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Par francesco le 14 Novembre 2019 à 23:53
En passant devant le superbe parking , je me souviens
De ces jardins de banlieue qui lui ont cédé le terrain
Ma tante avait une maison, là où se trouve l'entrée
C'était un petit pavillon au milieu des azalées
Régulièrement je piétinais son jardin au printemps
Ce qui me valait quelques gifles aussi régulièrement
Mais j'y trouvais quand revenait la saison des hannetons
Les plus rares spécimens pour compléter ma collection
Refrain
Aujourd'hui je ferai en vain une telle expédition
Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
grouillent
Sur les feuilles de ma boite de carton
Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons
Quelquefois le père Antoine venait juger mon butin
Il était un grand expert en scarabées, je m'en souviens
Il disait que de sa jeunesse, ils étaient un vrai fléau
Qu'on ne comptait pas par pièces, qu'on les comptait au
kilo
Qu'il y avait des primes de capture et que certains jours
Pour chasser les hannetons les enfants n'avaient pas de
cours
Le récit de ses exploits m'impressionna profondément
Et avec mon carton sous le bras, je rentrai tristement
Refrain
Tant de questions sont pressantes, mais j'écris en
conclusion
Sur une feuille de hêtre , un requiem pour hannetons
Pourquoi dédaignent-ils le parking comme quartier d'hiver
Et même le vieux chêne ayant résisté aux bulldozers ?
Si cela me préoccupe tant, c'est peut-être en raison
De tout ce que j'ai appris jadis avec ces compagnons
Et si leur départ m'angoisse, c'est peut-être que je
crois
Que les hannetons ne nous précèdent que d'un petit pas
Car aujourd'hui, je ferai en vain une telle expédition
Et je rentrerai bredouille, sans les hannetons qui
grouillent
Sur les feuilles de ma boite de carton
Il n'y a plus de hannetons, il n'y a plus de hannetons....
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Par francesco le 14 Novembre 2019 à 23:52
Charles Trenet
Amoureux d'une cousine
Qui pouvait avoir vingt ans,
Je vivais, on le devine,
Haletant,
(Ah ! le temps, le printemps, inquiétant, excitant)
On se couchait sur la plage, C'était pas encore l'été, On avait l'air d'être sage, En vérité on l'était, Quel état que l'été met en moi, quel émoi, Et quel mois de Mai !…
Pigeon vole,
Le ciel vole,
Chapeau vole
Et vole aussi mon cœur
Plein de bonheur
Cheveu vole
Herbe vole
Dindon vole
Et vole mon regard
Vers tes yeux noirs
Ah ! Quel vent du nord
Qu'il fait bon dehors
Qu'il fait beau et doux
Près de vous
Rentrons vite
Ma petite
Car j'ai peur à l'horizon
De voir s'envoler la maison.
Nous voici dans la chambrette,
Demoiselle et grand garçon,
Célébrons notre amourette,
Célébrons le moment sans maman, sans la bonne, sans personne.
Bonjour l'ange de ma vie,
La Ninette et le Toutou,
Bonjour ma petite amie,
Ma Lili et ma Loulou,
Ma Nini, ma Nounou, mon amie, ma chérie,
Mon rien et mon tout.
Pigeon vole,
Le lit vole,
Chemise vole
Tout tourne et vole autour
De notre amour.
Baisers volent,
Jambes volent,
Les mains volent
Volent de beaux trésors
Trésors en or.
Ah ! Quelle émotion !
Ah ! Quelle passion !
Ah ! Quelle vigueur !
Quelle douceur…
Il faut vite,
Ma petite,
Prévenir Monsieur le Curé,
Avant qu'il ne soit envolé.
Mais hélas les beaux ménages
Se fâchent toujours, c'est curieux,
Tout à l'heure, sur la plage,
Un monsieur,
Un monsieur un peu vieux, l'air vicieux, t'a dit « Viens », tiens, tiens, tiens,
Pour cette raison suprême
Sans émoi, je suis parti.
Alors tu m'as dit « Je t'aime »
J'ai répondu « C'est fini ».
Je m'en vais loin d'ici, loin de toi, sans souci,
Sous un autre toit.
Pigeon vole,
Larmes volent,
Chagrin vole.
Je vais te mettre au pli.
Tu me supplies,
Tu murmures,
Tu me jures,
Imposture.
Le petit vieux d'la mer
C'est ton grand-père…
Je suis bon et doux,
Je pardonne tout,
Reviens dans mes bras,
Parle-moi.
La rue vole,
Tout s'affole,
Tout chante, danse et sourit,
Pigeon vole et vive la vie !
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Par francesco le 9 Mai 2019 à 10:30
Alain Souchon & Laurent Voulzy
Oiseau malin
Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiquesL'oiseau malin regarde et voit
Les monarques et leurs secrets
Qui lancent dans les palais d'état
Les ordonnances et les décrets
Masters and servants
De leurs salons protégésN'entendent pas l'oiseau qui chanteN'entendent pas l'oiseau chanter
Pressentant comme un dangerOh prenez garde à ceux qui n'ont rienQu'on a laissé au bord du cheminRêveurs rêvant le monde meilleur
Ils voient la colère monter dans leurs cœursOh prenez garde à ceux qui n'ont rienChante chante un petit oiseau malinQui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiquesL'oiseau malin regarde et voit
Les financiers dans leurs mystères
Qui jouent sur les écrans plasma, lon la
L'argent que tant de gens espèrent
Masters and servants
De leurs bureaux protégés
N'entendent pas l'oiseau qui chante
N'entendent pas l'oiseau chanter
Pressentant comme un dangerOh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Qu'on a laissé au bord du chemin
Rêveurs rêvant le monde meilleur
Ils voient la colère monter dans leurs cœursOh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiquesLe monde de demain
Il est dans leurs mains
Les mains de ceux qui n'ont rien
Dans leurs mainsOh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Qu'on a laissé au bord du chemin
Rêveurs rêvant le monde meilleur
Ils voient la colère monter dans leurs cœursOh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiquesPrenez garde
Prenez garde
Prenez garde
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Par francesco le 24 Avril 2019 à 10:22
Joe Dassin
No me moleste mosquito
No me moleste mosquito
No me moleste mosquito
Retourne chez toiJe fais la sieste, moustique
Arrête un peu ta musique
Ne sois pas antipathique
Ne me pique pasMoustique, mon vieux, tu vois trop petit
Tu as des ailes, va voir du pays
J'ai un patron plus large que moi
Vas-y de confiance, c'est moi qui t'envoieNo me moleste mosquito
No me moleste mosquito
No me moleste mosquito
Retourne chez toiTu me vois melancolique
De te troubler ton pique-nique
Si tu me goûtes moustique
Tu n'aimeras pasY'a des pays pleins de volupté
Pour un moustique de qualité
À Saint-Tropez, à Honolulu
Tout l'monde il est grosTout l'monde il est nuNo me moleste mosquito
No me moleste mosquito
No me moleste mosquitoRetourne chez toiJe fais la sieste moustique
Arrête un peu ta musique
Ne sois pas antipathique
Ne me pique pasParoliers : Roger Roger
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Par francesco le 17 Février 2019 à 09:18
LES PIGEONS DU SQUARE VIVIANI
Nougaro ClaudeLes pigeons du square Viviani
Pique-niquent sans relâche
Le pain dur, le pain de mie
Que les gens leur lâchent
Quand plus rien n’est à piquer
Les pigeons jouent à pigeon-vole
Ils font des raids, des piquées
Vers d’autres pactoles
J’en connais un, le gros Léon,
Le pigeon de Notre-Dame
Qui joue du bandonéon
Pour sa gente dame
Il roucoule comme un con
Dottière venu de Venise
Malgré les gros poux qui con
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