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Par francesco le 5 Février 2020 à 23:58
Henri Tachan
Quand on parle de la pluie On pense pas à la guerre Quand on parle du beau temps On pense pas à l'hiver Quand on parle de la pluie Quand on parle du beau temps C'est pas parc' qu'on est con C'est parc' qu'on est content! Le sieur Bernard-Henri Vend sa philosophie A la tarte à la crème, L'audimat a bondi: El quaïda, youkaïdi, A encore fait des siennes, Mais je te l'dis, ma poule, C'qui fait craquer les foules, Péter l'applaudimètre, Ce qui fait un carton C'est pas le Téléthon, Non, c'est le Thermomètre! Quand on parle de la pluie On pense pas au cancer Quand on parle du beau temps On pense pas à Drucker Quand on parle de la pluie Quand on parle du beau temps C'est pas parc' qu'on est con C'est parc' qu'on est content! Quelques politichiens S'étripent comme des chiens Sur la première chaîne, Le citoyen Sarko, Ce rusé renardeau, Fait toujours salle pleine, Mais je te l'dis, ma biche, C' qui nous plaît, pauvr'es ou riches, Nous fascine, nous entraîne, C'est pas les gens d'en haut, Non, c'est la météo Pour la semaine prochaine Quand on parle de la pluie On pense qu'on est moins triste Quand on parle du beau temps On pense pas au dentiste Quand on parle de la pluie Quand on parle du beau temps C'est pas parc' qu'on est con C'est parc' qu'on est content! On cause, on cause, on cause, "Fouteballe" ou cirrhose, Au Café du Commerce On taille une p'tite bavette Entre deux anisettes Sur le fric, sur la fesse Mais je te l'dis, cocotte, L'Universelle Parlotte, La plus sérieuse affaire Ce qui unit les gens C'est pas l'cul ni l'argent: C'est le temps qu'il va faire! Quand on parle de la pluie On pense pas à la mort Quand on parle du beau temps C'est qu'on espère encore Quand on parle de la pluie Quand on parle du beau temps C'est pas parc' qu'on est con C'est parc' qu'on est content! Quand on parle de la pluie Quand on parle du beau temps C'est pas parc' qu'on est con C'est parc' qu'on est content!
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Par francesco le 5 Février 2020 à 23:43
Henri Tachan
Quand elle arrive à sa table habituelle
J'ai tant envie d'être sa sentinelle
J'ai tant envie d'être de la clientèle
J'ai tant envie de jeter mes écuelles
Mais je n'ose pas, mais je n'ose pas
Et le maître d'hôtel:
Bonjour Madame, bien dormi?
Bonjour Madame, bon appétit!
Saumon fumé, filet de sole
Pouilly Fuissé, profiteroles
Pâté de canard, agneau rôti
Demi Pommard, salade de fruits?
Merci Madame, bon appétit,
Garçon, ici!
Quand elle s'assoit à sa table habituelle
Escorté d'un banquier d'la clientèle
J'ai tant envie de l'appeler infidèle
J'ai tant envie de pleurer dans mes gamelles
Mais je n'ose pas, mais je n'ose pas
Quand elle s'assoit et qu'elle ne pense pas
A moi qui crève au milieu de mes plats
Avec mes mots d'amour qui ne serviront pas
J'ai tant envie de faire un coup d'éclat
Mais je n'ose pas, mais je n'ose pas
Et le maître d'hôtel:
Bonjour Madame, bien dormi?
Bonjour Madame, bon appétit!
Saumon fumé, filet de sole
Pouilly Fuissé, profiteroles
Pâté de canard, agneau rôti
Demi Pommard, salade de fruits?
Merci Madame, bon appétit,
Garçon, ici!
Mais le jour où de sa table habituelle
Elle m'a fait signe de venir auprès d'elle
J'ai laissé là aussitôt pêle-mêle
Mes rinces-doigts, mes verres et ma vaisselle
Pour le première fois, pour la première fois
Elle m'a sourit elle m'a dit au-revoir
Mais dans ses yeux il y avait mon regard
Elle a tendu sa main vers mon espoir
Mais dans sa main... il n'y avait qu'un... pourboire!
Bonjour Madame, bien dormi?
Merci Madame, bon appétit!
Saumon fumé, filet de sole
Pouilly Fuissé, profiteroles
Pâté de canard, agneau rôti
Demi Pommard, salade de fruits
Merci Madame, merci Madame
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Par francesco le 4 Décembre 2019 à 23:25
Guy Béart
Le monde a mal aux pieds
Ses chaussures, ses chaussures
Le monde a mal aux pieds
Ses chaussures sont serrées
Il a beau s’en acheter de nouvelles
Il grandit bien trop vite pour elles
Il a beau les prévoir sans lacets
C’est des bottes de sept lieues qu’il faudrait
Où est la fenêtre, que je l’ouvre un peu?
Elle est là peut-être, dans tes yeux
Le monde a mal aux genoux
Ça cavale, ça cavale
Le monde a mal aux genoux
Ça cavale comme fou
Il a beau monter sur sa machine
Pour la faire tourner il s’échine
Il a beau s’arrêter sur un banc
V’là le banc qui se met en mouvement
Où est la fenêtre, que je l’ouvre un peu?
Elle est là peut-être, dans tes yeux
Le monde a mal aux dents
Elles lui poussent, elles lui poussent
Le monde a mal aux dents
Elles lui poussent en même temps
Il a beau s’arracher les molaires
Elles lui poussent à nouveau de travers
Il a beau préserver ses racines
V’là ses dents de sagesse qui le minent
Où est la fenêtre, que je l’ouvre un peu?
Elle est là peut-être, dans tes yeux
Le monde a mal au corps
Sa chemise, sa chemise
Le monde a mal au corps
Sa chemise l’étrangle à mort
Il a beau couper son col ses manches
Elles l’étranglent à nouveau à la hanche
Il a beau jeter tous ses vêtements
Il a mal à sa peau maintenant
Où est la fenêtre, que je l’ouvre un peu?
Elle est là peut-être, dans tes yeux
Le monde a mal au coeur
A la foire, à la foire
Le monde a mal au coeur
A la foire des malheurs
Il a beau répéter qu’il s’en fout
Il se sent accroché malgré tout
Il a beau vouloir prendre la fuite
Il est là vissé sur le grand huit
Fais sauter en marche, vienne que pourra
Pour rejoindre l’arche de tes bras
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Par francesco le 29 Novembre 2019 à 22:52
Calogero
Son père ne voulait pas
Qu'elle fasse de petits pas
Chassés ou entrechats
Qu'elle devienne petit rat d'opéra
Elle avait une magique
Petite boite à musique
Une danseuse mécanique
Elle s'inventait des spectacles uniquesOh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoitOh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoitOh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoitOh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoitMais elle ne voulait pas
Rester plantée là
Car la vie cloue au sol
Souvent les gens qui rêvent qu'ils s'envolent
La vie les étrique
Dans des boites à musique
Travaillant sa technique
Elle est devenue danseuse classiqueC'est elle qui s'envole
Elle qui virevolte
Et qui tournoie
Et qui décolle
Puis se reçoitElle qui quitte le sol
Et qui s'envole
Et qui tournoie
Et qui virevolte
A l'opéra
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Par francesco le 29 Novembre 2019 à 21:47
Les Frères Jacques
Les boîtes à musique
Sont des mécaniques
Un peu fantastiques
Magiques et mystiques
Tantôt poétiques
Tantôt sarcastiques
Avec un rien d’ingénu
Elles ont des musiques
Caractéristiques
Des airs ironiques
Aristocratiques
Qui vous communiquent
L’émoi romantique
Parfum des temps révolus
Ah, dansez marquise
Ah, marquis dansez
La gavotte exquise
Du temps passé
D’abord la danse
Puis la romance
Et l’insouciance
La défaillance
Voici que s’ouvrent les bras de faïence
Sur des dentelles d’Italie
Les boucles blondes
Les tailles rondes
Qui se confondent
Sous les rotondes
On se retrouve dans un autre monde
Parmi les brumes de l’oubli
Rubans et cravates
Aux tons écarlates
Charmants diplomates
Bretteurs et pirates
Dames délicates
Beautés que l’on flatte
Dans les bosquets de Marly
Mais ces acrobates
Ces aristocrates
N’ont pas d’omoplates
De cœur ni de rate
Car les automates
Ne sont que des boîtes
Des roues des fils des poulies
Frêles mécaniques
Qu’il faut remonter
La boîte à musique
Va s’arrêter
Les boîtes à musiques
Sont des mécaniques
Un peu fantastiques
Magiques et mystiques
Mais les automates
Ne sont que des boîtes
Des roues des fils des...
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