•                                     LOU & LENNI-KIM

    Elle est debout juste derrière moi
    Elle me sourit, détourne les yeux
    Je crois comprendre son drôle de jeu
     
    Quand je le vois, je ne suis plus moi
    Je deviens rouge et parle tout bas
    Le souffle court j’ai le cœur qui bat
     
    M’éloigner
    C’est la seule chose à faire
    J’ai le cœur à l’envers
    Je sens comme un pouvoir
    Qui me tire au-delà
    Du mur qui nous sépare!
     
    Mais pourquoi
    Je n’ose rien lui dire
    Je le veux que pour moi
    Sa lumière, son sourire
    Traversant pour un soir
    Ce mur qui nous sépare!
     
    Mais pourtant
    Lorsque je pense à elle
    Je me sens infidèle
    Je veux fuir dans la nuit
    Pour voir ma coccinelle
    J’ai le cœur un duel!
     
    Toi et moi
    Si nous pouvions nous voir
    Au-delà du miroir
    Bas les masques pour un soir
    Brisons de part en part
    Ce mur qui nous sépare
     
    Je ne comprends pas ce que je veux
    Je ne peux pas tomber amoureux
    D'où vient ce sentiment mystérieux?
     
    Un jour viendra, tu découvriras
    Le bonheur d'être à deux, toi et moi
    Lorsqu’on se serrera dans nos bras
     
    Mais pourquoi si mon cœur est ailleurs
    Je sens dans mon âme une chaleur
    Un frisson qui me porte bonheur
     
    Pourtant je le ressens
    Ce tourbillon de sentiment
    Qui nous emporte au firmament
    Dans le soleil et dans le vent
    Comme une chance unique
    Un tournoiement magique
     
    C’est fort quand je le vois
    Je veux crier sur tous les toits
    Notre amour qui nous tend les bras
    Mais je sais que je ne dois pas
    Ce n’est pas le moment
    Il faut être patients
    Être patients
     
    Je sais qu’un jour on s’envolera
    Car mon amour un jour tu verras
    Qu’auprès de moi tu deviendras toi!
     
    Je ne comprends pas ce que je veux
    Je ne peux pas tomber amoureux
    D'où vient ce sentiment mystérieux
     
    Nous serons réunis dans la nuit
    Comme dans le jour oú tous ce qui brille
    Sera notre amour à l'infini
     
    Malgré ce grand mur qui nous sépare
    L’amour traverse de part en part
    Nous sommes ensemble, une force rare!
     
    Pour toi je patienterai toute une vie
    Car oui je t’aime à la folie
    Je t’aimerai à l’infini...

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  •                                    Francis Cabrel

    Le soir tombait de tout son poids au dessus de la rivière
    Je rangeais mes cannes
    On ne voyait plus que du feu
    Je l'ai vu s'approcher la tête ailleurs dans ses prières
    Il m'a semblé voir trop briller ses yeux
    Je lui ai dit
    Si tu pleures pour un garçon tu seras pas la dernière
    Souvent, les poissons sont bien plus affectueux
    Va faire un petit tour, respire le grand air!
    Après, je te parlerai de l'amour
    Si je me souviens un peu
    Elle m'a dit
    Elle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir
    Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
    C'est un mauvais rêve, oublie-le!
    Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs
    Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
    Sur les murs de la cabane du pêcheur, viens t'asseoir
    Je lui ai dit
    Le monde est pourtant pas si loin, on voit les lumières
    Et la terre peut faire tous les bruits qu'elle veut
    Y a sûrement quelqu'un qui écoute là-haut dans l'univers
    Peut-être qu'tu demandes plus qu'il ne peut?
    Oh, elle m'a dit
    Elle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir
    Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
    C'est un mauvais rêve, oublie-le!
    Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs
    Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
    Sur les murs de la cabane du pêcheur viens t'asseoir
    Elle m'a dit
    Elle a dit finalement, je brûle de tout savoir
    Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
    Y a sûrement de la place pour deux!
    Cette route ne mène nulle part
    Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
    Sur les murs de la cabane du pêcheur
    On va comparer nos malheurs là, dans la cabane du pêcheur
    Partager un peu de chaleur là, dans la cabane du pêcheur
    Moi, j'attends que le monde soit meilleur là, dans la cabane du pêcheur

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  •                                             Daniel Darc

    La pluie qui tombe
    M’effraie un peu
    Comme les larmes
    Qui coulent de tes yeux
    Le temps n’attend pas, tu le sais
    Seuls les regrets semblent parfaits
    Il est dangereux
    De se pencher au-dedans
    Les robes de mariée, c’est salissant

    Les regrets, ça va droit au cœur
    Et ça y reste
    Jusqu’à ce qu’on meure

    La pluie qui tombe
    Se calme un peu
    La nuit approche
    Et je m’en veux
    De n’avoir pas
    Lu dans tes yeux
    Celui qui sait
    Est malheureux
    Il est dangereux
    De se pencher au-dedans
    Les robes de mariée
    Sont maculées de sang

    Les regrets, ça va droit au cœur
    Et ça y reste
    Jusqu’à ce qu’on meure
    Les regrets, ça va droit au cœur
    Et ça y reste
    Jusqu’à ce qu’on meure

    Quand on est mort, que reste-t-il ?
    Quelques bouquets de roses inutiles
    Bien trop fragiles.


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  •                                          Georges Brassens

    Je vivais à l'écart de la place publique,
    Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
    Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
    Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
    Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
    Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
    Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
    J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
    Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
    Divulguer avec qui, et dans quell' position
    Je plonge dans le stupre et la fornication?
    Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
    Passeront illico pour de fieffé's salopes,
    Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
    Combien je recevrai de coups de revolver!

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    A toute exhibition, ma nature est rétive,
    Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
    Je ne fais voir mes organes procréateurs
    A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
    Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
    Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
    Dois-je les arborer plus ostensiblement,
    Comme un enfant de chur porte un saint sacrement?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    Une femme du monde, et qui souvent me laisse
    Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
    M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
    Des parasit's du plus bas étage qui soit...
    Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
    Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
    En criant sur les toits, et sur l'air des lampions:
    " Madame la marquis' m'a foutu des morpions! "?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
    Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
    Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
    Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
    En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
    Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
    Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
    Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    Avec qui, ventrebleu! faut-il que je couche
    Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches?
    Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
    Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar'?
    Pour exciter le peuple et les folliculaires,
    Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
    Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
    Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
    Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
    Si je me déhanchais comme une demoiselle
    Et prenais tout à coup des allur's de gazelle?
    Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
    De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
    Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
    Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées!

    Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
    Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
    J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
    Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
    Si le public en veut, je les sors dare-dare,
    S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
    Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
    Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.


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  •                                      Jean-Louis Murat

    Tout ce qui mène au tombeau
    Ici-bas devient beau
    Fait la mélancolie
    Des gens de mon pays
    Je voulais te dire
    Ne pleure pas caillou
    Je t'aime
    Fini jeunesse embaumée
    En biaude de damné
    Sans ordre ni beauté
    On s'entend murmurer
    Je voulais te dire
    Reviens ma vèle craintive
    Boire à cette eau limpide
    Je voulais te dire
    La guirlande de serpents
    M'empoisonne le sang
    Le venin qui m'a fait
    Me condamne au passé

    Je voulais te dire
    Nous si fragiles que nous sommes
    Si fragiles en hommes
    Tous nos boeufs immolés
    N'y pourront rien changer

    Je voulais te dire
    Reviens princesse mongole
    En ombre sur le sol
    Je voulais te dire

    Car rien n'émeut cette terre
    Ni charniers ni prières
    Seule vit la cruauté
    Au coeur de nos rochers

    Je voulais te dire
    A l'inconnu qui m'apaise
    Aux entrailles de braises
    Je voulais te dire
    Tu ne vas pas mourir demain
    Tu ne vas pas mourir encore


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