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Si La France - Guy Béart
Si la France se mariait avec elle-même
Si un jour elle se disait enfin je t'aime
Elle inventerait la ronde qui épouserait le monde
Si la France s'embrassait un jour qui sait
Pour la rose et le lilas en harmonie
La main gauche et la main droite enfin unies
Le bleuet près du muguet ce bouquet est jeune et gai
Qui marie toutes les couleurs en quelques fleurs
Il faudra bien apprendre à vivre ensembleDans le besoin et les baisers
Avec tes voisins, tes cousins, tes gendres
Tes enfants de coeurs opposés
Toi l'éternelle maman célibataire
Qui voudrait dormir avec toute la terre
Que de serments éternels avec des lunes de miel
Pour finir en coup de tête après la fête
Pauvre Jeanne, la lorraine et Henri IV
Vercingétorix par qui t'es-tu fait battre
Où sont cachés les amis c'est la saint Barthélémy
Et la France en plein été décapitée
Femme qui tourne contre toi tes armes
Au coeur des combats de quartiers
Il ne te reste parfois que les larmes
Pour retrouver ton amitié
Si la France se mariait avec elle-même
Si un jour elle se disait enfin je t'aime
Elle inventerait la ronde qui épouserait le monde
Si la France s'embrassait un jour qui sait.
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Il n‘y a plus de hannetons Frédérik Mey
En passant devant le superbe parking , je me souviens
De ces jardins de banlieue qui lui ont cédé le terrain
Ma tante avait une maison, là où se trouve l'entrée
C'était un petit pavillon au milieu des azalées
Régulièrement je piétinais son jardin au printemps
Ce qui me valait quelques gifles aussi régulièrement
Mais j'y trouvais quand revenait la saison des hannetons
Les plus rares spécimens pour compléter ma collection
Refrain
Aujourd'hui je ferai en vain une telle expédition
Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
grouillent
Sur les feuilles de ma boite de carton
Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons
Quelquefois le père Antoine venait juger mon butin
Il était un grand expert en scarabées, je m'en souviens
Il disait que de sa jeunesse, ils étaient un vrai fléau
Qu'on ne comptait pas par pièces, qu'on les comptait au
kilo
Qu'il y avait des primes de capture et que certains jours
Pour chasser les hannetons les enfants n'avaient pas de
cours
Le récit de ses exploits m'impressionna profondément
Et avec mon carton sous le bras, je rentrai tristement
Refrain
Tant de questions sont pressantes, mais j'écris en
conclusion
Sur une feuille de hêtre , un requiem pour hannetons
Pourquoi dédaignent-ils le parking comme quartier d'hiver
Et même le vieux chêne ayant résisté aux bulldozers ?
Si cela me préoccupe tant, c'est peut-être en raison
De tout ce que j'ai appris jadis avec ces compagnons
Et si leur départ m'angoisse, c'est peut-être que je
crois
Que les hannetons ne nous précèdent que d'un petit pas
Car aujourd'hui, je ferai en vain une telle expédition
Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
grouillent
Sur les feuilles de ma boite de carton
Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons....
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Bonsoir mes amis ! Frédérik Mey
Il est temps que je m'en ailleCe qui me reste à vous direNe dure qu'une cigaretteEt le temps d'un dernier verrePour ces heures passées à bavarder, merci !Pour votre patience quand vos avis étaient contrairesPour n'avoir pas cherché à savoir d'où je venaisNi pour où je pars, ni quand, ni pourquoi.Bonsoir mes amis !Il est temps que je m'en ailleCe qui me reste à vous direNe dure qu'une cigaretteEt le temps d'un dernier verreMerci pour la bonté qui s'abrite chez vousDerrière cette porte que je dois franchir !Peut-être est-ce par elle qu'à travers vos carreauxLa lumière semble plus chaude qu'ailleurs.Bonsoir mes amis !Il est temps que je m'en ailleCe qui me reste à vous direNe dure qu'une cigaretteEt le temps d'un dernier verre
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Même sous la pluie, dans le vent
Mon amour
Je t'attends
Mon amour
Je t'attends mon amour je t'attends
Même si la nuit, dans le temps
Même au jour
Trop souvent
Mon amour
Je t'attends mon amour je t'attends
Même si mon corps est mouillé mon amour
Il peut encore te brûler mon amour
Comme un oiseau dans le vent
Au retour du printemps
Mon amour
Je t'attends mon amour je t'attends
Mais je pourrais t'oublier mon amour
Si trop longtemps j'attendais ton retour
Même sous la pluie dans le vent
Je serai libre enfin
Et pourtant
Je t'attends mon amour je t'attends
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J'adore entendre le gai flic-flac,
Le son joyeux de la goutte d'eau
Qui tombe et qui claqu',
Ce clapotis qu'en pizzicato
Font les petit's flaqu's,
C'est la romance de la pluie...
Si quand il pleut mon cour fait tic-tac,
C'est que le jour où je t'ai connu
L'eau tombait en vrac
Aussi depuis j'ai mieux retenu
Qu'un air d'Offenbach
Cette romance de la pluie...
Quand elle nous arrose
La rose fleurit
Donc, moi je suppose
Qu'elle fait s'épanouir notre amour aussi
Voilà pourquoi j'aime le flic-clac
Le son joyeux de la goutte d'eau
Qui tombe et qui claqu'
Puisque mon cour fait comme un duo
Avec le tic-tac
De la romance de la pluie...
Georges Brassens
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