-
Par francesco le 1 Août 2019 à 00:29
Nougaro-
Que se passe-t-il ?
J?y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rienJe m?souviens que j?marchais
Que j?marchais dans une rue
Au milieu d?la cohue
Sous un joyeux soleil de mai
C?était plein de couleurs
De mouvements et de bruits
Une fille m?a souri
Et je m?souviens que j?la suivais?
Je la suivais
Sous le joyeux soleil de Mai
Chemin faisant j?imaginais
Un mot gentil pour l?aborder
Et puis voici
Que dans le ciel bleu de midi
De plus en plus fort j?entendis
Comme arrivant de l?infini
Ce drôle de bruit
Ce drôle de bruitJe m?souviens que les gens
S?arrêtèrent de marcher
Et d?un air étonné
Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique
Couleur de paradis
D?ou sortait cette musique
Comme accordée sur l?infini?
C?était étrange?
Est-ce qu?il allait neiger des anges
Les gens guettaient dans un mélange
D?inquiétude et d?amusement?
Et brusquement,
Il y eut un éclair aveuglant
Et dans un souffle incandescent
Les murs se mirent à tremblerQu?s?est-il-passé ?
J?y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rienY a plus rien qu?un désert
De gravats de poussière
Qu?un silence à hurler
À la place ou il y avait
Une ville qui battait
Comme un c?ur prodigieux
Une fille dont les yeux
Etaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu
Faites que ce soit
Un mauvais rêveRéveillez-moi
Réveillez-moi
Réveillez-moi
1 commentaire -
Par francesco le 24 Juillet 2019 à 23:46
"résistance républicaine" -
>http://www.youtube.com/embed/NpDi27DrCVk
"GRAND CORPS MALADE » CENSURÉ PAR LA RADIO ET LA TV FRANCAISES
votre commentaire -
Par francesco le 23 Juin 2019 à 00:22
Boris Vian
Le déserteur
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
votre commentaire -
Par francesco le 14 Juin 2019 à 23:56
Guy Béart
La guerre va chanter ses hymnes de colère
Moi je ne chanterai, ni tout haut, ni tout bas
Les mots d’amour, ici, sont de haine là-bas
« J’attendrai ton retour » et même « Il pleut bergère »
Repris par mille voix sont des chants de combat (bis)
La guerre va jeter ses éclairs à la ronde
Vers qui vais-je tirer ?
J’ai perdu le chemin
Où est-il l’ennemi ?
À qui est cette main ?
Le tonnerre a couvert nos voix qui se répondent
Ce soir, je vais tuer mon ami de demain (bis)Dans cette brume, où es-tu, où es-tu ?
La guerre, elle est toujours perdue
La guerre va brûler toutes ses fleurs de soufre
Mes mains ne savent plus où porter leurs ciseaux
L’araignée a filé son étrange réseau
Quand je frappe en Norvège, en Chine un homme souffre
Quand je tire au matin, au soir tombe l’oiseau (bis)
La guerre va semer nos amours sur les routes
Nos corps au marché noir pour des rations de pain
À travers le black-out des vitres que l’on peint
Je vois briller des feux qui sont tes yeux sans doute…Dans cette brume, où es-tu, où es-tu? La guerre, elle est toujours perdue
La guerre va finir aux nouvelles dernières
Même si la victoire éclate sur mon seuil
En musiques de joie, en drapeaux créve-l’oeil
Elle est toujours perdue, toujours perdue la guerre
Le jour de gloire est là et c’est mon jour de deuil (bis)
Mais quand je vois venir, déguisée en colombe
Ou, la musique en tête, une bande exaltée
Pour ne pas vivre esclave, il faudra bien lutter
J’irai jusqu’à brandir le fusil ou la bombe
En chantant avec vous : « Vive la liberté » (bis)
votre commentaire -
Par francesco le 19 Mai 2019 à 19:03
Georges Brassens
Depuis que l'homme écrit l'Histoire,
Depuis qu'il bataille à cœur joie
Entre mille et une guerr' notoires,
Si j'étais t'nu de faire un choix,
A l'encontre du vieil Homère,
Je déclarais tout de suit' :
" Moi, mon colon, cell' que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! "Est-ce à dire que je méprise
Les nobles guerres de jadis,
Que je m' souci' comm' d'un' cerise
De celle de soixante-dix ?
Au contrair', je la révère
Et lui donne un satisfecit
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !Je sais que les guerriers de Sparte
Plantaient pas leurs epé's dans l'eau,
Que les grognards de Bonaparte
Tiraient pas leur poudre aux moineaux...
Leurs faits d'armes sont légendaires,
Au garde-à-vous, je les félicit',
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !Bien sûr, celle de l'an quarante
Ne m'as pas tout a fait déçu,
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus,
Mais à mon sens, elle ne vaut guère,
Guèr' plus qu'un premier accessit,
Moi, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !Mon but n'est pas de chercher noise
Au guérillas, non, fichtre ! non,
Guerres saintes, guerres sournoises,
Qui n'osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chos' pour plaire,
Chacune a son petit mérit',
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !Du fond de son sac à malices,
Mars va sans doute, à l'occasion,
En sortir une - un vrai délice ! -
Qui me fera grosse impression...
En attendant je persévère
A dir' que ma guerr' favorit',
Cell', mon colon, que j' voudrais faire,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique