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Par francesco le 28 Août 2019 à 09:33
Christophe
Seul, seul dans la nuit qui ne dit rien
Les tabourets du bar me regardent
Et mon piano bleu sourit
Seul, seul dans la nuit qui ne dit rien
Le vieux garçon chinois me sourit
Et mon piano bleu s'ennuie
Vous, les ladies un peu bizarres
Vous, les danseurs en habit noir
Je vous ai fait valser ce soir
Moi, le pianiste du bar
Pour vous, je n'ai pas un regard
Valentino des grands boulevards
Qui venez briller là, pour un soir
Mes mains blanches vous caressent, lady,
Sur mon piano, elles me sourient
Je vous ai fait pleurer ce soir
Moi, le pianiste du bar
Quand je vous accorde un regard
Vous, les déesses en satin noir
Vous rougissez sous votre fard
Sur mon piano bleu endormi
Mes doigts dansent sur un tango d'ennui
A quoi rêvez-vous donc, lady,
Assise au tabouret du bar ?
Les verres se vident sans espoir
Sur un dernier tango sans vie
Seul, le garçon chinois me sourit
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Par francesco le 5 Juillet 2019 à 16:53
Anne Vanderlove
Quand je vois une fontaine
J'ai envie de m'arrêter
Pour y déposer ma peine
Et j'ai envie d'oublier
Que je m'appelle Marjolaine
Que je n'ai pas rencontré
Ni deux, ni trois capitaines
Sans doute ils m'ont oubliée...
Il n'y a plus de fontaine
Sur la route de Dijon
Il y a eu trop de garçons
Il y a eu trop de "Je t'aime !"
Il y a eu trop de chansons
Pour l'eau d'une seule fontaine
Sur une branche de chêne
Le rossignol peut chanter
Qu'il y a longtemps que je t'aime
Que jamais je n' t'oublierai
Mais si je reste vilaine
Et si je reste oubliée
Au bord de quelque fontaine
Qui donc viendra m'y chercher ?
Il n'y a plus de fontaine
Sur la route de Dijon
Ce n'est que dans les chansons
Que la pauvre Marjolaine
Se console de sa peine
Avec les jolis garçons
La chanson de l'eau est mienne
Et je reste ensorcelée
Quand je vois une fontaine
Où venir me reposer
Et si j'oublie d'oublier
Quelques rêveries anciennes
Et si je joue les sirènes
Qui donc pourrait m'en blâmer ?
Il n'y a plus de fontaine
Sur la route de Dijon
On n'y cueille plus les joncs
Et se fane la verveine
Le fils du roi se promène
Au bout d'une autre chanson...
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Par francesco le 5 Juillet 2019 à 16:32
Anne Vanderlove
Devant le vieux café
Les volets sont tirés
On a fermé boutique
C'est la fin de l'été
Et les rues désertées
S'ouvrent à d'autres musiquesPlus de chansons plus de bateaux
De filles ni de pianos
Ni de balades au bord de l'eau
La la la la la la...
Au bout de la jetée
Le port abandonné
Se profile en silence
Quelques derniers voiliers
Aux mats désaccordés
Se souviennent des danses
Plus de chansons plus de bateaux
De filles ni de pianos
Ni de balades au bord de l'eau
La la la la la la...
Une aile désolée
D'oiseau en mal d'été
Déchire le nuage
On ne vient plus danser
On ne vient plus rêver
Sur la petite plage
Plus de chansons plus de bateaux
De filles ni de pianos
Ni de balades au bord de l'eau
La la la la la la...
Devant le vieux café
Les volets sont tirés
On a fermé boutique
C'est la fin de l'été
Et les rues désertées
S'ouvrent d'autres musiques
Plus de chansons plus de bateaux
De filles ni de pianos
Ni de balades au bord de l'eau
La la la la la la...
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Par francesco le 28 Juin 2019 à 23:36
Gilbert Becaud
Il y a tout au long des marchés de Provence
Qui sentent, le matin, la mer et le Midi
Des parfums de fenouil, melons et céleris
Avec dans leur milieu, quelques gosses qui dansent
Voyageur de la nuit, moi qui en ribambelle
Ai franchi des pays que je ne voyais pas
J´ai hâte au point du jour de trouver sur mes pas
Ce monde émerveillé qui rit et qui s´interpelle
Le matin au marché
Voici pour cent francs du thym de la garrigue
Un peu de safran et un kilo de figues
Voulez-vous, pas vrai, un beau plateau de pêches
Ou bien d'abricots ?
Voici l'estragon et la belle échalote
Le joli poisson de la Marie-Charlotte
Voulez-vous, pas vrai, un bouquet de lavande
Ou bien quelques œillets ?
Et par dessus tout ça on vous donne en étrenne
L'accent qui se promène et qui n'en finit pas
Mais il y a, tout au long des marchés de Provence
Tant de filles jolies, tant de filles jolies
Qu'au milieu des fenouils, melons et céleris
J'ai bien de temps en temps quelques idées qui dansent
Voyageur de la nuit, moi qui en ribambelle
Ai croisé des regards que je ne voyais pas
J'ai hâte au point du jour de trouver sur mes pas
Ces filles du soleil qui rient et qui m'appellent
Le matin au marché
Voici pour cent francs du thym de la garrigue
Un peu de safran et un kilo de figues
Voulez-vous, pas vrai, un beau plateau de pêches
Ou bien d'abricots ?
Voici l'estragon et la belle échalote
Le joli poisson de la Marie-Charlotte
Voulez-vous, pas vrai, un bouquet de lavande
Ou bien quelques œillets ?
Et par dessus tout ça on vous donne en étrenne
L'accent qui se promène et qui n'en finit pas
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Par francesco le 5 Mai 2019 à 23:59
- Mannick -
Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants ne les entraînent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile dehorsJe connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir
Et les vagues jamais ne les ont emportés
Leur voyage est fini avant de commencerJe connais des bateaux tellement enchaînés
Qu’ils ont désappris comment se libérer !
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûr de ne pas chavirerJe connais des bateaux qui s’en vont à plusieurs
Affronter le grand vent au-delà de la peur
Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
Sur les routes de la mer où les mène leur jeuJe connais des bateaux qui n’ont jamais fini
De partir encore chaque jour de leur vie
Et qui ne craignent pas parfois de s’élancer
Côte à côte en avant au risque de sombrerJe connais des bateaux qui reviennent au port
Lacérés de partout mais plus braves et plus forts
Je connais des bateaux débordants de soleil
Quand ils ont partagé des années de merveillesJe connais des bateaux qui reviennent toujours
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour
Tout prêts à déployer leurs ailes de géants
Parce qu’ils ont un coeur à taille d’océan.Paroles et Musique: Mannick ( Marie-Annick Rétif ) - 1980
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