• Intox populi (chant th " Village..Pays"ou Vérité)

                    Lofofora

    Inlassablement la voix des médias nous renvoie les exploits
    De vieux pontes immondes qui pondent des lois
    Ceux qui meurent de froid cet hiver, quelle affaire!
    Considérés comme des rats porteurs de peste en subissent le vice des textes
    Sous prétexte d'exclusion, d'expulsion, problèmes d'insertion ou d'intégration
    Jusque là perplexe, voilà que je me vexe.
    Qu'on leur cloue le bec, passe moi le marteau et les clous!
    A vous repaître de tout vous me gavez le mou que vous avez flasque!

    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    La masse est malade, l'intox en est la tumeur
    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    Je ne suis pas d'humeur à colporter la rumeur

    Inévitablement les mêmes tâches nous rabâchent constamment
    Les mêmes slogans et voilà maintenant que l'on donne la parole
    Au plus drôle des guignols quelle drôle d'idole!
    Il a la gaule et flippe en même temps
    Dans le rôle de sa vie Charles de Gaulle 2
    Puisque le peuple le prétend compétent le voilà président à présent,
    Tout le monde sait pourtant que tout sera comme avant,
    Qu'il ne tiendra pas le ¼ de tout ce qu'il prétend.
    Rappelez moi son nom que je fasse un carton
    Et qu'on je jette dans la Seine par 10 mètres de fond
    Chaussé d'une paire de charentaises en béton

    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    La masse est malade, l'intox en est la tumeur
    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    Je ne suis pas d'humeur à colporter la rumeur

    Systématiquement dans le petit écran apparaissent
    Les mêmes tronches de fesse toujours les mêmes gens
    Elus premiers de la classe, élite de la race,
    Jugés par eux-mêmes, non pas de problème.
    Détenteurs de savoir, usurpateurs de pouvoir
    Toujours les mêmes faces, toujours les mêmes mots
    Toujours les mêmes phrases, toujours les mêmes promesses
    Hé! faudrait que ça cesse!

    20 heures, écarte les fesses, c'est l'heure de la messe
    Le prêtre n'est peut-être pas comme tu l'imaginais,
    Sa divinité tu la connais c'est la monnaie
    Regarde un peu les ragots qu'il nous montre
    Ecoute un peu les bateaux qu'il nous monte
    Il ne connaît pas la honte pourvu que tu le mates et que l'audimat monte
    Ce style paraît-il correspond à l'attente
    A croire que plus ils mentent plus la foule est contente
    Elle se contente d'une vie en léthargie
    Où jamais personne ne dit ASSEZ!

    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    La masse est malade, l'intox en est la tumeur
    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    Je ne suis pas d'humeur à colporter la rumeur
    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    La masse est malade, l'intox en est la tumeur
    Ne poussez pas, ne me poussez pas!
    Je ne suis pas d'humeur à colporter la rumeur
    Toujours les mêmes faces, toujours les mêmes mots
    Toujours les mêmes phrases, toujours les mêmes promesses
    Faudrait que ça cesse!
    Toujours les mêmes faces, toujours les mêmes mots
    Toujours les mêmes phrases, toujours les mêmes promesses
    Hé! faudrait que ça cesse!

    *** de la jeunesse est de se rebeller,
    Contre toutes les formes de contraintes,
    Normal! Je trouve cela tres ***
    Mais quand le bien d'autrui est menacé,
    Quand l'existence même de la société est en danger,
    Toute révolte doit cesser!


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