-
Par francesco le 21 Novembre 2019 à 15:18
Alain Souchon / Laurent Voulzy
Même
Même sourire d'enfant
Même air qu'on respire
En même temps
Même cœur battant
Même air qu'on entend
En même tempsOh, oh, ouh, oh
Oh, oh, ouh, ohPourtant seuls
Seuls sur terre
Certains
Ils vont sans maison
Sans raison
Sans amour
Certains
Comme ça et le froid
Sur leurs mainsOh, oh, ouh, oh
Oh, oh, ouh, ohJésus
L'entends-tu?
Ces filles et ces garçons
Perdus
Ne sont-ils pas
Assez précieux?
Du haut de tes cieux
Délicieux
Oh, oh, ohJésus
Roi du ciel
Nos âmes volent
Avec leurs ailes
Toi tu choisis lesquelles?Même
Même désir d'amour
Les mêmes
"Je t'aime toujours"
Même navire pourtant
Même vague et
Même vague
Et même ventOh, oh, ouh, oh
Oh, oh, ouh, ohPourtant rien
Rien à faire
Certains
À côté
À côté du chemin
Ils vont sans rien
Sans espoir, le matin
Le soirOh, oh, ouh, oh
Oh, oh, ouh, oh
Mm, mm, mmJésus
L'entends-tu?
Ces dames et ces messieurs
Pieds nus
Ne sont-ils pas assez
Gracieux?
Trop bas
Pour tes yeux délicats
Oh, oh, ohJésus
Roi du vent
Nos âmes volent
Pareillement
Toi tu choisis
Comment?Même
Même vie devant
Et tant de destins
Différents
Pour l'un facile
Pour l'autre
Un chemin difficilePour l'un facile
Pour l'autre
Un chemin difficile
Si différent
votre commentaire -
Par francesco le 6 Novembre 2019 à 08:06
CHARLES TRENET
Je n'irai pas à notre-dame
Chanter mes petites chansons
Chanter les poètes et leur âme
Si près de dieu dans sa maison
Évoquer mes jeunes annéesFont Romeu et son hermitage
Et vos montagnes Pyrénées
Qui faisait parti du voyage
Je n'irai pas chanter la messe
Est ce vraiment un scandale
De la faire danser en l'air
Aux voûtes d'une cathédrale
La chose est elle défendue
D'évoquer paris grise et bleue
De ma vieille maman perdue
Dans son pavillon de banlieue
Défendu amour de naguère
Quand reste il donc à présent
Souvenirs des années de guerre
D'un cœur qui fut adolescent
Défendu alors la cadence
D'un paisible et tendre refrain
Mélodie de la douce France
De ses villages riverains
De ses campagnes émerveillées
Au son des cloches du printemps
Et de parcs émerveillés
Depuis longtemps longtemps longtemps
De la foule des grandes villes
Qui ce jour là vit dans l'espoir
De lendemains joyeux tranquilles
Au coin d'une rue on peut voir
Couplets légers qui nous redisent
Que la terre est si près du ciel
Ils ont leur place dans l'église
De saint Pierre et saint Gabriel
Ils ont leur place au bout du monde
Ou le monde les a chanté
Quand parfois à une secondeUn miracle les a porté
Ils ont leur place dans nos rêves
Les plus purs et les plus certains
Ils viennent enrichir la serre
Qui fait refleurir nos matins
Ils ont leur place ou l'amour chante
Ou la haine est vaincue par eux
Car au fond les choses méchantes
Naissent du mal des malheureux
Alors pourquoi donc les combattre
Sans le moindre petit crédit
L'église n'est pas un théâtre
Oui mais on chante au paradis
Je n'irai pas à notre-dame
Je n'ai pas l'autorisation
Ai je bien mérité le blâme
D'offrir à dieu
votre commentaire -
Par francesco le 23 Août 2019 à 23:55
Alain Souchon
Il a tourné sa vie dans tous les sens
Pour savoir si ça avait un sens l'existence
Il a demandé leur avis à des tas de gens ravis
Ravis, ravis, de donner leur avis sur la vie
Il a traversé les vapeurs des derviches tourneurs
Des haschich fumeurs et il a ditLa vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie,Il a vu l'espace qui passe
Entre la jet set les fastes, les palaces
Et puis les techniciens de surface,
D'autres espèrent dans les clochers, les monastères
Voir le vieux sergent pépère mais ce n'est que Richard Gere,
Il est entré comme un insecte sur site d'Internet
Voir les gens des sectes et il a ditLa vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vieIl a vu manque d'amour, manque d'argent
Comme la vie c'est détergeant
Et comme ça nettoie les gens,
Il a joué jeux interdit pour des amis endormis,
Et il a ditLa vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie.
votre commentaire -
Par francesco le 16 Août 2019 à 16:50
Georges Brassens
Le petit joueur de flûteau
Menait la musique au château
Pour la grâce de ses chansons
Le roi lui offrit un blason
Je ne veux pas être noble
Répondit le croque-note
Avec un blason à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi
Et mon pauvre petit clocher
Me semblerait trop bas perché
Je ne plierais plus les genoux
Devant le bon Dieu de chez nous
Il faudrait à ma grande âme
Tous les saints de Notre-Dame
Avec un évêque à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi
Et la chambre où j’ai vu la jour
Me serait un triste séjour
Je quitterai mon lit mesquin
Pour une couche à baldaquin
Je changerais ma chaumière
Pour une gentilhommière
Avec un manoir à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi
Je serai honteux de mon sang
Des aïeux de qui je descends
On me verrait bouder dessus
La branche dont je suis issu
Je voudrais un magnifique
Arbre généalogique
Avec du sang bleu a la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi
Je ne voudrais plus épouser
Ma promise, ma fiancée
Je ne donnerais pas mon nom
A une quelconque Ninon
Il me faudrait pour compagne
La fille d’un grand d’Espagne
Avec un’ princesse à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi
Le petit joueur de flûteau
Fit la révérence au château
Sans armoiries, sans parchemin
Sans gloire il se mit en chemin
Vers son clocher, sa chaumine
Ses parents et sa promise
Nul ne dise dans le pays
Le joueur de flûte a trahi
Et Dieu reconnaisse pour sien
Le brave petit musicien
votre commentaire -
Par francesco le 16 Août 2019 à 16:25
Anne sylvestre
Ô bâtisseur de cathédrales
D'il y a tellement d'années
Tu créais avec des étoiles
Des vitraux hallucinés
Flammes vives
Tes ogives
S'envolaient au ciel léger
Et j'écoute
Sous tes voûtes
L'écho de pas inchangés
Mais toujours à tes côtés
Un gars à la tête un peu folle
N'arrêtait pas de chanter
En jouant sur sa mandole
{Refrain:}
Sans le chant des troubadours
N'aurions point de cathédrales
Dans leurs cryptes, sur leurs dalles
On l'entend sonner toujours
Combien de fous, combien de sages
Ont donné leur sang, leur cœur
Pour élever devers les nuages
Une maison de splendeur
Dans la pierre
Leurs prières
Comme autant de mains levées
Ont fait chapelle
Plus belle
Que l'on ait jamais rêvée
Le jongleur à deux genoux
A bercé de sa complainte
Les gisants à l'air très doux
Une épée dans leurs mains jointes
{au Refrain}
Toi qui jonglais avec les étoiles
Ô bâtisseur de beauté
Ô bâtisseur de cathédrales
Oh puissions-nous t'imiter !
Mille roses
Sont écloses
Au cœur des plus beaux vitraux
Mille encore
Vont éclore
Si nous ne tardons pas trop
Et si nous avions perdu
Nos jongleurs et nos poètes
D'autres nous seraient rendus
Rien qu'en élevant la tête
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique