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Par francesco le 6 Octobre 2021 à 18:44
Christophe Maé
Laisse-moi seul, j'suis pas d'humeur
Je suis bouillant comme l'équateur
Posé sur quelques mètres carré
J'ai beau hurler mais
Y'a personne pour m'aider
Laisse-moi seul, j'te dis, j'ai pas le cœur
La saison des amours se meurt
Je suis qu'un taulard à ciel ouvert
Regarde, on dirait un clochard en mer
Ça devient chaud
J'en perds le Nord, j'en perds l'Arctique
J'entends des voix, des fois venues d'Afrique
Refrain en wolof (x2)
Adouna mom sedenna (la vie est ainsi faite)
Africa djogglenn bolô (Afrique, levez-vous pour vous rassembler)
Wayleen ci kaw gnow deeg seen baat (Chantez haut pour que l’on entende vos voix)
Gnougn gnougn nio far (On est ensemble)
Laisse-moi seul sous ma Grande Ourse
Aujourd'hui, je donne pas cher de ma peau à la Bourse
Je me traîne une drôle d'allure
Je fais de la peine à voir
Dans ma fourrure
C'est plus le grand froid chez moi, même plus d'hiver
Et elle s'enlève pas ma polaire
Un jour, les seuls ours blancs
Seront les peluches de vos enfants
Je crève de chaud
J'en perds le Nord, j'en perds l'Arctique
J'entends des voix des fois venues d'Afrique
Refrain en wolof
Je meurs de chaud dans ma fourrure
Je l'enlève pas moi, ma polaire
(Africa djogglenn bolô, wayleen)
Je meurs de faim, j'te le jure
Sur la vie de ma mère
(Africa djogglenn bolô, wayleen)
Refrain en wolof
Laisse-moi seul, de toute façon
Y'a plus la place sur mon glaçonAuteurFlorian Gazan, Christophe Mae, Youssou NdourCompositeurChristophe Mae, Valentin Aubert
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Par francesco le 6 Octobre 2021 à 18:42
Christophe Maé
On oublie un peu facilement d'où l'on vient, d'où l'on part
Ça nous arrange de perdre de temps en temps la mémoire
Quand il y a danger on regarde son voisin, c'est bizarre
Sans voir qu'on l'a peut-être laissé trop longtemps à l'écartY a-t-il un cœur qui s'élève pour que tout le monde soit d'accord?
Un cœur qui prenne la relève
Quelqu'un qui vienne en renfortC'est ma terre où je m'assois
Ma rivière, l'eau que je bois
Qu'on n'y touche pas
C'est mes frères autour de moi
Mes repères et ma seule voix
Qu'on n'y touche pasOn alimente nos peurs qu'en détournant nos regards
De nos belles valeurs qui ne seraient pourtant qu'un devoir
Et si on apprenait à se prendre la main
À se voir autrement que des inconnus qui ne font rien, des histoiresY a-t-il un cœur qui s'élève pour que tout le monde soit d'accord?
Un cœur qui prenne la relève
Quelqu'un qui vienne en renfortC'est ma terre où je m'assois
Ma rivière, l'eau que je bois
Qu'on n'y touche pas
C'est mes frères autour de moi
Mes repères et ma seule voix
Qu'on n'y touche pas, nonC'est ma terre où je m'assois
Ma rivière, l'eau que je bois
C'est mes frères autour de moi
Mes repères
Alors qu'on y touche pas
Qu'on y touche pasY a-t-il un cœur qui s'élève pour que tout le monde soit d'accord?
Un cœur qui prenne la relève
Quelqu'un qui vienne en renfortC'est ma terre où je m'assois
Ma rivière, l'eau que je bois
Qu'on n'y touche pas
C'est mes frères autour de moi
Mes repères et ma seule voix
Qu'on n'y touche pas, non (qu'on n'y touche pas)C'est ma terre où je m'assois (c'est ma terre où je m'assois)
Ma rivière, l'eau que je bois
Qu'on n'y touche pas
C'est mes frères autour de moi (c'est mes frères autour de moi)
Mes repères et ma seule voix
Qu'on n'y touche pas, non
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Par francesco le 15 Septembre 2021 à 22:40
GiedRé
Pendant que je me mouche
Dans mon histoire familiale
Et à quel point tu préférerais être mort
Plutôt que je ne te montre des photos de mon chat encore
Est-ce que tu me maudit
Pourtant découvert
Quand tu comprends que je vais même pas manger mon dessert
Entre nous, mon petit chat, mon petit loup
Tu ne crois pas que pour ce que tu veux
Une pute ce serais mieux
Est-ce que ce n'est pas un peu fatiguant
De faire autant de "hum" des "Ha" des "non ? vraiment ?"Mais pourquoi dont t'infliger ce supplice
Sans même être sur que je te raccompagne à l'Ibis
Au fond j'aurais compris si tu m'avais frapper
En m'entends dire "bon bha, merci, bonne soirée"
Sachant que pour le prix du dîner
Deux rues plus loin tu aurais au moins pu te faire sucer
Entre nous, mon petit chat, mon petit loup
Tu ne crois pas que pour ce que tu veux
Une pute ce serais mieux
De toi à moi, mon petit loup, mon petit chat
Moi je crois que pour ce que tu veux
Une pute ce serais bien mieux
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Par francesco le 4 Septembre 2021 à 10:40
Georges Brassens
J'ai plaqué mon chêne comme un saligaud
Mon copain le chêne, mon alter ego
On était du même bois, un peu rustique, un peu brut
Dont on fait n'importe quoi sauf naturellement les flûtes
J'ai maintenant des frênes, des arbres de Judée
Tous de bonne graine, de haute futaie
Mais toi, tu manques à l'appel, ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël, mon mât de cocagneAuprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeuxJe suis un pauvre type, j'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe, ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher, sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée dans sa bonne vieille tête de pipeJ'ai des pipes d'écume ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume en levant le front
Mais j'retrouverai plus ma foi dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois, sacré nom d'une pipeLe surnom d'infâme me va comme un gant
D'avec que ma femme j'ai foutu le camp
Parce que depuis tant d'années c'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez au milieu de la figure
Je bats la campagne pour dénicher la
Nouvelle compagne, valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou quand j'perdais mes billesJ'avais une mansarde pour tout logement
Avec des lézardes sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habite plus d'mansarde, il peut désormais
Tomber des hallebardes, je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux
Que j'ai pas vu la luneAuprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
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Par francesco le 28 Août 2021 à 09:09
Félix Leclerc
Partez, messieurs,
Bon voyage dans la lune
Et couvrez bien vos oreilles...
On dit que froide est cette partie des cieux
Mais qu'on y vit mille ans
Au lieu de cent.
Paraît qu'dans les dunes
Poussent des fruits
Qui redonnent la jeunesse
Emportez des cassots, des manteaux
Et pêchez des étoiles dans l'éther.
Moi et ma mie
Nous resterons ici
Dans le château des patrons,
Ferons de l'Ile
Un grand jardin fleuri
Avec des arbres
Pour qu'y grimpent nos garçons.
Partez rassurés
Pour ce qui est de nous
Vous enverrons des visions
Promettez-nous
Surtout
De n'pas revenir
Prendrons bien soin de vos possessions.
Prisons deviendront cages à lapins
Ouvrirons tous les hôtels,
Y coucheront les poules et les gazelles
Et les chiens et les p'tits pots de miel.
Plus de banques
Plus d'écoles
Plus de frontières
Plus de procès
Plus de lois
Les morts qui marchent,
Nous vous les enverrons,
Ce qui veut dire
Que peu nombreux seront.
Partez messieurs
Bon voyage dans la lune,
Enfin je vais aimer ma belle!
Sors, mon amour,
N'aie plus crainte des pièges,
Le mal est parti avec les hommes.
Deviendrons libres et dieux
Et sereins
Et nous rirons d'innocence
Et un matin grand'visite sur l'perron
L'ange Gabriel qui jouera du clairon.
Oh, l'beau matin
Qui s'en vient,
Pan, pan, pan,
Pan, pan, pan, pan,
Pan, pan, pan!
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