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Par francesco le 30 Août 2018 à 23:29
François Béranger
TRAIN CORAIL
Dans un joli train corail
Bercé par le son des rails
Je regarde un cinéma
Sur la vitre en Sécurit.
Le ciel et les champs vont vite
Bousculant les vaches au pré.
Ça sent l'irréalité
Ça sent l'absurde à plein nez.
Tiens mes doigts sont des stylos
Et mes ongles sont des plumes
Ils s'échappent vers l'écran
Sans rien demander à personne.
Personne c'est moi, je vous signale.
Ça fait drôle de savoir ça.
Sur l'écran inaltérable,
Incassable, impitoyable,
Je vois nos amours de gare
Nos adieux d'aérogare.
Y'a toujours un train qui part
Qui traverse des lieux sans nom.
Tu sais, faut vraiment que j'y aille
Je sais pas où, c'est trop con.
Je te donne comme seuls gages
Mon absence et mon silence.
Mon amour, ma vie, mon coeur
Il faut en faire bon usage.
Ce film est vraiment pas bon du tout.
L'absurde est décidément banal.
Dans un vilain train corail
Réveillé au bruit des rails
J'en ai marre de subir
Cette histoire sans plaisir.
Si tu veux vraiment des trains
Des quais, des gares, des départs,
Je te dis OK Bibi
Mais prenons ce train de nuit
Celui qui a les roues en or
Celui où personne ne dort
Un immense wagon-lit
Des amours sur les boiseries.
Et ce train qui cahote sans merci
Rythmera nos étreintes infinies.
Dans un joli train corail
Bercé par le son des rails
Je regarde un cinéma
Sur la vitre en Sécurit.
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Par francesco le 30 Août 2018 à 23:06
François Béranger
LE TÉLÉPHONE
Le train cahote le froid grelotte
Le sommeil ne m'a pas quitté
Les aiguillages font un carnage
De bruits de fers écartelés
Je suis toujours dans ma nuit
Lové dans le ventre de mon lit
Toi seule pouvait me réveiller
En me disant des mots secrets
Qui maintenant pourrait bien me chanter
La musique de nos matins
Qui maintenant pourrait bien ressembler
A ton corps contre le mien
REFRAIN:
Le téléphone n'a pas sonné
Pourquoi n'as-tu jamais appelé
Je suis resté immobile et muet
A t'espérer pendant des journées
L'usine résonne je me cramponne
A des images du temps passé
Le temps flemmarde le jour s'attarde
Quand donc finira la journée
Je suis toujours dans ma nuit
Lové dans le ventre de mon lit
Toi seule me faisait traverser
Ces heures où je suis prisonnier
Qui maintenant pourrait bien éclairer
Le gris sale de cet atelier
Qui maintenant pourrait bien effacer
La fatigue de mon dos courbé
REFRAIN
Le jour recule la foule bouscule
Le soir finit par arriver
Visages vidés aux yeux crevés
Les wagons crachent des fatigués
Bientôt je serai dans ma nuit
Lové dans le ventre de mon lit
Autrefois je t'imaginais
Debout à la sortie du quai
Qui maintenant viendra illuminer
Les rues noires de la banlieue
Qui maintenant me ferait m'arrêter
N'importe où pour voir mes yeux
Le téléphone ne a pas sonné
Pourquoi n'as-tu jamais appelé
Ce soir peut-être
Ou bien demain
Ou bien jamais
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Par francesco le 17 Août 2018 à 08:58Moi mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m'ont porté de l'école à la guerre
J'ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misèreMoi mes souliers ont passé dans les prés
Moi mes souliers ont piétiné la lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d'une.Sur mes souliers y'a de l'eau des rochers
D'la boue des champs et des pleurs de femmes
J'peux dire qu'ils ont respecté le curé
L'pays, l'bon Dieu et l'âmeS'ils ont marché pour trouver l'débouché
S'ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever
Mais devenu plus sageTous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de guerre
Un jour cesseront d'user les planchers
Peut être cette semaineMoi mes…
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Par francesco le 17 Août 2018 à 00:00
Guy Béart "Les Souliers (dans La Neige)"
Dans la neige y avait des souliers, deux souliers,
dans la neige, qui étaient oubliés.
Passe un homme qui marche à grands pas, à grands pas,
passe un homme qui ne les voit pas.
Le deuxième dans la nuit glacée,
le deuxième glisse, il est pressé.
Le troisième met le pied dessus,
le troisième n'a rien aperçu.
Dans la neige y avait deux souliers,
dans la neige, qui étaient oubliés.
Une femme qui regarde mieux, -garde mieux,
une femme ne croit pas ses yeux.
Le prochain dit: "Ils sont trop petits".
Le prochain trop vite est reparti.
Combien d'hommes qui passent sans voir?
Combien d'hommes qui n'ont pas d'espoir?Quelle chance, je suis arrivé!
Quelle chance, je les ai trouvés!
J'ai couru nu-pieds tant de chemins,
j'ai couru, je les prends dans ma main.
Je les chauffe, ils sont encore froids,
je les chauffe en les gardant sur moi.
O miracle, les petits souliers,
ô miracle, sont juste à mon pied!
Dans la neige ils m'étaient promis,
dans la neige je cherche une amie.
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Par francesco le 14 Juillet 2018 à 23:00
Charles Trenet
♪ Tiens Il Pleut ♪
Est-ce un ange qui passe
Masquant d'un coup d'aile
Un morceau d'espace
Dans un coin du ciel ?
Non, le soleil brille
Et pourtant des yeux, des beaux yeux de fille
S'embrument un peu
{Refrain:}
Tiens, il pleut, il pleut
Pourtant le ciel est bleu
Comme c'est curieux
De voir tomber la pluie
En plein midi
Au soleil éblouie
Oui, oui, de voir tomber la pluie
Tiens tiens tiens tiens il pleut, il pleut
Ce n'est qu'un petit nuage
Qui fait ce qu'il peut
Pour rafraichir le temps
Juste un instant
Dans son petit voyage.
Larmes d'amour au soleil envolées
Mini chagrin de vacances
Larmes d'amour qui savent si bien tomber
Qu'elles ne tombent jamais
En trop grande abondance
Tiens, c'est vite passé
La pluie vient de cesser
Seule sur ton nez
Il y a encore chérie,
Une petite goutte de pluie.
Larmes d'amour au soleil envolées
Mini chagrin de vacances
Larmes d'amour qui savent si bien tomber
Qu'elles ne tombent jamais
En trop grande abondance
Tiens, c'est vite passé
La pluie vient de cesser
Seule sur ton nez
Il y a encore chérie,
Une petite goutte de pluie.
Une petite goutte de pluie.
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