•  

    En passant devant le superbe parking , je me souviens
    De ces jardins de banlieue qui lui ont cédé le terrain
    Ma tante avait une maison, là où se trouve l'entrée
    C'était un petit pavillon au milieu des azalées
    Régulièrement je piétinais son jardin au printemps
    Ce qui me valait quelques gifles aussi régulièrement
    Mais j'y trouvais quand revenait la saison des hannetons
    Les plus rares spécimens pour compléter ma collection

    Refrain
    Aujourd'hui je ferai en vain une telle expédition
    Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
    grouillent
    Sur les feuilles de ma boite de carton
    Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons

    Quelquefois le père Antoine venait juger mon butin
    Il était un grand expert en scarabées, je m'en souviens
    Il disait que de sa jeunesse, ils étaient un vrai fléau
    Qu'on ne comptait pas par pièces, qu'on les comptait au
    kilo
    Qu'il y avait des primes de capture et que certains jours
    Pour chasser les hannetons les enfants n'avaient pas de
    cours
    Le récit de ses exploits m'impressionna profondément
    Et avec mon carton sous le bras, je rentrai tristement

    Refrain

    Tant de questions sont pressantes, mais j'écris en
    conclusion
    Sur une feuille de hêtre , un requiem pour hannetons
    Pourquoi dédaignent-ils le parking comme quartier d'hiver
    Et même le vieux chêne ayant résisté aux bulldozers ?
    Si cela me préoccupe tant, c'est peut-être en raison
    De tout ce que j'ai appris jadis avec ces compagnons
    Et si leur départ m'angoisse, c'est peut-être que je
    crois
    Que les hannetons ne nous précèdent que d'un petit pas

    Car aujourd'hui, je ferai en vain une telle expédition
    Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
    grouillent
    Sur les feuilles de ma boite de carton
    Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons....


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  •                                                        Charles Trenet

    Amoureux d'une cousine
    Qui pouvait avoir vingt ans,
    Je vivais, on le devine,
    Haletant,
    (Ah ! le temps, le printemps, inquiétant, excitant)
    On se couchait sur la plage,                                                                                            C'était pas encore l'été,                                                                                                On avait l'air d'être sage,                                                                                              En vérité on l'était,                                                                                                            Quel état que l'été met en moi, quel émoi,                                                                      Et quel mois de Mai !…


    Pigeon vole,
    Le ciel vole,
    Chapeau vole
    Et vole aussi mon cœur
    Plein de bonheur
    Cheveu vole
    Herbe vole
    Dindon vole

    Et vole mon regard
    Vers tes yeux noirs
    Ah ! Quel vent du nord
    Qu'il fait bon dehors
    Qu'il fait beau et doux
    Près de vous
    Rentrons vite
    Ma petite
    Car j'ai peur à l'horizon
    De voir s'envoler la maison.

    Nous voici dans la chambrette,
    Demoiselle et grand garçon,
    Célébrons notre amourette,
    Célébrons le moment sans maman, sans la bonne, sans personne.
    Bonjour l'ange de ma vie,
    La Ninette et le Toutou,
    Bonjour ma petite amie,
    Ma Lili et ma Loulou,
    Ma Nini, ma Nounou, mon amie, ma chérie,
    Mon rien et mon tout.

    Pigeon vole,
    Le lit vole,
    Chemise vole
    Tout tourne et vole autour
    De notre amour.

    Baisers volent,
    Jambes volent,
    Les mains volent
    Volent de beaux trésors
    Trésors en or.
    Ah ! Quelle émotion !
    Ah ! Quelle passion !
    Ah ! Quelle vigueur !
    Quelle douceur…
    Il faut vite,
    Ma petite,
    Prévenir Monsieur le Curé,
    Avant qu'il ne soit envolé.

    Mais hélas les beaux ménages
    Se fâchent toujours, c'est curieux,
    Tout à l'heure, sur la plage,
    Un monsieur,
    Un monsieur un peu vieux, l'air vicieux, t'a dit « Viens », tiens, tiens, tiens,
    Pour cette raison suprême
    Sans émoi, je suis parti.
    Alors tu m'as dit « Je t'aime »
    J'ai répondu « C'est fini ».
    Je m'en vais loin d'ici, loin de toi, sans souci,
    Sous un autre toit.

    Pigeon vole,
    Larmes volent,
    Chagrin vole.
    Je vais te mettre au pli.
    Tu me supplies,
    Tu murmures,
    Tu me jures,
    Imposture.
    Le petit vieux d'la mer
    C'est ton grand-père…
    Je suis bon et doux,
    Je pardonne tout,
    Reviens dans mes bras,
    Parle-moi.
    La rue vole,
    Tout s'affole,
    Tout chante, danse et sourit,
    Pigeon vole et vive la vie !


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  •              Alain Souchon & Laurent Voulzy

    Oiseau malin

    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Chante chante un petit oiseau malin
    Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
    Au-dessus des royaumes et des républiques
     
    L'oiseau malin regarde et voit
    Les monarques et leurs secrets
    Qui lancent dans les palais d'état
    Les ordonnances et les décrets
    Masters and servants
    De leurs salons protégés
    N'entendent pas l'oiseau qui chante
    N'entendent pas l'oiseau chanter
    Pressentant comme un danger
     
    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Qu'on a laissé au bord du chemin
    Rêveurs rêvant le monde meilleur
    Ils voient la colère monter dans leurs cœurs
     
    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Chante chante un petit oiseau malin
    Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
    Au-dessus des royaumes et des républiques
     
    L'oiseau malin regarde et voit
    Les financiers dans leurs mystères
    Qui jouent sur les écrans plasma, lon la
    L'argent que tant de gens espèrent
    Masters and servants
    De leurs bureaux protégés
    N'entendent pas l'oiseau qui chante
    N'entendent pas l'oiseau chanter
    Pressentant comme un danger
     
    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Qu'on a laissé au bord du chemin
    Rêveurs rêvant le monde meilleur
    Ils voient la colère monter dans leurs cœurs
     
    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Chante chante un petit oiseau malin
    Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
    Au-dessus des royaumes et des républiques
     
    Le monde de demain
    Il est dans leurs mains
    Les mains de ceux qui n'ont rien
    Dans leurs mains
     
    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Qu'on a laissé au bord du chemin
    Rêveurs rêvant le monde meilleur
    Ils voient la colère monter dans leurs cœurs
     
    Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
    Chante chante un petit oiseau malin
    Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
    Au-dessus des royaumes et des républiques
     
    Prenez garde
    Prenez garde
    Prenez garde

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  •                                               Joe Dassin

    No me moleste mosquito
    No me moleste mosquito
    No me moleste mosquito
    Retourne chez toi
     
    Je fais la sieste, moustique
    Arrête un peu ta musique
    Ne sois pas antipathique
    Ne me pique pas
     
    Moustique, mon vieux, tu vois trop petit
    Tu as des ailes, va voir du pays
    J'ai un patron plus large que moi
    Vas-y de confiance, c'est moi qui t'envoie
     
    No me moleste mosquito
    No me moleste mosquito
    No me moleste mosquito
    Retourne chez toi
     
    Tu me vois melancolique
    De te troubler ton pique-nique
    Si tu me goûtes moustique
    Tu n'aimeras pas
     
    Y'a des pays pleins de volupté
    Pour un moustique de qualité
    À Saint-Tropez, à Honolulu
    Tout l'monde il est gros
    Tout l'monde il est nu
     
    No me moleste mosquito
    No me moleste mosquito
    No me moleste mosquito
    Retourne chez toi
     
    Je fais la sieste moustique
    Arrête un peu ta musique
    Ne sois pas antipathique
    Ne me pique pas
     
                           Paroliers : Roger Roger

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  • LES PIGEONS DU SQUARE VIVIANI 
                                                                                            Nougaro Claude

    Les pigeons du square Viviani 
    Pique-niquent sans relâche 
    Le pain dur, le pain de mie 
    Que les gens leur lâchent 

    Quand plus rien n’est à piquer 
    Les pigeons jouent à pigeon-vole 
    Ils font des raids, des piquées 
    Vers d’autres pactoles 

    J’en connais un, le gros Léon, 
    Le pigeon de Notre-Dame 
    Qui joue du bandonéon 
    Pour sa gente dame 

    Il roucoule comme un con 
    Dottière venu de Venise 
    Malgré les gros poux qui con 


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