•                 Michel Fugain         

    Chante la vie chante
    Comme si tu devais mourir demain
    Chante comme si plus rien n'avait d'importance
    Chante, oui chante
    Aime la vie aime
    Comm' un voyou comm' un fou comm' un chien
    Comme si c'était ta dernière chance
    Chante oui chante
    Tu peux partir quand tu veux
    Et tu peux dormir où tu veux
    Rêver d'une fille
    Prendre la Bastille
    Ou claquer ton fric au jeu
    Mais n'oublie pas.
    Refrain
    Chante la vie chante
    Comme si tu devais mourir demain
    Chante comme si plus rien n'avait d'importance
    Chante, oui chante
    Fête fais la fête
    Pour un amour un ami ou un rien
    Pour oublier qu'il pleut sur tes vacances
    Chante oui chante
    Et tu verras que c'est bon
    De laisser tomber sa raison
    Sors par les fenêtres
    Marche sur la t^te
    Pour changer les traditions
    Mais n'oublie pas.
    Refrain
    Chante la vie chante
    Comme si tu devais mourir demain
    Chante comme si plus rien n'avait d'importance
    Chante, oui chante
    La la la....

    votre commentaire
  •                                   Charles Aznavour

    Ils sont venus
    Ils sont tous là
    Dès qu'ils ont entendu ce cri
    Elle va mourir, la mamma
    Ils sont venus
    Ils sont tous là
    Même ceux du sud de l'Italie
    Y a même Giorgio, le fils maudit
    Avec des présents plein les bras
    Tous les enfants jouent en silence
    Autour du lit sur le carreau
    Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
    C'est un peu leurs derniers cadeaux
    A la mamma

    On la réchauffe de baisers
    On lui remonte ses oreillers
    Elle va mourir, la mamma
    Sainte Marie pleine de grâces
    Dont la statue est sur la place
    Bien sûr vous lui tendez les bras
    En lui chantant Ave Maria
    Ave Maria
    Y a tant d'amour, de souvenirs
    Autour de toi, toi, la mamma
    Y a tant de larmes et de sourires
    A travers toi, toi, la mamma

     

    Et tous les hommes ont eu si chaud
    Sur les chemins de grand soleil
    Elle va mourir, la mamma
    Qu'ils boivent frais le vin nouveau
    Le bon vin de la bonne treille
    Tandis que s'entassent pêle-mêle
    Sur les bancs, foulards et chapeaux
    C'est drôle on ne se sent pas triste
    Près du grand lit de l'affection
    Y a même un oncle guitariste
    Qui joue en faisant attention
    A la mamma

    Et les femmes se souvenant
    Des chansons tristes des veillées
    Elle va mourir, la mamma
    Tout doucement, les yeux fermés
    Chantent comme on berce un enfant
    Après une bonne journée
    Pour qu'il sourit en s'endormant
    Ave Maria
    Y a tant d'amour, de souvenirs
    Autour de toi, toi, la mamma
    Y a tant de larmes et de sourires
    A travers toi, toi la mamma
    Que jamais, jamais, jamais
    Tu nous quitteras...


    votre commentaire
  •                           Jacques Brel              

    Adieu l’Émile je t’aimais bien
    Adieu l’Émile je t’aimais bien, tu sais
    On a chanté les mêmes vins
    On a chanté les mêmes filles
    On a chanté les mêmes chagrins
    Adieu l’Émile je vais mourir
    C’est dur de mourir au printemps, tu sais
    Mais j’pars aux fleurs la paix dans l’âme
    Car vu qu’t’es bon comme du pain blanc
    Je sais qu’tu prendras soin d’ma femme
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    J’veux qu’on s’amuse comme des fous
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou

    Adieu Curé je t’aimais bien
    Adieu Curé je t’aimais bien, tu sais
    On n’était pas du même bord
    On n’était pas du même chemin
    Mais on cherchait le même port
    Adieu Curé je vais mourir
    C’est dur de mourir au printemps, tu sais
    Mais j’pars aux fleurs la paix dans l’âme
    Car vu que t’étais son confident
    Je sais qu’tu prendras soin d’ma femme
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    J’veux qu’on s’amuse comme des fous
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou

    Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien
    Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien, tu sais
    J’en crève de crever aujourd’hui
    Alors que toi tu es bien vivant
    Et même plus solide que l’ennui
    Adieu l’Antoine je vais mourir
    C’est dur de mourir au printemps, tu sais
    Mais j’pars aux fleurs la paix dans l’âme
    Car vu que tu étais son amant
    Je sais qu’tu prendras soin d’ma femme
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    J’veux qu’on s’amuse comme des fous
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou

    Adieu ma femme je t’aimais bien
    Adieu ma femme je t’aimais bien, tu sais
    Mais je prends l’train pour le bon Dieu
    Je prends le train qui est avant l’tien
    Mais on prend tous le train qu’on peut
    Adieu ma femme, je vais mourir
    C’est dur de mourir au printemps, tu sais
    Mais j’pars aux fleurs les yeux fermés, ma femme
    Car vu qu’j’les ai fermés souvent
    Je sais qu’tu prendras soin d’mon âme
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    J’veux qu’on s’amuse comme des fous
    J’veux qu’on rie
    J’veux qu’on danse
    Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou


    votre commentaire
  •  

    PAROLES: Jacques Douai -

    Les noces D'or par Jean-Pierre Ferland

    Je crois et pourtant
    Je n'aurais jamais cru
    Autant d'anniversaires
    En si peu de saisons.

    Depuis déjà longtemps
    Je ne les compte plus
    De la même manière
    De la même façon.

    Avec le temps qui court
    Depuis que je sais que tu m'aimes
    Je compte tout par jours,
    Par nuits et par semaines.

    Je ne t'embrasse plus
    Je ne prends plus le temps
    De te dire: «Je t'aime»
    Encore et mieux qu'avant.

    Mais tu n'as rien perdu
    Dans l'âge et dans le temps
    Au fin fond de moi-même
    Je reste ton amant.

    Si les gestes ont changé
    Le goût reste le même
    Après le cinquantième
    Comme avant le premier.

    Dernier bout de ma vie
    Ma seule et ma dernière
    Bon anniversaire
    Mon amour, mon amie.

    Hommage à mes parents: Denyse et Edouard Fleury
    50 ans de mariage: «1954 - 21 août - 2004»


    votre commentaire
  •                       Georges Brassens     

    Grand-père suivait en chantant
    La route qui mène à cent ans.
    La mort lui fit, au coin d’un bois,
    Le coup du père François.

    Il avait donné de son vivant
    Tant de bonheur à ses enfants
    Qu’on fit, pour lui en savoir gré,
    Tout pour l’enterrer.

    Et l’on courut à toutes jam-
    -Bes quérir une bière, mais…
    Comme on était légers d’argent,
    Le marchand nous reçut à bras fermés

    « Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices,
    Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse…
    Les morts de basse condition,
    C’est pas de ma juridiction. »

    Or, j’avais hérité de grand-père
    Une paire de bottes pointues.
    S’il y a des coups de pied quelque part qui se perdent,
    Celui-là toucha son but.

    C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
    C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
    Ah ! c’est pas joli…
    Ah ! c’est pas poli…
    A une fesse qui dit merde à l’autre.

    Bon papa,
    Ne t’en fais pas,
    Nous en viendrons
    À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond.

    Le mieux à faire et le plus court,
    Pour que l’enterrement suivît son cours,
    Fut de borner nos prétentions
    À une bière d’occasion.
    Contre un pot de miel, on acquit
    Les quatre planches d’un mort qui
    Rêvait d’offrir quelques douceurs
    À une âme sœur.
    Et l’on courut à toutes jam-
    -Bes quérir un corbillard, mais…
    Comme on était légers d’argent,
    Le marchand nous reçut à bras fermés.
    « Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices,
    Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse…
    Les morts de basse condition,
    C’est pas de ma juridiction. »

    Ma botte partit, mais je me refuse
    De dire vers quel endroit,
    Ça rendrait les dames confuses
    Et je n’en ai pas le droit.

    C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
    C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
    Ah ! c’est pas joli…
    Ah ! c’est pas poli…
    A une fesse qui dit merde à l’autre.

    Bon papa,
    Ne t’en fais pas,
    Nous en viendrons
    À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond.

    Le mieux à faire et le plus court,
    Pour que l’enterrement suivît son cours,
    Fut de porter sur notre dos
    Le funèbre fardeau.
    S’il eût pu revivre un instant,
    Grand-père aurait été content
    D’aller à sa dernière demeure
    Comme un empereur.
    Et l’on courut à toutes jam-
    -bes quérir un goupillon, mais…
    Comme on était légers d’argent,
    Le marchand nous reçut à bras fermés.
    « Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices,
    Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse…
    Les morts de basse condition,
    C’est pas de ma juridiction. »

    Avant même que le vicaire
    Ait pu lâcher un cri,
    Je lui bottai le cul au nom du Père,
    Du Fils et du Saint-Esprit.

    C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
    C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
    Ah ! c’est pas joli…
    Ah ! c’est pas poli…
    A une fesse qui dit merde à l’autre.

    Bon papa,
    Ne t’en fais pas,
    Nous en viendrons
    À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond,
    À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique