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Par francesco le 29 Juin 2019 à 00:00
Francis cabrel
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autourDans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule...Est-ce que ce monde est sérieux?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus!
Je vais l'attrapper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreillesEst-ce que ce monde est sérieux?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier?
J'ai jamais appris à me battre
Contres des poupéesSentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je ne pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombeEst-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?...Si, si hombre, hombre
Baila baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga
Venga, venga a bailar...
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Par francesco le 7 Juin 2019 à 00:04
François béranger
Des jours entiers dans les arbres
Pieds dans la terre, tête dans le ciel
Vivant sur le plus haut d'entre eux
Accroché à son tronc rugueux
Je chevauche la bête centenaire
En regardant les nuages passerDes jours entiers dans les arbres
A écouter le temps passer
Mes voisins sont des nains géants
Emigrés des forêts du Rhin
Les autres tous gris et tous noirs
Viennent des grands arbres du Congo
Les grands d'acier et de fureur
S'épuisent contre des dieux anciens
Les petits font pour les calmer
En riant des cris d'oiseaux
Un vieux pygmée tout déplumé
Me prend la tête à deux mains
Et me chuchote en souriant
Sa vérité innocente
Tu es bien plus petit que moi
Et bien plus grand que les géants
Libère-toi du désespoir
Evite les mirages de l'espoir
Vers le soir les géants se calment
En fumant des herbes magiques
Qui font les étoiles plus brillantes
Et moi un peu mélancolique
Une géante toujours enceinte
Me prête son bâton phallique
Pour briser l'armure de la nuit
Et entrer dans le lit des rêves
Demain un avion migrateur
Tissera dans le ciel un sillage
Ligne blanche sur papier d'azur
Pour vous dessiner un message
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Par francesco le 2 Juin 2019 à 09:20
Le grand méchant loup - Henri Tachan
Le loup, depuis toujours, a eu le mauvais rôle.
Sous son grand manteau noir, il ricane, le drôle.
C'est le vilain Apache, le sanguinair'e Sioux,
C'est l'esquinteur d'enfants, c'est le grand méchant loup.
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres Américains,
Combien de visages pâles et combien d'Indiens ?
Les trois petits cochons, tout au fond de leur planque,
Entassaient leurs millions (y avait pas encor'e d'banque)
Lorsque surgit, vengeur, le drapeau noir en main,
Notre Arsène Lupus, notre Arsène Loupin.
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres marchands de grains,
Combien d'Oncle Picsou et combien de Mandrin ?
L'agnelet dodu buvait dans l'onde pure,
Cachant dessous sa laine une tendre nourriture.
Le loup, en salivant, lui dit : « Mon pauvre agneau :
Même Jean de la Fontaine raffolait du gigot. »
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres suceurs de sang,
Combien de cannibales, combien de non-violents ?
Le Petit Chaperon rouge, déjà fieffée salope,
Avec son p'tit pot d'beurre et sa petite culotte,
A dit à l'animal : « Tu viens chez moi, mon loup ? »
A une pareille invite, qui refuse, qui de vous ?
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvre triste tapin,
Combien reste-t-il d'anges et combien de putains ?
Le loup, sur son chemin de jeûne et de misère,
Explique à un beau chien, bien luisant, bien prospère,
A la vue de la chaîne accrochée à son cou :
« A toi la vie de chien, à moi la mort du loup. »
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres caniches nains,
Combien y a-t-il d'esclaves et combien de mutins ?
Ne mêlez plus le loup à vos sales histoires.
Vos contes, vos dictons, c'est de la merde à boire
Et si la faim, elle fait sortir le loup du bois,
Vos guerres vous font sortir de partout à la fois.
Pauvres mecs, pauv' blancs-becs, pauvres tristes filous,
Combien reste-t-il d'hommes, dites-moi, et de loups ?
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Par francesco le 4 Mars 2019 à 09:58
yves montand- les feuilles mortes
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !
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Par francesco le 2 Mars 2019 à 22:16
Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c'était qu'du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l'paysage... alorsLes loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J'aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s'en viennent la nuit venue... alorsLes loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Tu peux rire, charmante Elvire
Les loups regardent vers Paris.Et v'là qu'il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n'osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards... alorsDes loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L'un par Issy, l'autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.Le premier n'avait plus qu'un ?il
C'était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy... alorsCent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.Le deuxième n'avait que trois pattes
C'était un loup gris des Carpates
Qu'on appelait Carêm'-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alorsLes loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.Attirés par l'odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carouss', liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu'à c'que les hommes aient retrouvé
L'amour et la fraternité.... alorsLes loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris...écrite par Albert Vidalie, sur une musique de Louis Bessières,
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