-
Par francesco le 17 Octobre 2020 à 10:55
Michel Fugain
Chante la vie chante Comme si tu devais mourir demain Chante comme si plus rien n'avait d'importance Chante, oui chante Aime la vie aime Comm' un voyou comm' un fou comm' un chien Comme si c'était ta dernière chance Chante oui chante Tu peux partir quand tu veux Et tu peux dormir où tu veux Rêver d'une fille Prendre la Bastille Ou claquer ton fric au jeu Mais n'oublie pas. Refrain Chante la vie chante Comme si tu devais mourir demain Chante comme si plus rien n'avait d'importance Chante, oui chante Fête fais la fête Pour un amour un ami ou un rien Pour oublier qu'il pleut sur tes vacances Chante oui chante Et tu verras que c'est bon De laisser tomber sa raison Sors par les fenêtres Marche sur la t^te Pour changer les traditions Mais n'oublie pas. Refrain Chante la vie chante Comme si tu devais mourir demain Chante comme si plus rien n'avait d'importance Chante, oui chante La la la....
votre commentaire -
Par francesco le 11 Octobre 2020 à 09:48
Charles Aznavour
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mammaOn la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi, la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi, la mammaEt tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit de l'affection
Y a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mammaEt les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourit en s'endormant
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi, la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras...
votre commentaire -
Par francesco le 23 Août 2020 à 15:35
Jacques Brel
Adieu l’Émile je t’aimais bien
Adieu l’Émile je t’aimais bien, tu sais
On a chanté les mêmes vins
On a chanté les mêmes filles
On a chanté les mêmes chagrins
Adieu l’Émile je vais mourir
C’est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j’pars aux fleurs la paix dans l’âme
Car vu qu’t’es bon comme du pain blanc
Je sais qu’tu prendras soin d’ma femme
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
J’veux qu’on s’amuse comme des fous
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou
Adieu Curé je t’aimais bien
Adieu Curé je t’aimais bien, tu sais
On n’était pas du même bord
On n’était pas du même chemin
Mais on cherchait le même port
Adieu Curé je vais mourir
C’est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j’pars aux fleurs la paix dans l’âme
Car vu que t’étais son confident
Je sais qu’tu prendras soin d’ma femme
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
J’veux qu’on s’amuse comme des fous
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou
Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien
Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien, tu sais
J’en crève de crever aujourd’hui
Alors que toi tu es bien vivant
Et même plus solide que l’ennui
Adieu l’Antoine je vais mourir
C’est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j’pars aux fleurs la paix dans l’âme
Car vu que tu étais son amant
Je sais qu’tu prendras soin d’ma femme
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
J’veux qu’on s’amuse comme des fous
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou
Adieu ma femme je t’aimais bien
Adieu ma femme je t’aimais bien, tu sais
Mais je prends l’train pour le bon Dieu
Je prends le train qui est avant l’tien
Mais on prend tous le train qu’on peut
Adieu ma femme, je vais mourir
C’est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j’pars aux fleurs les yeux fermés, ma femme
Car vu qu’j’les ai fermés souvent
Je sais qu’tu prendras soin d’mon âme
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
J’veux qu’on s’amuse comme des fous
J’veux qu’on rie
J’veux qu’on danse
Quand c’est qu’on m’mettra dans l’trou
votre commentaire -
Par francesco le 28 Juin 2020 à 21:42
PAROLES: Jacques Douai -
Les noces D'or par Jean-Pierre Ferland
Je crois et pourtant
Je n'aurais jamais cru
Autant d'anniversaires
En si peu de saisons.
Depuis déjà longtemps
Je ne les compte plus
De la même manière
De la même façon.
Avec le temps qui court
Depuis que je sais que tu m'aimes
Je compte tout par jours,
Par nuits et par semaines.
Je ne t'embrasse plus
Je ne prends plus le temps
De te dire: «Je t'aime»
Encore et mieux qu'avant.
Mais tu n'as rien perdu
Dans l'âge et dans le temps
Au fin fond de moi-même
Je reste ton amant.
Si les gestes ont changé
Le goût reste le même
Après le cinquantième
Comme avant le premier.
Dernier bout de ma vie
Ma seule et ma dernière
Bon anniversaire
Mon amour, mon amie.
Hommage à mes parents: Denyse et Edouard Fleury
50 ans de mariage: «1954 - 21 août - 2004»
votre commentaire -
Par francesco le 11 Juin 2020 à 09:49
Georges Brassens
Grand-père suivait en chantant
La route qui mène à cent ans.
La mort lui fit, au coin d’un bois,
Le coup du père François.Il avait donné de son vivant
Tant de bonheur à ses enfants
Qu’on fit, pour lui en savoir gré,
Tout pour l’enterrer.Et l’on courut à toutes jam-
-Bes quérir une bière, mais…
Comme on était légers d’argent,
Le marchand nous reçut à bras fermés« Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices,
Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse…
Les morts de basse condition,
C’est pas de ma juridiction. »
Or, j’avais hérité de grand-père
Une paire de bottes pointues.
S’il y a des coups de pied quelque part qui se perdent,
Celui-là toucha son but.
C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
Ah ! c’est pas joli…
Ah ! c’est pas poli…
A une fesse qui dit merde à l’autre.
Bon papa,
Ne t’en fais pas,
Nous en viendrons
À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond.
Le mieux à faire et le plus court,
Pour que l’enterrement suivît son cours,
Fut de borner nos prétentions
À une bière d’occasion.
Contre un pot de miel, on acquit
Les quatre planches d’un mort qui
Rêvait d’offrir quelques douceurs
À une âme sœur.
Et l’on courut à toutes jam-
-Bes quérir un corbillard, mais…
Comme on était légers d’argent,
Le marchand nous reçut à bras fermés.
« Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices,
Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse…
Les morts de basse condition,
C’est pas de ma juridiction. »
Ma botte partit, mais je me refuse
De dire vers quel endroit,
Ça rendrait les dames confuses
Et je n’en ai pas le droit.
C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
Ah ! c’est pas joli…
Ah ! c’est pas poli…
A une fesse qui dit merde à l’autre.
Bon papa,
Ne t’en fais pas,
Nous en viendrons
À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond.
Le mieux à faire et le plus court,
Pour que l’enterrement suivît son cours,
Fut de porter sur notre dos
Le funèbre fardeau.
S’il eût pu revivre un instant,
Grand-père aurait été content
D’aller à sa dernière demeure
Comme un empereur.
Et l’on courut à toutes jam-
-bes quérir un goupillon, mais…
Comme on était légers d’argent,
Le marchand nous reçut à bras fermés.
« Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices,
Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse…
Les morts de basse condition,
C’est pas de ma juridiction. »
Avant même que le vicaire
Ait pu lâcher un cri,
Je lui bottai le cul au nom du Père,
Du Fils et du Saint-Esprit.
C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre,
Ah ! c’est pas joli…
Ah ! c’est pas poli…
A une fesse qui dit merde à l’autre.
Bon papa,
Ne t’en fais pas,
Nous en viendrons
À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond,
À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique