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Yannick Noah
Le ciment dans les plaines coule jusqu'aux montagnesCement in the plains flows to the mountainsPoison dans les fontaines, dans nos campagnesPoison in the fountains, in the countrysideDe cyclones en rafales, notre histoire prend l'eauFrom hurricane to storm, our history sinksReste notre idéal, "faire les beaux"But our ideal remains: To be beautifulverse
S'acheter de l'air en barre, remplir la balanceBuy air in bars, fill the scalesQuelques pétrodollars, contre l'existenceA few oil dollars for existenceDe l'Équateur aux pôles, ce poids sur nos épaulesFrom equator to pole, this weight on our shouldersDe squatteurs éphémères, maintenant, c'est plus drôleOf ephemeral dwellers... Now the fun's overchorus
Puisqu'il faut changer les chosesSince we have to change thingsAux arbres citoyensCitizens trees!Il est grand temps qu'on proposeIt's about time we proposedUn monde pour demainA world for tomorrow!verse
Aux arbres citoyens, quelques baffes à prendreTo trees citizens, a few slaps in the faceLa veille est pour demain, des baffes à rendreThe day before is for tomorrow, a few slaps to returnFaire tenir debout une armée de roseauxMake an army of reeds stand uprightPlus personne à genoux, fais passer le motNo more kneeling, spread the wordbridge
C'est vrai la Terre est ronde, mais qui viendra nous direIt's true the earth is round, but who's going to tell usQu'elle l'est pour tout le monde et les autres à venirThat it's round for everyone and everyone to comechorus
Puisqu'il faut changer les chosesSince we have to change thingsAux arbres citoyensCitizens trees!Il est grand temps qu'on proposeIt's about time we proposedUn monde pour demainA world for tomorrow!chorus
Puisqu'il faut changer les chosesSince we have to change thingsAux arbres citoyensCitizens trees!Il est grand temps qu'on s'opposeIt is high time we opposeUn monde pour demainA world for tomorrow!bridge
Plus le temps de savoir à qui la fauteMore time to know who the faultDe compter sur la chance ou les autresTo rely on luck or othersMaintenant, on se batNow we are fightingAvec toi, moi, j'y croisWith you, I believe in itchorus
Puisqu'il faut changer les chosesSince we have to change thingsAux arbres citoyensCitizens trees!Il est grand temps qu'on proposeIt's about time we proposedUn monde pour demainA world for tomorrow!outro
Avec toi, moi, j'y croisWith you, I believe in itWriter(s): Christophe Battaglia, Cyril Tarquiny
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Georges Brassens
Les chansons de salle de garde ont toujours été de mon goûtEt je suis bien malheureux, car de nos jours on n'en crée plus beaucoupPour ajouter au patrimoine folklorique des carabins, folklorique des carabinsJ'en ai fait une, putain de moine, plaise à Dieu qu'elle plaise aux copainsPlaise à Dieu qu'elle plaise aux copainsAncienne enfant d'Marie-salope Mélanie, la bonne au curéDedans ses trompes de Fallope, s'introduit des cierges sacrésDes cierges de cire d'abeille plus onéreux, mais bien meilleursPlus onéreux, mais bien meilleursDame, la qualité se paye à Saint-Sulpice, comme ailleursÀ Saint-Sulpice, comme ailleursQuand son bon maître lui dit "Est-ce trop vous demander MélanieDe n'user, par délicatesse, que de cierges non encore bénits"Du tac au tac, elle réplique "Moi, je préfère qu'ils le soientMoi, je préfère qu'ils le soientCar je suis bonne catholique elle a raison", ça va de soiElle a raison, ça va de soiElle vous emprunte un cierge à Pâques vous le rend à la TrinitéNon, non, non, ne me dîtes pas que c'est normal de tant le garderAux obsèques d'un con célèbre, sur la bière, ayant aperçuSur la bière, ayant aperçuUn merveilleux cierge funèbre, elle partit à cheval dessusElle partit à cheval dessusSon mari, pris dans la tempête la Paimpolaise était en trainDe vouer, c'était pas si bête, un cierge au patron des marinsCe pieux flambeau qui vacille Mélanie se l'est octroyéMélanie se l'est octroyéAlors le saint, cet imbécile, laissa le marin se noyerLaissa le marin se noyerLes bons fidèles qui désirent garder pour eux, sur le cheminDes processions, leur bout de cire doivent le tenir à quatre mainsCar quand elle s'en mêle, sainte vierge, elle cause un désastre, un malheurElle cause un désastre, un malheurLa Saint-Barthélemy des cierges, c'est le jour de la ChandeleurC'est le jour de la ChandeleurSouvent quand elle les abandonne, les cierges sont périmésLa sainte famille nous le pardonne plus moyen de les rallumerComme elle remue, comme elle se cabre, comme elle fait des soubresautsComme elle fait des soubresautsEn retournant au candélabre, ils sont souvent en petits morceauxIls sont souvent en petits morceauxEt comme elle n'est pas de glace, parfois quand elle les restitueEt qu'on veut les remettre en place, ils sont complètement fondusEt comme en outre elle n'est pas franche, il arrive 9 fois sur 10Il arrive 9 fois sur 10Sur un chandelier à 7 branches, elle n'en rapporte que 6Elle n'en rapporte que sixMélanie à l'heure dernière a peu de chances d'être élueAux culs bénits de cette manière aucune espèce de salutAussi, chrétiens, mes très chers frères, c'est notre devoir, il est tempsC'est notre devoir, il est tempsDe nous employer à soustraire cette âme aux griffes de SatanCette âme aux griffes de SatanEt je propose qu'on achète un cierge abondamment béniQu'on fera brûler en cachette, en cachette de MélanieEn cachette car cette salope serait fichue d'se l'enfoncerSerait fichue d'se l'enfoncerDedans ses trompes de Fallope, et tout serait à recommencerEt tout serait à recommencer
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Georges Brassens
Gloire à qui freine à mort, de peur d'ecrabouillerLe hérisson perdu, le crapaud fourvoyéEt gloire à Don Juan, d'avoir un jour souriÀ celle à qui les autres n'attachaient aucun prixCette fille est trop vilaine, il me la fautau flic qui barrait le passage aux autosPour laisser traverser les chats de LéautaudEt gloire à Don Juan d'avoir pris rendez-vousAvec la délaissée, que l'amour désavoueCette fille est trop vilaine, il me la fautGloire au premier venu qui passe et qui se taitQuand la canaille crie "Haro sur le baudet"Et gloire à Don Juan pour ses galants discoursÀ celle à qui les autres faisaient jamais la courCette fille est trop vilaine, il me la fautEt gloire à ce curé sauvant son ennemiLors du massacre de la Saint-BarthélémyEt gloire à Don Juan qui couvrit de baisersLa fille que les autres refusaient d'embrasserCette fille est trop vilaine, il me la fautEt gloire à ce soldat qui jeta son fusilPlutôt que d'achever l'otage à sa merciEt gloire à Don Juan d'avoir osé trousserCelle dont le jupon restait toujours baisséCette fille est trop vilaine, il me la fautGloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaudDégela dans sa main le pénis du manchotEt gloire à Don Juan qui fit reluire un soirCe cul déshérité ne sachant que s'asseoirCette fille est trop vilaine, il me la fautGloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saintSe borne à ne pas trop emmerder ses voisinsEt gloire à Don Juan qui rendit femme celleQui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelleCette fille est trop vilaine, il me la faut
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Jacques Brel
Je suis un vieux troubadourQui a conté beaucoup d'histoiresHistoires gaies, histoires d'amourEt sans jamais beaucoup y croireJ'ai chanté comme un grand livreDont chaque page était un rireJ'ai chanté la joie de vivreEn attendant celle de mourirJ'ai chanté mes belles idéesMais lorsque je dus les direCe qui en chant était légerEn paroles vous fit rireJ'ai chanté l'idéal aux enfantsPour leur donner un peu d'espoirEn me disant qu'en le chantantJe pourrais bien un jour y croireJ'ai chanté un chant d'amitiéQui était fait de mon coeurNous le criâmes souvent en choeurMais j'étais seul à le chanterJ'aurais voulu lever le mondeRien que pour lui, par bontéJ'aurais voulu lever le mondeMais c'est le monde qui m'a couchéJe suis un vieux troubadourQui chante encore pour chanterDes histoires, histoires d'amourPour faire croire qu'il est gaiUn troubadour désenchantéQui par une habitude vaineChante encore l'amitiéPour ne pas chanter la haine
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