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Par francesco le 3 Juillet 2020 à 10:05
LOU & LENNI-KIM
Elle est debout juste derrière moiElle me sourit, détourne les yeuxJe crois comprendre son drôle de jeuQuand je le vois, je ne suis plus moiJe deviens rouge et parle tout basLe souffle court j’ai le cœur qui batM’éloignerC’est la seule chose à faireJ’ai le cœur à l’enversJe sens comme un pouvoirQui me tire au-delàDu mur qui nous sépare!Mais pourquoiJe n’ose rien lui direJe le veux que pour moiSa lumière, son sourireTraversant pour un soirCe mur qui nous sépare!Mais pourtantLorsque je pense à elleJe me sens infidèleJe veux fuir dans la nuitPour voir ma coccinelleJ’ai le cœur un duel!Toi et moiSi nous pouvions nous voirAu-delà du miroirBas les masques pour un soirBrisons de part en partCe mur qui nous sépareJe ne comprends pas ce que je veuxJe ne peux pas tomber amoureuxD'où vient ce sentiment mystérieux?Un jour viendra, tu découvrirasLe bonheur d'être à deux, toi et moiLorsqu’on se serrera dans nos brasMais pourquoi si mon cœur est ailleursJe sens dans mon âme une chaleurUn frisson qui me porte bonheurPourtant je le ressensCe tourbillon de sentimentQui nous emporte au firmamentDans le soleil et dans le ventComme une chance uniqueUn tournoiement magiqueC’est fort quand je le voisJe veux crier sur tous les toitsNotre amour qui nous tend les brasMais je sais que je ne dois pasCe n’est pas le momentIl faut être patientsÊtre patientsJe sais qu’un jour on s’envoleraCar mon amour un jour tu verrasQu’auprès de moi tu deviendras toi!Je ne comprends pas ce que je veuxJe ne peux pas tomber amoureuxD'où vient ce sentiment mystérieuxNous serons réunis dans la nuitComme dans le jour oú tous ce qui brilleSera notre amour à l'infiniMalgré ce grand mur qui nous sépareL’amour traverse de part en partNous sommes ensemble, une force rare!Pour toi je patienterai toute une vieCar oui je t’aime à la folieJe t’aimerai à l’infini...
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Par francesco le 28 Mai 2020 à 00:35
Francis Cabrel
Le soir tombait de tout son poids au dessus de la rivière
Je rangeais mes cannes
On ne voyait plus que du feu
Je l'ai vu s'approcher la tête ailleurs dans ses prières
Il m'a semblé voir trop briller ses yeux
Je lui ai ditSi tu pleures pour un garçon tu seras pas la dernière
Souvent, les poissons sont bien plus affectueux
Va faire un petit tour, respire le grand air!
Après, je te parlerai de l'amour
Si je me souviens un peu
Elle m'a ditElle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir
Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
C'est un mauvais rêve, oublie-le!
Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs
Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheur, viens t'asseoirJe lui ai ditLe monde est pourtant pas si loin, on voit les lumières
Et la terre peut faire tous les bruits qu'elle veut
Y a sûrement quelqu'un qui écoute là-haut dans l'univers
Peut-être qu'tu demandes plus qu'il ne peut?
Oh, elle m'a ditElle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir
Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
C'est un mauvais rêve, oublie-le!
Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs
Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheur viens t'asseoirElle m'a ditElle a dit finalement, je brûle de tout savoir
Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur
Y a sûrement de la place pour deux!
Cette route ne mène nulle part
Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs
Sur les murs de la cabane du pêcheurOn va comparer nos malheurs là, dans la cabane du pêcheur
Partager un peu de chaleur là, dans la cabane du pêcheur
Moi, j'attends que le monde soit meilleur là, dans la cabane du pêcheur
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Par francesco le 3 Mai 2020 à 00:33
Daniel Darc
La pluie qui tombe
M’effraie un peu
Comme les larmes
Qui coulent de tes yeux
Le temps n’attend pas, tu le sais
Seuls les regrets semblent parfaits
Il est dangereux
De se pencher au-dedans
Les robes de mariée, c’est salissant
Les regrets, ça va droit au cœur
Et ça y reste
Jusqu’à ce qu’on meure
La pluie qui tombe
Se calme un peu
La nuit approche
Et je m’en veux
De n’avoir pas
Lu dans tes yeux
Celui qui sait
Est malheureux
Il est dangereux
De se pencher au-dedans
Les robes de mariée
Sont maculées de sang
Les regrets, ça va droit au cœur
Et ça y reste
Jusqu’à ce qu’on meure
Les regrets, ça va droit au cœur
Et ça y reste
Jusqu’à ce qu’on meure
Quand on est mort, que reste-t-il ?
Quelques bouquets de roses inutiles
Bien trop fragiles.
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Par francesco le 28 Avril 2020 à 11:05
Georges Brassens
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver!
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de chur porte un saint sacrement?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions:
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions! "?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
Avec qui, ventrebleu! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar'?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
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Par francesco le 25 Avril 2020 à 00:37
Jean-Louis Murat
Tout ce qui mène au tombeau
Ici-bas devient beau
Fait la mélancolie
Des gens de mon pays
Je voulais te dire
Ne pleure pas caillou
Je t'aime
Fini jeunesse embaumée
En biaude de damné
Sans ordre ni beauté
On s'entend murmurer
Je voulais te dire
Reviens ma vèle craintive
Boire à cette eau limpide
Je voulais te dire
La guirlande de serpents
M'empoisonne le sang
Le venin qui m'a fait
Me condamne au passé
Je voulais te dire
Nous si fragiles que nous sommes
Si fragiles en hommes
Tous nos boeufs immolés
N'y pourront rien changer
Je voulais te dire
Reviens princesse mongole
En ombre sur le sol
Je voulais te dire
Car rien n'émeut cette terre
Ni charniers ni prières
Seule vit la cruauté
Au coeur de nos rochers
Je voulais te dire
A l'inconnu qui m'apaise
Aux entrailles de braises
Je voulais te dire
Tu ne vas pas mourir demain
Tu ne vas pas mourir encore
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