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Par francesco le 19 Mars 2018 à 09:22
L'homme à la moto - (Edith Piaf)
Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région.
Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait
Les ongles pleins de cambouis mais sur les biceps il avait
Un tatouage avec un cur bleu sur la peau blême
Et juste à l'intérieur, on lisait : "Maman je t'aime"
Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou
On la prenait en pitié, une enfant de son âge
Car tout le monde savait bien qu'il aimait entre tout
Sa chienne de moto bien davantage…
Refrain
Marie-Lou la pauvre fille l'implora, le supplia
Dit : "Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t'en vas…"
Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement
Dans le bruit de la machine et du tuyau d'échappement
Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux
Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu
Contre une locomotive qui filait vers le midi
Et quand on débarrassa les débris…Paroles: Jean Dréjac. -Musique: Lieber, Stoller
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Par francesco le 16 Mars 2018 à 18:19
Yves Montand
LA BICYCLETTEQuand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bon copains
Y'avait Fernand y'avait Firmin
Y'avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
Nous étions tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette
Faut dire qu'elle y mettait du coeur
C'était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans la fougères
Nos bicyclette
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de reinettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le coeur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette
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Par francesco le 14 Mars 2018 à 08:57
Paroles de la chanson Chahut-bahut par Guy Béart
Grand-père est prolétaire
Papa consommateur
Moi je suis contestataire
Voici pourquoi quand il s'agit de déménager
Le bahut de la salle-à-manger
Quel chahut on a eu
Pour déplacer l'bahut
Chacun tenait sa méthode
Pour le glisser le long de l'escalier
Et le conduire au grenier
Chacun s'accrochait à son opinion
En échangeant quelques gnons
Corps à corps métaphore
Et vase dans l'décor
Moi je ne suis pas d'accord
Chahut-bahut, chahut-bahutGrand-mère lit son bréviaire
Maman l'Observateur
Moi je suis contestataire
Sacré bahut quand on se mit à l'emporter
Chacun tira de son côté
Quel chahut on a eu
Pour déplacer l'bahut
Moi je veux le mettre en pièces
Pour le manier plus commodément
Faut l'couper en éléments
Ma sœur veut se servir d'une manivelle
C'est une intellectuelle
Et Papa pas à pas le pousse par le bas
Moi je ne transige pas
Chahut-bahut, chahut-bahut
Chahut-bahut, chahut-bahut
Enfin vaille que vaille
Le bahut s'ébranla
En faisant trembler les murailles
Ne me demandez pas comment il arriva
Cahin-caha dans le brouhaha
Quel chahut on a eu
Pour déplacer l'bahut
On en discutait encore
Lorsque soudain comme je l'avais prévu
Dans un grand chahut-bahut
Le revoici qui traverse le plafond
Et tranche la discussion
Et l'bahut on l'a eu à peine sur les bras
Qu'toute la maison s'effondra
Et l'bahut on l'a eu à peine sur les bras
Qu'toute la maison s'effondra
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Par francesco le 11 Mars 2018 à 09:56
Le monuments aux oiseaux (1971)
- François Béranger
Voilà le Soleil
On ne l´attendait plus, sui-là!
Qui fait fumer le vieux goudron mouillé
A moins que ce soit les phares d´une balayeuse
Qui racle dans la nuit toutes les saloperies
Ça y est, je l´ai enfin trouvée
Mais je ne sais pas où elle est
Je marche dans la forêt des rues
Je sonne aux portes, on croit qu´ j´ai bu
Si jamais vous l´apercevez
Dites-lui que je l´attends où elle sait
Elle ne pourra pas se tromper
Ça fait mille ans qu´on est à se chercher
Sous le monument aux oiseaux
Suspendu entre deux eaux
Dans le ciel
Voilà le bonheur
On ne l´attendait plus, sui-là!
Qui me transforme en gros ballon de joie
A moins qu´ ce soit un air que m´ joue mon pote
Le pote qui prend mes nerfs pour des cordes à violon
Ça y est, j´ l´ai enfin trouvée
Mais je ne sais pas où elle est
J´ai arpenté tous les quartiers
Sauf l´échangeur et l´ Grand Marché
Où es-tu, amour? Que fais-tu?
Par quel inconnu es-tu retenue?
Ta mémoire s´est-elle envolée
Que tu ne te souviennes vraiment plus
Du monument aux oiseaux
Suspendu entre deux eaux
Dans le ciel?
Voilà le printemps
On ne l´attendait plus, sui-là!
Qui fait vibrer la ville qui dormait
A moins que ce soit
Tous les gaz délétères
Qui se propagent en pourrissant la Terre
Ça y est, je l´ai enfin trouvée
Mais je ne sais pas où elle est
Le mieux c´est de ne plus marcher
Par crainte de m´en éloigner
Je m´assieds dans le terrain vague
Là où la lune fait pousser des forêts
Peut-être en y croyant encore
Vais-je m´envoler très loin de mon corps
Jusqu´au monument aux oiseaux
Suspendu entre deux eaux
Dans le ciel
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Par francesco le 11 Mars 2018 à 00:04
Locomotive d'or, aussi riche en pistons,
Aussi chargée d'essieux que de siècles un sépulcre,
Locomotive d'or, croqueuse d'un charbon
Plus fruité, plus juteux que l'est la canne à sucre,
Locomotive d'or,
Sans un soupçon de suie, sans une ombre de lucre,
Tu me fis visiter tes Congos, tes Gabons,
Tes Oubangui-Chari et tes Côte-d'Ivoire
Où de blancs éléphants m'aspergeaient de mémoire.
Locomotive d'or.Je reluquais le rail, assis sur ma valoche
Et l'horloge vaquait dans l'espace vaquant,
Le silence avouait quelque chose qui cloche
Quand soudain retentit la clameur de Tarzan,
Quand soudain j'entendis un autre son de cloche,
Tu arrivais enfin du fond du cœur du temps,
Tes plumes de vapeur sur ta face de tigre,
Tes faisceaux de sagaies, tes boucliers de cuivre
Locomotive d'or.
Locomotive d'or, de bondir à ton bord
Me donna même joie qu'au sexe de la femme
Mon corps ne m'aidait plus qu'à survoler mon corps,
Ma chair devint esprit, et mon âme Tam-tam,
Tam tam, tam tam, oui oui, tam tam d'âme,
Partout, dedans, dehors,
Et de toutes ses dents, succulente banane,
Kenny Clarke riait comme un enfant s'endort.
Comme un enfant s'endort,
Comme un enfant s'endort,
Kenny Clarke riait comme un enfant s'endort,
Comme un enfant s’endort ayant vu le miracle,
Comme un enfant s'endort dans l'œuf ailé de Pâques,
Dans l'amour tournoyant.
Locomotive d'or
Tout le monde va descendre dans la gare divine,
Dans la gare divine, le chef de gare est aimé,
Dans la gare divine la locomotive d'or va souffler,
Comme un enfant s'endort.
La locomotive d'or.
Comme un enfant s'endort,
La locomotive d'or.
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