-
Par francesco le 29 Décembre 2016 à 23:06
Il n‘y a plus de hannetons Frédérik Mey
En passant devant le superbe parking , je me souviens
De ces jardins de banlieue qui lui ont cédé le terrain
Ma tante avait une maison, là où se trouve l'entrée
C'était un petit pavillon au milieu des azalées
Régulièrement je piétinais son jardin au printemps
Ce qui me valait quelques gifles aussi régulièrement
Mais j'y trouvais quand revenait la saison des hannetons
Les plus rares spécimens pour compléter ma collection
Refrain
Aujourd'hui je ferai en vain une telle expédition
Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
grouillent
Sur les feuilles de ma boite de carton
Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons
Quelquefois le père Antoine venait juger mon butin
Il était un grand expert en scarabées, je m'en souviens
Il disait que de sa jeunesse, ils étaient un vrai fléau
Qu'on ne comptait pas par pièces, qu'on les comptait au
kilo
Qu'il y avait des primes de capture et que certains jours
Pour chasser les hannetons les enfants n'avaient pas de
cours
Le récit de ses exploits m'impressionna profondément
Et avec mon carton sous le bras, je rentrai tristement
Refrain
Tant de questions sont pressantes, mais j'écris en
conclusion
Sur une feuille de hêtre , un requiem pour hannetons
Pourquoi dédaignent-ils le parking comme quartier d'hiver
Et même le vieux chêne ayant résisté aux bulldozers ?
Si cela me préoccupe tant, c'est peut-être en raison
De tout ce que j'ai appris jadis avec ces compagnons
Et si leur départ m'angoisse, c'est peut-être que je
crois
Que les hannetons ne nous précèdent que d'un petit pas
Car aujourd'hui, je ferai en vain une telle expédition
Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
grouillent
Sur les feuilles de ma boite de carton
Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons....
votre commentaire -
Par francesco le 22 Décembre 2016 à 22:48
Paroles de la chanson «Corbeau Blanc»
Ce soir je vous quitte
Je quitte la rive et les gens
Depuis mon île politique
Je prends l'exil des corbeaux blancsAlors ce soir je vous quitte
Pour la farce des puants
Je suis sale et plein de tiques
Je prends l'exil des corbeaux blancsJe suis la courbe et le tangible
Je suis l'herbe puis le vent
Tant mieux si ce soir je vous quitte
Je prends l'exil des corbeaux blancsTais-toi ce soir je vous quitte
De cette fièvre romantique
Je rends ma couronne à vos dents
À vos mâchoires robotiques
À vos ventres de géantsJe sais que ce soir je vous quitte
Je vous le dis encore vivant
Je ne reviendrai pas des cimes
De là où la neige se pendJe ne sortirai pas des lignes
Tracées par les corbeaux blancs
Et si d'en bas vous me faites un signe
J'oublierai les liens du sangPour qu'une pluie d'atropine
Perce vos yeux de déments
Brûle vos maigres rétines
Je prends le nuage des corbeaux blancsPour qu'une pluie d'atropine
Perce vos yeux de déments
Moi je suis nu pour qu'on soit quitte
Je suis devenu corbeau blancÇa y est ce soir je vous quitte
Julien Dore
votre commentaire -
Par francesco le 11 Novembre 2016 à 09:15
Berceuse de l'oiseau rouge
Chanson-patchwork faite à partir de textes écrits par Jean-Pierre Collard (dit Jeanpico),
agencés et mis en musique par Bernard Haillant.
Textes écrits vers 1977
Musique. mers 82
il était une fois
il y a bien longtemps (bis)
une tristesse d'enfant
R. ne touchez pas à l'oiseau rouge
petit bonhomme
n'aie pas de peine
ne touchez pas à l'oiseau rouge
petit bonhomme
fais de beaux rêves
1 .un petit clown blanc
s'est perdu dans un nuage (bis)
dis-moi soleil
est-il grand le nuage ?
j'ai envie d'être gai
j'ai envie d'être triste
je veux entendre la musique
qui fait pousser les plantes
mais par temps de nouvelle lune
la lune est portée disparue
est-ce un hasard
que le hasard existe ?
hé magicien tu as perdu
quelque chose ?
2. dis maman pourquoi tu vas pas aussi jouer avec le voisin ?
(dis maman, dis maman qu'est-ce qu'ils font ?)
dis maman
qu'est-ce qu'ils font
les lapins
dans l'frigo ?
ils dorment mon petit
ils dorment (bis)
j'ai vu à marée basse
la plage pleurer (bis)
3. le chemin va loin
il fait bon chez toi
il fait bon chez moi
le chemin va loin (bis)
une fleur dans l'herbe
avait sa chemise entrouverte (bis)
une fourmi à dos d'abeille
traversait le jardin
la neige tombait
sans bruit
sans rien casser
un sourire
est arrivé
à destination
le sommeil passa
je dormis
D.R. ne touchez pas à l'oiseau rouge
petit bonhomme
n'aie pas de peine
ne touchez pas à l'oiseau rouge (...)
on n'touchera pas
à l'oiseau rouge
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique