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Chants thèmes "Les Vieux"ou "la Mort"
Les Vieux
Charles Aznavour- 'LA MAMMA'
Bernard HAILLANT -Le jour où nous serons vieux
François Béranger- Le Vieux
Georges Brassens- Le vieux Normand -Le Vieux Léon- Grand-père..- 'Trompe La Mort'- Le Boulevard du temps qui passe** - *« Celui qui a mal tourné »
Henri TACHAN - "Pas vieillir , pas mourir"
Jacques Brel- Vieillir -**Les vieux*
Jean-Roger Caussimon- L'aïeul
Léo Ferrer- *Avec le temps…*
Serge Reggiani- ♪ La Vieillesse ♪
La Mort
Charles Aznavour- 'LA MAMMA'
Charles Trenet- «Je chante»
Claude Nougaro- *Dansez sur moi*
Félix Leclerc- les Escaliers devant-
Francis Cabrel- Des roses et des orties - « C'était l'hiver »
Georges Brassens -Mourir pour des idées -Pauvre Martin- Bonhomme- Le
fantôme- Supplique Pour être Enterré Sur Une Plage De Sète-Les
Funérailles D'antan - "Le Testament"- L'ancêtre -Le Vieux Léon- La ballade des
cimetières- Tu t'en iras les pieds devant- *Pensées des morts"- 'Trompe La Mort'- « La messe au pendu » - *Élégie à un rat de cave* - « Les quat'z'arts »- *Le 22 Septembre* - ONCLE ARCHIBALD
Gilbert Bécaud -l'Enterrement de Cornélius»-Quand il est mort, le poète-
Guy Béart - Hôtel-Dieu - au bout du chemin-« Cercueil àroulettes »-
Mourir en vacances- *Chanson pour ma vieille*
Henri Tachan- C'est drôle un mort -
Hubert Félix Thiéfaine- Alligators 427
Jacques Brel- Voir un ami pleurer - Jojo- *Le Moribond*- Les marquises et "The Marquesas"- *Vivre Debout*- *Allons il faut partir*- La mort
Jean-Jacques Goldman- “Puisque tu pars”
Jacques Higelin- Je suis mort qui, qui dit mieux-
Jean Ferrat- « Tu aurais pu vivre »
Jean-Pierre Ferland- Les noces D'or
Léo Ferrer- *Ne chantez pas la mort- "A mon enterrement"
Michel Fugain- Chante comme si tu devais mourir demain
Michel Rivard- Oh! Petits enfants...- Nana Mouskouri- *«Tous Les Arbres Sont En Fleurs »
Patrice Michaud- --La saison des pluies- -
Par francesco le 23 Janvier 2024 à 10:19
Georges Brassens
Il y avait des temps et des temps
Qu’je n’m’étais pas servi d’mes dents
Qu’je n’mettais pas d’vin dans mon eau
Ni de charbon dans mon fourneau
Tous les croqu’-morts, silencieux
Me dévoraient déjà des yeux
Ma dernière heure allait sonner
C’est alors que j’ai mal tourné
N’y allant pas par quatre chemins
J’estourbis en un tournemain
En un coup de bûche excessif
Un noctambule en or massif
Les chats fourrés, quand ils l’ont su
M’ont posé la patte dessus
Pour m’envoyer à la Santé
Me refaire une honnêteté
Machin, Chose, Un tel, Une telle
Tous ceux du commun des mortels
Furent d’avis que j’aurais dû
En bonn’ justice être pendu
A la lanterne et sur-le-champ
Y s’voyaient déjà partageant
Ma corde, en tout bien tout honneur
En guise de porte-bonheur
Au bout d’un siècle, on m’a jeté
A la porte de la Santé
Comme je suis sentimental
Je retourne au quartier natal
Baissant le nez, rasant les murs
Mal à l’aise sur mes fémurs
M’attendant à voir les humains
Se détourner de mon chemin
Y’en a un qui m’a dit: " Salut!
Te revoir, on n’y comptait plus"
Y’en a un qui m’a demandé
Des nouvelles de ma santé
Lors, j’ai vu qu’il restait encor
Du monde et du beau mond’ sur terre
Et j’ai pleuré, le cul par terre
Toutes les larmes de mon corps
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Par francesco le 13 Janvier 2024 à 23:26
Georges Brassens
Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
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Par francesco le 18 Novembre 2023 à 16:00
Francis Cabrel
Elle disait "j’ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m’attend, je l’ai déjà vécu.
C’est plus la peine"Elle disait... Que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœurElle disait... Que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœurLe vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir des ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blancElle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœurElle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur...
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Par francesco le 16 Juin 2023 à 08:36
Georges Brassens
Les copains affligés, les copines en pleurs
La boîte à dominos enfouie sous les fleurs
Tout le monde équipé de sa tenue de deuil
La farce était bien bonne et valait le coup d’œil
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
L’enterrement paraissait officiel. Bravo!
Le mort ne chantait pas : "Ah! c’qu’on s’emmerde ici!"
Il prenait son trépas à cœur, cette fois-ci
Et les bonshomm’s chargés de la levée du corps
Ne chantaient pas non plus "Saint-Eloi bande encor!"
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Le macchabée semblait tout à fait mort. Bravo!
Ce n’étaient pas du tout des filles en tutu
Avec des fess’s à claque et des chapeaux pointus
Les commères choisies pour les cordons du poêle
Et nul ne leur criait: "A poil! A poil! A poil!"
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Les pleureuses sanglotaient pour de bon. Bravo!
Le curé n’avait pas un goupillon factice
Un de ces goupillons en forme de phallus
Et quand il y alla de ses de profondis
L’enfant de chœur répliqua pas morpionibus
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Le curé venait pas de Camaret. Bravo!
On descendit la bière et je fus bien déçu
La blague maintenant frisait le mauvais goût
Car le mort se laissa jeter la terr’ dessus
Sans lever le couvercle en s’écriant "Coucou!"
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Le cercueil n’était pas à double fond. Bravo!
Quand tout fut consommé, je leur ai dit : "Messieurs
Allons faire à présent la tournée des boxons!"
Mais ils m’ont regardé avec de pauvres yeux
Puis ils m’ont embrassé d’une étrange façon
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Leur compassion semblait venir du cœur. Bravo!
Quand je suis ressorti de ce champ de navets
L’ombre de l’ici-gît pas à pas me suivait
Une petite croix de trois fois rien du tout
Faisant, à elle seul’, de l’ombre un peu partout
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Les revenants s’en mêlaient à leur tour. Bravo!
J’ai compris ma méprise un petit peu plus tard
Quand, allumant ma pipe avec le faire-part
J’m’aperçus que mon nom, comm’ celui d’un bourgeois
Occupait sur la liste une place de choix
Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
J’étais le plus proch’ parent du défunt. Bravo!
Adieu! les faux tibias, les crânes de carton
Plus de marche funèbre au son des mirlitons
Au grand bal des quat’z’arts nous n’irons plus danser
Les vrais enterrements viennent de commencer
Nous n’irons plus danser au grand bal des quat’z’arts
Viens, pépère, on va se ranger des corbillards
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Par francesco le 21 Janvier 2023 à 22:06
Claude Nougaro
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Le soir de vos fiançailles
Dansez dessus mes vers luisants
Comme un parquet de Versailles
Embrassez-vous, enlacez-vous
Ma voix vous montre la voie
La voie lactée, la voie clarté
Où les pas ne pèsent pas
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Qui tourne comme un astre
Étrennez-vous, étreignez-vous
Pour que vos cœurs s'encastrent
Tel un tapis, tapis volant
Je me tapis sous vos pieds
C'est pour vous tous que sur mes doigts
La nuit je compte mes pieds
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Hé hé hé
Ok!
Ça y est!
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Le soir de mes funérailles
Que la vie soit feu d'artifice
Et la mort un feu de paille
Un chant de cygne s'est éteint
Mais un autre a cassé l'œuf
Sous un saphir en vrai saphir
Miroite mon sillon neuf
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
Dansez sur moi
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