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Par francesco le 13 Mars 2021 à 22:08
Gilbert Bécaud
Les madames qui venaient
Voir notre oncle après dîner
On les appelait tante Jeanne
Ce n'étaient jamais les mêmes
Mais on les aimait quand même
On aimait nos tantes Jeanne
C'est tonton qui était content
Quand il enlevait leurs gants
Il les appelait 'Chère Jeanne
Oh, les jolies vacances
Quand une tante Jeanne venait
Oui, les jolies vacances
Que notre tonton se payaitNous, quand on me demandait
Combien de tantes on avait
On avait de tantes Jeanne
On disait qu'on savait pas
Quand on aime, on compte pas
Compte pas ses tantes Jeanne
Ce qui était important
C'est que tonton soit content
Soit content des tantes Jeanne
Hé, les jolies vacances
Quand une tante Jeanne venait
Ah, les jolies vacances
Que notre tonton nous payaitNous, ça nous arrangeait bien
On nous envoyait au cinéma
En échange on promettait bien
De ne rien dire à grand-papaQuand on rentrait vers minuit
On ne faisait pas de bruit
Pas de bruit pour tante Jeanne
Dire qu'on était trop petit
Pour en avoir une aussi
Une aussi de chère Jeanne
Pour le petit déjeuner
Tonton était toujours gai
Jorobobo et bobobori, chère Jeanne
Ah, les jolies vacances
Quand une tante Jeanne venait
Ah, les jolies vacances
Que notre tonton se payaitMaintenant on a grandi
Notre tonton a vieilli
Et vieilli les tantes Jeanne
Mais nous, quand on va le voir
Comme il a plus de mémoire
On réveille les tantes Jeanne
Alors il est tout content
Il retrouve le bon temps
Le bon temps des chères Jeanne
Et puis, les jolies vacances
Des tantes Jeanne passaient
Oui, les jolies vacances
Viens tonton, on va t'embrasserParoliers : Gilbert Francois Leopold Becaud / Maurice Alfred Marie Vidalin
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Par francesco le 12 Janvier 2021 à 10:08
CHARLES DUMONT
Dans mes reves d'adolescent
Au printemps de la fleur de l''ge
Il y avait le plus souvent
Les mains, le corps et le visageD'une femme, plus que femme
D'une femmePuis j'ai cesse d'etre un enfant
J'ai fait pour de bon le voyage
D'espoirs decus en faux serments
Je cherchais toujours le visageD'une femme, plus que femme
D'une femmeJe me promene au fil des ans
Et si j'ai change de langage
Je suis fidele aux premiers temps
Aux esperances du bel 'geUne femme, plus que femme
Une femmeLa meme femme imaginee
Que je n'ai jamais rencontreeUne femme, plus que femme
Une femme
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Par francesco le 12 Janvier 2021 à 00:39
Brassens Georges
Jadis, au lieu du jardin que voici,
C’etait la zone et tout ce qui s’ensuit,
Des masures des taudis insolites,
Des ruines pas romaines pour un sou.
Quant à la faune habitant la dessous
C’etait la fine fleur c’etait l’élite.
La fine fleur, l’élite du pavé.
Des besogneux des gueux des réprouvés,
Des mendiants rivalisant de tares,
Des chevaux de retour des propres à rien,
Ainsi qu’un croque-note, un musicien,
Une épave accrochée à sa guitare.
Adoptée par ce beau monde attendri,
Une petite fée avait fleuri
Au milieu de toute cette bassesse.
Comme on l’avait trouvée pres du ruisseau,
Abandonnée en un somptueux berceau,
A tout hasard on l’appelait "princesse".
Or, un soir, Dieu du ciel, protégez nous!
La voila qui monte sur les genoux
Du croque-note et doucement soupire,
En rougissant quand meme un petit peu:
"C’est toi que j’aime et si tu veux tu peux
M’embrasser sur la bouche et même pire..."
"- Tout beau, princesse arrete un peu ton tir,
J’ai pas tellement l’étoffe du satyr’,
Tu a treize ans,j’en ai trente qui sonnent,
Grosse différence et je ne suis pas chaud
Pour tater d’la paille humide du cachot...
- Mais croque-not’,j’dirais rien à personne..."
- N’insiste pas fit-il d’un ton railleur,
D’abord tu n’es pas mon genre et d’ailleurs
Mon cœur est dejà pris par une grande..."
Alors princesse est partie en courant,
Alors princesse est partie en pleurant,
Chagrine qu’on ait boudé son offrande.
Y a pas eu détournement de mineure,
Le croque-note au matin, de bonne heure,
A l’anglaise a filé dans la charette
Des chiffonniers en grattant sa guitare.
Passant par là quelques vingt ans plus tard,
Il a le sentiment qu’il le regrette.
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Par francesco le 23 Novembre 2020 à 18:59
Georges Moustaki
Mon fils tu as mauvaise mine
Tu devrais prendre soin de toi
N'oublie jamais tes vitamines
Couvre-toi bien quand il fait froid
Je sais que tu n'as plus neuf ans
Mais tu es encore mon enfant
Elles sont toujours sur le qui-vive
Les mères juivesJe crois que tu fais trop de sport
On dit que ce n'est pas très sain
C'est dangereux tous ces efforts
En as-tu réellement besoin ?
Je sais que tu n'as plus quinze ans
Mais tu es encore mon enfant
Elles sont inquiètes et émotives
Les mères juivesJe t'ai acheté deux cravates
Tu as mis la bleue avec des pois
Quand tu es venu pour le shabbat
Pourquoi ? l'autre elle ne te plaît pas ?
Je sais que tu n'as plus vingt ans
Mais tu es encore mon enfant
Elles sont parfois bien excessives
Les mères juivesDans ce manteau que j'ai fait pour toi
Tu serais avocat, docteur,
Tu aimes mieux faire le chanteur
Et me quitter pendant des mois
Je sais que tu n'as plus trente ans
Mais tu es encore mon enfant
Elles sont douces et attentives
Les mères juivesTa femme est presque une gamine
Comment peut-elle veiller sur toi ?
Elle ne sait même pas faire la cuisine
Heureusement que je suis là
Je sais, tu n'as plus quarante ans
Mais tu es toujours mon enfant
Elles peuvent être possessives
Les mères juivesTandis que moi je te connais
Je fais les plats que tu préfères
Je te tricote des cache-nez
Des paires de gants, des pull-over
Je sais, tu n'as plus cinquante ans
Mais tu es encore mon enfant
Elles sont vraiment très actives
Les mères juivesViens mon chéri, viens mon gamin,
Ne crains rien, je ne pleure pas
Même quand tu ne m'appelles pas
Je fais celle à qui ça ne fait rien
Je sais, tu n'as plus soixante ans
Mais tu es toujours mon enfant
Elles sont tendres et naïves
Les mères juivesQuand ma petite mère parlait ainsi
Je trouvais ça insupportable
Depuis que son absence m'accable
Je rêve d'entendre chaque nuit
Je sais, tu n'as plus soixante-dix ans
Mais tu es toujours mon enfant
Elle était pure comme l'eau vive
Ma mère juive
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Par francesco le 10 Novembre 2020 à 10:21
Bernard Dimey
Ma sœur avait un cul quasiment historique
mêm’ les vieux du quartier n’avaient jamais vu mieux
il était insolent, il était poétique
et le plus fort de tout c’est qu’il faisait sérieux
On venait de très loin voir cette pièce unique
Histoire de dir’ plus tard qu’on s’en était servi
Un cul beau comme un Dieu, glorieux et magnifique
tous ceux qui l’avaient vu s’en retournaient ravis
Avec un cul comm’ ça, si tu fais pas fortune
ou bien ce s’ra la flemme ou bien ce s’ra qu’t’es con !
va-t-en l’offrir un peu le soir au clair de lune
et tu verras ma sœur si c’est moi qu’ai raison.
Il est bien évident qu’une telle merveille
ne peut pas être vu par le premier venu
ma sœur montrait son cul à ceux qu’avaient d’l’oseille
Et l’on payait d’avance, en or bien entendu
Grâce à lui le quartier redevint touristique
retrouva d’un seul coup, tout’sa prospérité
ma sœur battait de loin les courtisanes antiques
c’est elle qui rendit son faste à la cité
Ma mère savait r’cevoir le client, ça faut dire !
Ell’faisait patienter au p’tit salon du bas,
le p’tit clin d’oeil en coin, toujours le mot pour rire
Ah ça, mon bon monsieur, vous ne l’regrett’rez pas
c’est un cadeau du ciel, un’ fill’ comm’ ça, j’vous jure
adorant son travail et modeste avant tout
avec un d’ces pétards bon pour tout’ les pointures
un cul mon bon monsieur comme y en n’a pas beaucoup
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Par francesco le 5 Novembre 2020 à 16:25
Pierre Bachelet
Moi, je ferai le tour de mon quartier
Pour annoncer son arrivée
Mon enfant est né, mon enfant est là
Et je brûlerai la nuit une dernière fois
Et les amis des jours d’éclat
Boiront à tomber quand l’enfant viendra
Mais j’irai dire aux hommes du monde entier
Laissez-le grandir en liberté
Laissez-le courir à nos genoux
Laissez-le partir au bout de nous
Que jamais la guerre ne touche à lui
La drogue et le fer, la peur aussi
Quand l’enfant viendra poser sa vie
Dans ce lit de bois que j’ai fait pour lui.
Et devant ce bonhomme de rien du tout
Serrant ses poings contre ses joues
Je dirai "Merci!" à ma femme aussi
Mais tous les chants d’amour toutes les chansons
Chanteront toujours à l’unisson
Laissez-le grandir en liberté
Laissez-le choisir sa vérité
Laissez-le grandir en liberté
Laissez-le choisir sa vérité
Que jamais la guerre ne touche à lui
La drogue et le fer, la peur aussi
Quand l’enfant viendra poser sa vie
Dans ce monde-là qui n’est pas fini.
Tous les chants d’amour toutes les chansons
Chanteront toujours à l’unisson
Laissez-le grandir en liberté
Laissez-le choisir sa vérité
Tous les chants d’amour toutes les chansons
Chanteront toujours à l’unisson
Laissez-le grandir en liberté...
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Par francesco le 21 Octobre 2020 à 18:47
Grand Corps Malade
Veuillez accepter mesdames ces quelques mots comme un hommage
À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage
Veuillez acceptez mesdames cette déclaration
Comme un tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc
Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain pressé d'une mère qui respire
La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète
Eh bien l'avenir s'est installé et depuis belle lurette
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
Comment ne pas être en admirationnet et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller
Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand, mère au foyer
Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse
Veuillez accepter mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez acceptez mesdames cette délicate démagogieYou are the only one, you are the only
You are the only one, the only
You are the only one, you are the only one
You are, yes you areVous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
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Par francesco le 12 Octobre 2020 à 10:57
Charles Trenet
J'ai couru dans la nuit vers une humble chaumière.
J'ai couru dans la nuit de printemps
Vers le seuil où tremblait une faible lumière.
De la porte, j'ai poussé le battant
Et c'est là que, madam', je vous ai vu sourire,
Endormie dans un rêve si léger
Qu'à mon tour, j'ai cru bon de rêver pour vous dire
Ces mots qui voltigeaient :Bonsoir jolie madame.
Je suis venu vous dir' bonsoir,
Tout simplement. Je ne réclame
Qu'un peu d'espoir,
L'espoir d'une visite.
Reviendrez-vous ? Tout vous attend.
Dans ma maison, revenez vite :
C'est le printemps.
Demain par, la fenêtre ouverte,
La rivière vous f'ra les doux yeux.
Demain, la nature est offerte
Au soleil qui luit dans vos ch'veux.
Bonsoir jolie Madame.
Reviendrez-vous au rendez-vous
Où le printemps vous met dans l'âme
Un désir fou ?Je me suis étendu près de vous dans un songe.
Près de vous, j'ai rêvé tendrement
Que rien n'était changé car les rêves prolongent
Du bonheur le doux sentiment
Et la terre a tourné de l'ombre à la lumière
Et j'ai pris votre corps dans mes bras,
Quand le jour s'est levé dans cette humble chaumière,
Pour vous dire tout bas :Bonsoir jolie Madame.
Je suis venu vous dir' bonjour,
Tout simplement. Je ne réclame
Qu'un peu d'amour,
Amour comm' dans un rêve.
Amour, amour, tout vous attend.
Dans ma maison, je vous enlève.
C'est le printemps.
Voyez, par la fenêtre ouverte :
La rivière vous fait les doux veux.
Voyez, la nature est offerte
Au soleil qui luit dans vos ch'veux.
Bonjour, jolie Madame.
Qu'il est charmant, le rendez-vous
Où le printemps vous met dans l'âme
Un désir fou.
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Par francesco le 11 Octobre 2020 à 00:33
Guy Béart
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en rêvant.
- Croyez-vous qu' aussi loin
il y ait des humains?
- Je n'en sais rien du tout,
embrassons-nous.
Sur la lune il y a des enfants,
sur la lune ou sur Aldébaran,
qui se disent "Sommes-nous
dans ce monde les seuls fous?"
et regardent la terre
en grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts ou de toutes les couleurs,
tous ces enfants d'ailleurs?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré?
Un jour, je le dirai.
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en rêvant.
- Croyez-vous, lui dit-il,
qu'il y ait en exil
sur ce bout de croissant
un peu de sang?L'univers, est-il plein de vivants,
fait d'atomes, de rayons ou de vent?
Je vois miraculeux
des sapins aux yeux bleus
qui vont branche contre branche
tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
aux oiseaux d'Electron.
Sur la lune il y a des enfants
qui s'appellent à travers le néant,
qui s'adressent dans le noir
des musiques d'espoir,
par sans fil, par couleur,
par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en pleurant.
- Savez-vous qu'autrefois
y avait des gens là-bas?
Mais depuis l'grand éclair il n'y en a pas;
y avait des gens là-bas?
Mais depuis l'grand éclair il n'y en a pas!
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Par francesco le 25 Septembre 2020 à 15:25
Arno
Ma mère elle a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Elle a des yeux qui tuent
Mais j'aime ses mains sur mon corps
J'aime l'odeur au-dessous de ses bras
Oui je suis comme ça
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Ma mère elle m'écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C'est elle qui sait que mes pieds puent
C'est elle qui sait comment j'suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoireDans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Ma mère a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
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