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Par francesco le 6 Mars 2019 à 10:39
Léo Ferré
Madame?
Où courez-vous dans le silence
Du tohu-bohu de la rue
Madame?
Tu vas retrouver ton amant
Pendant que ton mari travaille
Madame?
Le bonheur ça vaut pas trois mailles
Madame?
Aussitôt là faut qu'il s'en aille
Alors...
Profite de l'après-midi
Madame?
Où courez-vous dans le vacarme
Et le silence du devoir
Madame?
Tu vas retrouver ton mari
Pendant que l'Autre fait la pause
Madame?
Le bonheur ça n'est pas grand-chose
Madame?
C'est du chagrin qui se repose
Alors
Il ne faut pas le réveiller
Le bonheur...
QU'EST-C'QUE C'EST?
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Par francesco le 24 Février 2019 à 09:43
Pierre Perret
On s'est connus
Au restaurant du tors-boyaux
C'est des frissons plein la peau
Qu'on est r'venus
Moi j'ai pensé
Qu'entre la chaleur de son corps
Et la chaleur de mon corps
Ça pourrait chauffer{Refrain:}
Jusque là rien d'anormal
Nul ne le contestera
Le bonheur conjugal
Nous tendait les brasOn s'était dit
Qu'entre ses parents hystériques
Et mes parents alcooliques
Ça pourrait coller
On a pensé
Que sa frangine sortant d'une maison
Et mon p'tit frère de prison
Ça pouvait gazer{au Refrain}
Je me réjouis
Son parfum d'ail me plut autant
Que la couleur de ses dents
Un peu vert-de-gris
Son teint blafard
Etait pour sûr un don des cieux
Ainsi que ses yeux chassieux
Pas besoin de fard{au Refrain}
Or les copains
Sûrement jaloux que j'ai eu du flair
Ont prétendu que son frère
Me refusait sa main
Mais halte-là
Ne nous laissons point abuser
Y pouvait pas me la refuser
Elle n'en avait pas{au Refrain}
Comble de joie
Elle avait une jambe de bois
Du côté gauche par bonheur
Moi du côté droit
J'étais joyeux
Sa famille n'avait pas de maison
La mienne couchait sous les ponts
C'était merveilleux{au Refrain}
Seulement voilà
Elle faisait des fautes de français
Personnellement ça me gênait
J'ai le certificat
Pour comble un jour
Dans une conversation d'amour
Elle me sortit tout de go
J'aime les z'haricots{au Refrain}
C'était vraiment pas normal
Nul ne le contestera
Et ce trou cérébral
Venait me couper les bras
J'ai rompu mes fiançailles
Mais le remords me tenaille
Car pour moi l'idéal
C'est le bonheur conjugal
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Par francesco le 24 Février 2019 à 09:22
Pierre Perret
Le bonheur c’est toujours pour demain
Hé ! fillette ne prends pas ma main
Mes doigts ont effeuillé tant de ro-oses
Que de parler d’amour encor je n’o-oseOù sont mes amis qui seront fidèles
Et ces pays pleins d’odeurs de cannelle
Et toi mon bel amour ma tristesse nouvelle
As-tu un cœur de fer sous ton corsage de velours
Y a-t-il quelque part un ruisseau d’eau pure
N’existe-t-il pas cet amour qui dure
Le bonheur est-il bref comme un orage en ciel d’été
Celui qui sait tout ça est homme plus heureux que moiREFRAIN
Brûlants sont les mots sortis de tes lèvres
L’eau de tes baisers m’a donné la fièvre
Si un autre que moi dort dans ta chevelure
Mes doigts seront serpents couteaux seront mes dents
Et quand tu t’endors ingénue divine
La bouche meurtrie contre ma poitrine
Ne faut-il pas partir avant d’encor un’ fois mourir
Celui qui sait tout ça est homme plus heureux que moi
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Par francesco le 23 Février 2019 à 22:09
BONHEUR Claude Nougaro
Bonheur, tu nous fais souffrir
C’est contradictoire
Bonheur, tu nous fais souffrir
La peur que tu t’barresTu appartiens à ces choses volatiles
Comme les bouquets de roses, tu t’fânes vite
C’est à croire qu’on ne te mérite pas
Que l’homme n’est pas fait pour toiBonheur, tu aimes repartir
À peine à l’amarre
J’comprends qu’on préfère te fuir
Comme chantait GainsbarreComme l’odeur de la mère, nourrisson
Comme l’odeur de la mer, moussaillon
On te respire comme ces choses disparues
Parfum des paradis perdusBonheur, tu nous fais souffrir
D’accord, c’est bizarre
Bonheur, tu nous fais souffrir
La peur que tu t’barresTu appartiens à ces choses volatiles
À ces choses qui ne tiennent qu’à un fil
C’est à croire qu’on ne te mérite pas
Que l’homme n’est pas fait pour toiTe barre pas, bonheur, bonheur
Non ne te barre pas, mon beau voilier
Je tiendrai bien la barre, bonheur, bonheur
Mon souffle dans tes voiles.
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Par francesco le 30 Décembre 2018 à 22:42
Le bonheur
Paroles et Musique: Gilles (Jean Villard) 1948
Quand l’aurore aux accents
D’une flûte champêtre
Saute sur ma fenêtre
Annonçant le beau temps
Quand au sommet du jour
Le soleil, dans sa force
Fier et bombant le torse
Fait rouler son tambour
Ou quand le soir descend
En posant sur la ville
Ses douces mains tranquilles
Dans mon ravissement
Je pense à ce bonheur
Dont nous rêvons sans cesse
Mais la simple sagesse
Me dit avec douceurLe bonheur est chose légère
Que toujours, notre cœur poursuit
Mais en vain, comme la chimère
On croit le saisir, il s’enfuit
Il n’est rien qu’une ombre fugace
Un instant, un rayon furtif
Un oiseau merveilleux qui passe
Ravissant mais jamais captif
Le bonheur est chose légère
Il est là comme un feu brûlant
Mais peut-on saisir la lumière
Le feu, l’éclair, l’ombre ou le ventEn ce siècle de peur
De misère et de guerre
Il est pourtant sur terre
De très simples bonheurs
Ils sont là sous la main
Faits de très humbles choses
Le parfum d’une rose
Un beau regard humain
C’est le souffle léger
De l’enfant qui sommeille
C’est l’amitié qui veille
Et le pain partagé
Et puis voici qu’un jour
Le bonheur qu’on envie
Entre dans notre vie
Sur l’aile de l’amourLe bonheur, dans le grand silence
De la nuit, c’est sur le chemin
Le bruit clair de ton pas qui danse
Ta main que je tiens dans ma main
Le bonheur, c’est toi, source vive
De l’amour, dans son vert printemps
Quand la nuit, dans mes bras captive
J’entends ton doux gémissement
Le bonheur, c’est de croire encore
Amants, que nous verrons un jour
Resplendir l’éternelle aurore
Qui sait, d’un immortel amour…
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Par francesco le 17 Décembre 2018 à 21:23L'AMITIE
Paroles et musique: Michel Bühler.
1969
Quand, autour de la table, devant un verre de rouge,
Sous la lampe qui fume, et dont la flamme bouge,
On chante avec des vieux des chansons du pays,
On sourit de plaisir à se voir réunis.
Ils sont tous là: les gros, les barbus et les moches,
Ceux qui courent la montagne les deux mains dans les poches,
Ceux qui ont grande gueule, ceux qui ont des mains noires,
Ceux qui font des affaires, ceux qui n'ont plus d'espoir.
Et quand la nuit vient battre contre nos carreaux,
On s'arrête, on se sent pris par un souffle chaud:
L'Amitié...
Quand, le bonnet sur l'oeil et les souliers pesants,
Sous les rires entendus des passants méprisants,
On avançait sans joie, on allait sans savoir,
Dans le matin brumeux ou dans le triste soir.
Nos habits étaient sales, notre bras était prompt
A rendre le coup reçu, notre bouche aux jurons.
Et quand, sous un rocher, on s'arrêtait enfin,
Nous n'avions que du pain pour calmer notre faim.
Puis le calme venait, se taisait le ruisseau,
Les étoiles naissaient, et puis ce souffle chaud:
L'Amitié...
Quand la fête est finie, quand l'amour s'est éteint,
Quand les braises se meurent et que vient le matin,
Quand le brouillard descend, quand se lève le vent,
Quand l'hiver, aux feuillages, a ravi le printemps,
Quand le coeur s'effiloche, quand hésitent les mains,
Quand les yeux sont usés à regarder demain,
Lorsque pèse le temps et que la lassitude
A gagné le combat, dans notre solitude,
On recherche le jour, on revient à la vie
Quand renaît ce vent chaud qui est notre patrie:
L'Amitié...
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Par francesco le 3 Décembre 2018 à 09:07
Jacques Brel
Bien sûr il y a les guerres d'Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendres
Il n'y a plus d'Amérique
Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur
Mais pas d'odeur me monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d'être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos coeurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer!
Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d'être juifs
Ni l'élégance d'être nègres
On se croit mèche on n'est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu'on n'est plus étonnés
Que par amour ils nous lacèrent
Mais voir un ami pleurerenvoyé par Renato Stecca - 2/7/2007 - 23:48
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Par francesco le 15 Février 2018 à 21:12
Paroles de chanson Michel Buhler - Nous étions Trois Amis
Nous étions trois Amis
Nous étions trois amis
Frères de vie, compagnons
Comment dire… unis
Par dix mille saisons
On buvait nos années
Comme un verr' de bon vin
Les ruisseaux ont coulé
Et me v'là tout chagrin
L' premier aimait le vent
La neige, le rocher
S'en allait seul souvent
Tutoyait le glacier
Je le revois debout
Tête dans le ciel bleu
Un sourire très doux
F' sait pétiller ses yeux
Dans le moindre sous-bois
Dans l'idée d'une fleur
Dénichait du bonheur
Et des rires en éclats
Rebelle à sa façon
Sans drapeau sans fracas
C'était un homme bon
Tout est dit quand j' dis ça
Les filles qu'on rêvait
C'était pas d' la jet-set
De ces poupées glacées
Qu'on regarde et qu'on jette
Non, c'était des diamants
Aussi purs qu'une eau claire
De ces fleurs de plein champ
Vivaces et sans manières
Quand l' deuxième en virée
Se mettait à chanter
Parole, ça f'sait trembler
Jusqu'au bout d' la vallée
C' tait l'Internationale
Ou le Temps des Cerises
Ouais c'est de c' côté-là
Qu'il avait son église
C'était pour ceux d'en bas
Qu'il voulait du soleil
Crachait sur les bourgeois
Jamais sur une bouteille
Tout ce qu'il a sifflé
- Que son foie lui pardonne -
Ça ferait déborder
Tout's les Dranses et le Rhône
Quand le brouillard des jours
Se pointait à notr' table
Il pesait pas plus lourd
Que quatre grains de sable
Si on s' fâchait c' tait l'hiver
Entre nous, les grands froids
La banquise, pire qu' la guerre
C'est arrivé deux fois
J'ai gardé un' photo
On est là est tous les trois
Sur fond d'arbres et d'oiseaux
Tranquilles comme des rois
On déconne comme des drôles
On s' tient par les épaules
Le bonheur était là
Et dire qu'on l' savait pas
On était trois frangins
Et me v' là le dernier
S' ils m' voyaient orphelin
Ça les f'rait rigoler
Avant qu'on m' mette en terre
Puisque c'est notre sort
Pour eux j' lève mon verre
Et j' dis merde à la mort
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Par francesco le 13 Mai 2017 à 16:52
Les amis de Georges
Les amis de Georges étaient un peu anars.
Ils marchaient au gros rouge et grattaient leurs guitares.
Ils semblaient tous issus de la même famille
Timides et paillards et tendres avec les filles.
Ils avaient vu la guerre ou étaient nés après
Et s'étaient retrouvés à Saint-Germain-des-Prés
Et s'il leur arrivait parfois de travailler
Personne n'aurait perdu sa vie pour la gagner.
Les amis de Georges avaient les cheveux longs.
A l'époque ce n'était pas encore de saison.
Ils connaissaient Verlaine, Hugo, François Villon
Avant qu'on les enferme dans des microsillons.
Ils juraient, ils sacraient, insultaient les bourgeois
Mais savaient offrir des fleurs aux filles de joie
Quitte à les braconner dans les jardins publics
En jouant à cache-cache avec l'ombre des flics.
Les amis de Georges, on les reconnaissait
A leur manière de n'être pas trop pressés
De rentrer dans le rang pour devenir quelqu'un.
Ils traversaient la vie comme des arlequins.
Certains le sont restés, d'autres ont disparu.
Certains ont même la Légion d'honneur - qui l'eût cru ?
Mais la plupart d'entre eux n'ont pas bougé d'un poil
Ils se baladent encore la tête dans les étoiles.
Les amis de Georges n'ont pas beaucoup vieilli.
A les voir on dirait qu'ils auraient rajeuni.
Le cheveu est plus long, la guitare toujours là.
C'est toujours l'ami Georges qui donne le la.
Mais tout comme lui ils ne savent toujours pas
Rejoindre le troupeau ou bien marcher au pas.
Dans les rues de Paris, sur les routes de province
Ils mendient quelquefois avec des airs de prince
En chantant des chansons du dénommé Brassens.-Georges Moustaki
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Par francesco le 13 Mai 2017 à 16:33
Les amis d'autrefois Anne Sylvestre
Les amis d'autrefois
S'ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler
Nous n'étions nous n'étions
Qu'à peine moins vieux
Nous avions nous avions
Envie d'être heureux
Et s'il y avait la mer
S'il y avait le vent
Un ciel toujours couvert
Et puis nos vingt ans
C'est pour une aventure
Que nous inventions
Plus la mer était dure
Et mieux nous vivions
Et quand au soir tranquille
On se retrouvait
Magique et facile
Cet air nous berçait
Oh souvenez-vous-en
M'oubliez pas trop
J'ai glissé nos vingt ans
Dans ces quelques mots
Croyez-vous croyez-vous
Qu'on oublie son coeur
Avec vous avec vous
J'ai compris le bonheur
Nos rires nos folies
Sur un fond de ciel
Notre île était jolie
La mer était belle
Nous avions encore l'âge
D'aimer pour de vrai
Et de tous ces naufrages
Nos coeurs se riaient
Mais Dieu que c'est dommage
Vous avez grandi
Vous n'êtes plus sauvages
Que le samedi
Mes amis d'autrefois
Nous voici au sec
Nous rêvons quelquefois
De l'île Drenec
Il fallait il fallait
Naviguer sans plus
Si j'avais si j'avais
Oh si j'avais su
Je m'y serais noyée
Pour ne pas vieillir
Pour ne jamais changer
Pour n'en plus partir
Mes amis que j'appelle
Mes amis perdus
Dieu que la mer est belle
Quand on n'navigue plus
Oh que la mer me manque
Que la mer est loin
Oui la mer me flanque
Un fameux coup de chien
Les amis d'autrefois
S'ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappelerParoles et Musique: Anne Sylvestre
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