur creusent les reins
Condamnés
Vivent les hommes
Chaque jour affairés
Le long des voies ferrées
De banlieue
Les voilà qui s'installent
A table, les mains sales
Au milieu
Ils ont petits, grandis, démesurés
N'essayez de les mesurer
{Ils ont des horizons plus hauts que des maisons
De dix étages et bien plus hauts que les nuages.}
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Par francesco le 7 Janvier 2018 à 18:29
Je Reviens Fanny - Charles Aznavour
Des fois j'ai fait le tour du monde
Laissant la brune pour la blonde
Mi prisonnier mi libre comme l'air
Je croyais qu'on cherche ses rêves
Sous d'autres cieux sur d'autres grèves
Comme on cherche un point d'eau dans le désert
Mais au bout des jours, des mois et des années
Quand j'ai pu mettre un peu d'ordre en mes idées
Sans prendre un instant de répit
J'ai repris le chemin du pays
Me voici
Je reviens
Vers ceux que j'aime
Je reviens
Toujours le même
Vers ce coin
De ma tendre bohème
Je reviens
À folle allure
Je reviens
Je vous assure
De plus loin
Que m'avait porté l'aventure
Je n'ai ni connu la gloire
Ni amasser l'or
Mais je suis par la mémoire
Riche comme un lord
Je reviens de ces voyages
Je reviens un peu plus sage
Juste assez pour ne plus m'en aller
Regardez
Je reviens
La joie me guide
Je reviens
Les yeux humides
Sans un brin d'aigreur
Mais plus de rides
Je reviens
Seul sans escorte
Je reviens
L'espoir me porte
Les copains
Ouvrez où j'enfonce la porte
Je suis là décor facile
Pris au jour le jour
Je veux un corps fragile
Donner mon amour
Je reviens
Ça roule et tangue
Je reviens
Parler ma langue
Et dire les mots que j'ai gardés
À une fille de mon quartier
Je reviens aimer et être aimé
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Par francesco le 21 Décembre 2017 à 09:51
Je suis l'homme, je suis l'enfant,
Je suis la femme noire, la femme jaune,
L'homme noir, l'homme jaune, L'homme blanc
Je suis l'oiseau
Et le poisson et la tortue
Et le cheval qui court.
Je suis l'herbe et l'arbre.
Je suis la mer et la montagne.
Si je fais du mal à une partie de moi,
A l'enfant qui est en moi,
A la femme qui est en moi,
De n'importe quel pays,
De n'importe quelle couleur,
Je me fais du mal à moi-même.
Aussi ai-je souvent mal
A toutes ces parties de moi
Mutilées, torturées, affamées,
En quelque lieu du monde.
Le jour approche
Où je serai entière et entier,
Où j'aurai assumé ma féminitude,
Ma mâlitude, ma négritude,
Ma jaunitude.
Je suis l'homme, je suis l'enfant,
Je suis la femme noire, la femme jaune,
L'homme noir, l'homme jaune, L'homme blancJulos Beaucarne
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Par francesco le 7 Décembre 2017 à 22:24
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Les anges zéro
Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Chante pour moi, louis, oh oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J'ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire? C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu'on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?Ce serait rigolo
Allez louis,…
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