•                                  Grand Corps Malade

    C'est un son plein de sourires dans un climat tendu
    Qui espère et respire dans cette époque tordue
    C'est le son qui propose des virages, des voyages,
    Des clameurs, des visages,
    C'est le son des mariages

     

    Et si on chantait de toutes les couleurs (Inch'allah)
    On va faire danser les corps et les coeurs (Inch'allah)
    Si on est tous ensemble, ça nous suffira (Inch'allah)
    Si nos voix se rassemblent, on nous entendra (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli (Inch'allah)

    C'est le son qui éclaire, qui partage et rassemble,
    C'est les beaux quartiers qui dansent avec les grands ensembles (Inch'allah)
    Ceux qui souhaitent un pays convivial
    Alors ils croient en une autre identité nationale (Inch'allah)
    C'est le son qui rêve en réalité et change les mentalités, tue la morosité (Inch'allah)
    Il invente, imagine et renverse les clichés établis et oublie leur tristesse (Inch'allah)
    Tous les codes sont bannis et révisés, on mettra des baggys jusqu'à l'Élysée (Inch'allah)
    Plus de quotas dans le foot, ni ailleurs, peu importe la couleur on gardera les meilleurs (Inch'allah)
    Les blaireaux, les fachos c'est la même, c'est quand y en a beaucoup que ça pose des problèmes (Inch'allah)
    On va marier Nassim & Delphine, pas seulement pour la rime, un second tour sans marine

    [Refrain]
    Et si on chantait de toutes les couleurs (Inch'allah)
    On va faire danser les corps et les coeurs (Inch'allah)
    Si on est tous ensemble, ça nous suffira (Inch'allah)
    Si nos voix se rassemblent, on nous entendra (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli (Inch'allah)

    C'est le son qui réécrit l'histoire, sortez tous dans la rue, on va chanter l'espoir (Inch'allah)
    L'espoir que pourra changer ce monde, on s'crois'ra forcément puisque la terre est ronde (Inch'allah)
    L'espoir que les choses puissent avancer, qu'on aime tous les accents quand on parle en français (Inch'allah)
    L'espoir qu'un jour ce sera normal, de voir des blog party a l'assemblée nationale (Inch'allah)
    Les képis policiers, les kippas, les tchadors, les casquettes a l'envers même combat (Inch'allah)
    Les bobos, les prolos, les bourgeois, les perdus, les nantis, les patrons, les cailleras (Inch'allah)
    Vous êtes tous invités sur la piste, c'est la danse de demain quelque peu utopiste (Inch'allah)
    Mais cette époque a besoin d'espoir, soyons un peu rêveur, faut y croire pour le voir (Inch'allah)

    [Refrain]
    Et si on chantait de toutes les couleurs (Inch'allah)
    On va faire danser les corps et les coeurs (Inch'allah)
    Si on est tous ensemble, ça nous suffira (Inch'allah)
    Si nos voix se rassemblent, on nous entendra (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli, layli, layli w ya layli (Inch'allah)
    Layli, layli, layli (Inch'allah)

    Ya habibi, ya nassibi, ya hayati (Inch'allah)
    Ya habibi, ya nassibi, ya hayati (Inch'allah)
    Ya habibi, ya nassibi, ya hayati (Inch'allah)
    Ya habibi, ya nassibi, ya hayati (Inch'allah)

    Inch'allah
    Inch'allah
    Inch'allah
    Inch'allah...


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  •                Claude Nougaro

    II faut tourner la page
    Changer de paysage
    Le pied sur une berge
    Vierge
    II faut tourner la page
    Toucher l'autre rivage
    Littoral inconnu
    Nu
    Et là, enlacer l'arbre
    La colonne de marbre
    Qui fuse dans le ciel
    Tel
    Que tu quittes la terre
    Vers un point solitaire
    Constellé de pluriel
    II faut tourner la page...
    Redevenir tout simple
    Comme ces âmes saintes
    Qui disent dans leurs yeux
    Mieux
    Que toutes les facondes
    Des redresseurs de monde
    Des faussaires de Dieu
    II faut tourner la page
    Jeter le vieux cahier
    Le vieux cahier des charges
    Oh yeah
    II faut faire silence
    Traversé d'une lance
    Qui fait saigner un sang
    Blanc
    II faut tourner la page
    Aborder le rivage
    Où rien ne fait semblant
    Saluer le mystère
    Sourire
    Et puis se taire


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  •                           Daniel Balavoine

    La muraille
    Tremble et se fend
    Comme un cœur qui éclate en deux
    Et la femme
    Entre dans l’histoire
    Comme arrive l’œuvre d’un Dieu
    L’homme né sans mémoire
    Reconnaît l’Ève qu’il veut
    Brise l’avenir
    Et nous fait monter aux yeux
    Les sanglots
    Le péché leur fait chaud
    Dieu que c’est beau

    {A-ya a-ya a-ya}
    Oh que c’est beau
    {A-ya a-ya a-ya, a-ya a-ya}

    La muraille
    Penche et se tord
    Pour faire un toit aux amoureux
    Et la femme
    Au ventre arrondi
    Se remplit d’un nouveau feu
    L’homme sur l’avenir
    Met ses mains et fait un vœux
    Ève doit souffrir
    Pour faire naître sous nos yeux
    Le héros
    Qui sort sous les bravos
    Dieu que c’est beau

    {A-ya a-ya a-ya}
    Oh que c’est beau
    {A-ya a-ya a-ya, a-ya a-ya}

    C’est de l’amour
    Et le fruit du péché est très beau
    L’enfant crie
    Tue le serpent
    L’ordre est nouveau
    Lève la foule
    Et admire l’enfant sorti des eaux
    La terre tourne
    Oh Dieu que c’est beau


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  •     Georges Brassens-

    Si le Bon Dieu l'avait voulu
    - lanturette, lanturlu, -
    j'aurais connu la Cléopâtre,
    et je t'aurais pas connue.
     
    J'aurais connu la Cléopâtre,
    et je ne t'aurais pas connue.
    Sans ton amour que j'idolâtre,
    las ! que fussé-je devenu ?
     
    Si le Bon Dieu l'avait voulu,
    j'aurais connu la Messaline,
    Agnès, Odette et Mélusine,
    et je ne t'aurais pas connue.
     
    J'aurais connu la Pompadour,
    Noémi, Sarah, Rebecca,
    la Fille du Royal Tambour,
    et la Mogador et Clara.
     
    Mais le Bon Dieu n'a pas voulu
    que je connaisse leurs amours,
    je t'ai connue, tu m'as connu
    - gloire à Dieu au plus haut des nues !
     
    - Las ! que fussé-je devenu
    sans toi la nuit, sans toi le jour ?
    Je t'ai connue, tu m'as connu
    - gloire à Dieu au plus haut des nues !

    https://lyricstranslate.com


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  •                   Jean-jacques GOLDMAN

    Ça fera un avocat, peut-être un notaire
    Tradition de famille, du côté du père
    S’il a des problèmes pour aller jusqu’en fac
    Il ira quand même, y’a des boîtes à bac

    Période rebelle entre quinze et dix-huit
    Il dira des gros mots, il fumera du shit
    Passage à l’acte : une amie de sa mère
    Il aimera les Docksides et Mark Knopfler

    La sœur d’un voisin, flash, on s’aime, on se noce
    Auto, un enfant trois quarts, roulez carrosse
    Maîtresse, plusieurs, pas de plaisir sans gêne
    Divorce, quarantaine, pour la même en plus jeune

    Des vies, que des vies, pas les mieux, pas les pires
    Des bas, des hauts, des cris, des sanglots, des feux, des désirs
    Du temps qu’on aura cru saisir
    Mais que restait-il à écrire ?
    Des vies où l’on aura eu peu, si peu à choisir

    Il s’ra chanteur de rap, joueur de basket
    Boxer, sprinter, G.I. peut-être
    S’il a pas l’étincelle, mort ou dealer
    Rien d’autre au menu de son quartier, sa sœur
    Probablement mère à quinze ans, classique
    T’échappes à la police, pas aux statistiques
    Autre enfant d’la rue, né de père inconnu
    Qui de bien entendu, compris ? On continue

    Des vies, que des vies, pas les mieux, pas les pires
    Des bas, des hauts, des cris, des sanglots, des feux, des désirs
    Du temps qu’on aura cru saisir
    Mais que restait-il à écrire ?
    Des vies où l’on aura eu peu, si peu à choisir

    Du temps qu’on aura cru saisir
    Mais que restait-il à écrire ?
    Des vies où l’on aura eu peu, si peu à choisir

    De vrais oublis, de faux souvenirs
    Des coups de sang, de cœur et souffrir et rire et plaisir
    Des parties qu’on aura cru jouer                                                                                  Lesquelles n’étaient pas programmées ?
    Des vies où l’on aura eu peu, si peu à écrire

    Du temps qu’on aura cru saisir
    Mais que restait-il à écrire ?
    Des vies où l’on aura eu peu, si peu à choisir

     

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